Bernie Siegel

Rien n'aide autant un être à devenir meilleur que la possibilité offerte par un autre être. Comme l'a écrit Goethe : "Si vous traitez un individu comme il est, il restera comme il est ; mais si vous le traitez comme il devrait être, il deviendra tel qu'il devrait être."
Pages 258-259

« Il n’existe pas de difficulté que l’amour ne puisse vaincre, pas de maladie que l’amour ne puisse guérir, pas de porte que l’amour ne puisse ouvrir, pas de ravin que l’amour ne puisse franchir, pas de mur que l’amour ne puisse abattre, pas de péché que l’amour ne puisse racheter… Peu importe que le problème soit profond et ancien, la perspective désespérée, l’écheveau embrouillé, la faute grave. Avec juste ce qu’il faut d’amour, tout s’accomplira. Si seulement vous pouviez aimer assez, vous seriez l’être le plus heureux et le plus puissant du monde… »
(Emmet Fox)

« On ne peut rien enseigner à un homme. On ne peut que l’aider à découvrir ce qui est en lui. »
(Galilée)

Cher docteur,
Ayez l’amabilité de ne pas me cacher votre diagnostic. Nous savons tous les deux que je suis ici pour apprendre si j’ai un cancer ou une autre maladie grave. En sachant ce que j’ai, je sais contre quoi je me bats et je fais reculer la peur. En refusant de m’apprendre le nom et les réalités de mon mal, vous me privez d’une chance de guérir. Vous hésitez peut-être à me dire la vérité, mais je la connais déjà. Cela vous arrangerait peut-être de ne rien me dire, mais cela me blesserait, docteur.
Ne me dîtes surtout pas combien de temps il me reste à vivre ! C’est mon affaire. Ce sont mes désirs, mes espoirs, mes valeurs, ma force et ma volonté qui en décideront.
Dites-moi comment j’ai contracté cette maladie et pourquoi. Aidez-nous, moi et les miens à vivre avec elle. (…) Si nous faisons équipe, je vivrai mieux et plus longtemps. (…) Ma vie sera plus longue et plus riche si vous et moi parvenons à établir une relation signifiante. J’ai besoin de vous pour me guider sur le chemin où m’engage la maladie.

« L’immense majorité d’entre nous est contrainte à une duplicité constante érigée en système. On ne peut, sans nuire à sa santé, manifester jour après jour le contraire de ce que l’on ressent réellement, se faire crucifier pour ce que l’on aime pas, se réjouir de ce qui vous apporte le malheur. Notre système nerveux n’est pas un vain mot ni une invention. C’est un corps physique composé de fibres. Notre âme est située dans l’espace et se place en nous comme les dents dans la bouche. On ne peut pas sans cesse la violenter impunément. »
(Boris Pasternak)

Je vois Dieu comme une force potentielle de guérison – énergie ou lumière intelligente et aimante – présente en chacun de nous. Même les scientifiques pensent maintenant que l’énergie possède une intelligence. Le physicien Carl Pribram écrit : « L’univers doit être amical. Il nous a donné la physique pour nous permettre de comprendre ce que tous nos prédécesseurs savaient déjà. » La maladie ne devrait pas être considérée comme l’œuvre de Dieu, mais comme une déformation de la volonté divine. Pour moi, c’est l’absence de spiritualité qui est à l’origine de tous nos maux. Je sais que quand ils tombent malades ou ont des complications, bien des gens s’en prennent à Dieu. Il me semble important de pouvoir discuter avec Lui, comme le font traditionnellement les juifs. Entretenir une rage impuissante contre l’univers tout entier ne peut certainement pas donner la santé. Dieu n’est pas assis sur un nuage, son carnet d’adresses à la main, en train de se demander : « Voyons, qui vais-je pouvoir embêter aujourd’hui ? » Au contraire, Dieu est une ressource. L’énergie de l’espoir et de la foi sont toujours à notre disposition. Nous mourrons tous un jour mais la voie spirituelle est ouverte à tout le monde et peu embellir notre vie. Un dramaturge allemand, Christian Friedrich Hebbel, a écrit : « La vie n’est rien en elle-même sinon l’occasion de quelque chose ». (p. 238)

En trouvant la paix de l'âme, on peut guérir du cancer, retrouver la vue, marcher à nouveau, car on crée en soi un amour propice à la guérison. Et chacun d'entre nous peut y arriver s'il fait les efforts nécessaires. Mais la première étape consiste à comprendre, de façon réaliste et dénuée de culpabilité, comment l'esprit à contribué aux malaises du corps.

« Nulle volonté consciente ne remplacera jamais, à long terme, l’instinct de vie. »
(Carl G. Jung)

« Nous ne devons pas tuer nos ennemis, mais tuer leur désir de tuer. »
(Gandhi)

« Le fait que l’esprit régisse le corps, bien que négligé par la biologie et la médecine, est la connaissance la plus fondamentale que nous ayons du processus vital. »
(Dr Franz Alexander)