Je me souviens qu’un soir nous jouions dans la salle des fêtes près du collège, à la fin de l’année scolaire, une petite pièce que j’avais écrite pour l’occasion. Une sorte de cabaret où des personnages défilaient sur scène pour se présenter, raconter leur histoire, chanter des chansons. J’incarnais le rôle de Gérard, un alcoolique quitté par sa femme et à moitié SDF, qui chantait
Germaine, Germaine
Une valse ou un tango
C’est du pareil au même
Pour te dire que je t’aime
Et que j’aime la Kanterbrau oh oh oh