Je suis un sans solution, comme je suis un sans père. Allez vous étonner que je fasse des rêves d'enfermement, que je me cogne contre des murs durs, mous, flasques, gluants, sphinctéraux.
Ne faites-vous jamais de ces rêves ?
Soyez sur la déferlante. Ne parlez plus de croissance. Démodé, dépassé, désuet. Nous vivons le développement qualitatif super-contemporain, la civilisation de l'ère post-néo-industrielle. Par exemple, le Japon, certains prétendent qu'avec sa croissance excessive il se fait hara-kiri. Faux. Il a seulement été occidenté.
Voyez que je peux être sérieux quand je le veux.
Tout de même, si vous saviez comme, au printemps, le fumier de vache sent bon. Si vous êtes sage, pour votre anniversaire, je vous en achèterai un petit panier. Mais n'allez pas trop l'ébruiter. On n'en trouve qu'au marché noir.
Chaque fois que je pars, voyez-vous, même pour mes partances immobiles, toutes ces déchirures sortent leur mouchoir.
Je pense aux innombrables cages à lapumains, verticales et sonores des cités mortoires.