Dans chaque ballade,il y avait trois mille mots,et pendant qu'on les écoutait,ils nous ensorcelaient,mais ensuite, lorsqu'on voulait comprendre tout de même de quoi il était question,on devait tirer la chanson comme un filet de cent mètres de long- et que ne trouvait-on pas alors: un goulot de bouteille,un oiseau mort,une tétine d'enfant,une prairie de roseaux et des kilos de lentilles d'eau,il ne restait plus qu'à comprendre quel poisson avait péché Procha en traînant un tel filet .p.276