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3.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Galesburg (Illinois) , le 25 août 1910
Mort(e) à : Manhattan , le 31 janvier 2012
Biographie :

Dorothea Tanning est née à Galesburg (Illinois) le 25 août 1910, dans une famille d'origine suédoise. Passionnée par le dessin, elle suit des études d'art et quitte sa famille en 1930 pour suivre un temps les cours de l’académie of Arts Institutes de Chicago. Puis elle s'installe à New York où elle exerce le métier de dessinatrice publicitaire.

En 1936, elle visite la grande exposition « Fantastic-art, Dada, surrealism », ce qui marquera ses choix artistiques futurs. En 1942, elle se joint au groupe surréaliste de New York sous la direction d'André Breton.

Alors qu'elle exposait avec d'autres femmes peintres pour la Julien Levy Gallery, elle rencontre le peintre et sculpteur allemand, artiste majeur des mouvements Dada et surréaliste, Max Ernst en 1943. Ils passent tous les deux cet été-là dans le désert de l'Arizona, à Sedona.

En octobre 1946, Ernst épouse Dorothea Tanning à Beverly Hills, Californie, dans un double mariage atypique : Man Ray et Juliet Browner convolent en justes noces durant la cérémonie commune avec Ernst et Tanning.
Dorothea devient alors la quatrième femme de Ernst, après Luise Straus-Ernst en 1918, Marie-Berthe Aurenche en 1927, et Peggy Guggenheim en 1942. Max Ernst et Dorothea s'installent ensemble à Sedona, en Arizona. Il l’introduit rapidement au cercle des surréalistes de qui elle tire son langage plastique. En 1948, alors que Ernst écrit Beyond Painting, ils partent voyager en Europe et découvrent la France.

Dès 1953, Dorothea et Max Ernst s'installent à Paris. En 1955, ils achètent une maison à Huismes en Touraine puis déménagent en 1963 dans une petite ville du Sud de la France, Seillans, dans le Var.

Max Ernst meurt le 1er avril 1976 à Paris et Dorothea Tanning retourne à New York en 1978.

Elle meurt chez elle, à Manhattan, le 31 janvier 2012. Elle avait 101 ans.

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Source : wikipédia
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les mouvements artistiques font long feu - dix ans, quinze ans au plus. Ensuite, ils se dessèchent, ou pire, ils se rigidifient. Mais tant qu'ils durent, ils ne connaissent aucune limite. Le surréalisme fut une combustion moins spontanée qu'on pourrait le croire. Pas de drapeaux brandis, aucun slogan pour déchirer son tissu organique, pas de cartes de visite. pas de spécialistes attentifs pour enregistrer le moindre de ses sursauts. Pas de musée, pas de fanas de l'art pour se l'approprier. Pas même de responsables des relations publiques - les surréalistes auraient-ils seulement compris le mot.
Seul mouvement à avoir connu la tourmente d'une guerre mondiale, comment ces expériences frémissantes aux confins de la conscience auraient-elles pu survivre au désastre ? Les esprits, tout comme les corps, avaient été massacrés, ou mutilés. Les survivants se hissèrent sur le radeau, physiquement saufs, mais intérieurement brisés.
Et comme nous l'avons vu, certains prirent le chemin de New-York. Mais le surréalisme ne fut plus jamais le même. A la grande surprise de Breton, certains de ses noms les plus éclatants s'établirent là et devinrent citoyens américains, tandis que lui, loyal capitaine d'un navire qui coulait, retourna s'asseoir tous les jours dans le même café, entouré de jeunes pédants qui avaient remplacé les âmes soeurs bannies ou simplement disparues, s'efforçant jusqu'à la fin de croire à leur existence. Plein d'indulgence, il les écoutait. leurs pirouettes saccadées venaient ricocher comme de misérables cailloux sur le roc de son implacable intelligence. triste et courtois, il laissait dire.
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Les surréalistes à New York ! Ils furent accueillis partout dans une sorte de frénésie. Les portes d'hôtels particuliers comme d'appartements plus modestes s'ouvrirent à deux battants pour les laisser passer, comme autrefois aucune ennuyeuse fête princière n'eût été concevable sans la présence de bouffons en habits multicolores. Le surréalisme naufragé. Pour certains, il y avait là une stimulation, quelque chose d'excitant à ne pas manquer. Pour d'autres, ce n'était qu'un divertissement. Pour d'autres encore, un phénomène absurde et "controversé" - un vocable à la mode pour désigner les indésirables. Pour moi enfin, ce fut un véritable soulagement de voir que mes tableaux aberrants étaient accueillis avec bienveillance, et même avec enthousiasme par ces génies exotiques et féconds que j'admirais pour de multiples raisons.
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.... Léonor Fini, une légende vivante pour les amateurs du Paris mondain, fendant une foule de gens ordinaires occupés à faire leurs courses........ qui ne manquaient ps de se retourner sur son passage comme s'ils avaient assisté à une apparition soudaine et mythique. Elle peignait sans relâche, des toiles habitées par de longues femmes mystérieuses, et de temps à autre un homme efféminé. Comme un canot pris dans un raz-de-marée, elle luttait vaillamment pour ne pas être emprisonnée dans le ghetto des femmes peintres.
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Les mouvements artistiques font long feu - dix ans, quinze ans, tout au plus ..... le surréalisme fut une combustion moins spontanée qu'on pourrait le croire.
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Sur un mode mi-ludique mi-désespéré, les surréalistes hantaient les brocantes, les marchés aux puces et les décharges publiques à la recherche des objets qui leur permettaient d'exprimer leur conception de l'art. Riches en temps libre et les poches vides, ils connaissaient le pouvoir magique de la métamorphose. Mêmes les poètes façonnaient des objets époustouflants en mêlant les mots aux rebuts de la cité.
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Il ne fallut guère de temps pour que Dada atteigne Paris et pour que le poète André Breton y voie la cheville ouvrière de son surréalisme - un défi sans doute moins radical et plus propice à inspirer poésie et peinture. Il y avait dans le surréalisme assez d'énigmes pour occuper les esprits et les plumes indéfiniment et il pouvait, en attendant de les résoudre, être apprécié de tous.
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Inspirés par les artistes d'une Allemagne que la guerre avait laissée en ruine (Arp, Schwitters et Hannah Hoch dans les années 1920) et par les collages et les reliefs du déjà célèbre Picasso, ils voyaient en l'art un oracle né de l'inattendu. Ils l'appelèrent Dada.
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Aucune femme ne peut supporter de ne pas être la plus belle des deux dans une situation de couple. Une femme doit être une sorte de Graal, une Daphné qui se changera en arbre si celui qui la poursuit n'y prend pas garde. Elle doit savoir se faire attendre.
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On regarde les tableaux des Fauves, et on se demande d'où vient ce nom. Un travail si sérieux, si paisible... C'est Dada qui a fait chavirer le bateau, qui a donné naissance au surréalisme en marchant sur la tête : Dada, la bombe à fragmentation de l'art.
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Les artistes sont comme des mères. Si on n'admire pas leurs rejetons , ils vous détestent.
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