J’ai commandé un Viandox et je me suis installée au fond d’un gros fauteuil aux accoudoirs brûlés par la cendre des cigares, devant une table de bois rouge tachetée d’alcools. Personne ne s’occupait de moi. J’étais tranquille dans ce brouhaha de norvégien délicieusement incompréhensible, sauf les sempiternels « krol » ponctuant le choc des verres à poignées.