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2/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Blâmont , le 15/04/1889
Mort(e) à : Paris , le 09/02/1982
Biographie :

Marthe Richard, née Betenfeld, est une prostituée, aviatrice, espionne et femme politique française. La loi de fermeture des maisons closes en France en 1946 porte communément son nom.

L'aviatrice
Elle donne à penser à la presse de l'époque qu'elle a battu le record féminin de distance en volant depuis Le Crotoy, en baie de Somme, jusqu'à Zurich. En fait, elle se fait accompagner par un aviateur dénommé « Poulet » et, suite à des pannes, ils atterrissent dans une prairie d'où, démontant leur avion, ils le convoient par train jusqu'à la campagne zurichoise d'où elle redécolle et s'écrase au sol.

En 1914, elle participe à la fondation de l'Union patriotique des aviatrices françaises dans le but de devenir pilote militaire ; c'est un échec.

L'espionne
En 1947, l'agent secret Jean Violan (un Russe naturalisé français dont le véritable nom est Joseph Davritschevy) raconte dans France Dimanche les affabulations de Marthe Richard : « Marthe Richard est une imposteuse, ce n'est ni une héroïne nationale, ni une espionne de grande classe ». Il révèle que son insistance à vouloir devenir espionne l'avait en fait rendue suspecte à Ladoux, qui l'avait fait mettre sous la surveillance de l'un de ses subordonnés, Joseph Davritschevy. Celui-ci, tombé amoureux de la suspecte pendant la Première Guerre mondiale, considère que ses mémoires ne sont qu'un tissu de mensonges. D'ailleurs, aucun état de ses hauts faits n'a été retrouvé dans les archives militaires.

Fermeture des maisons closes
Elle dépose le 13 décembre 1945 devant le Conseil municipal de Paris un projet pour la fermeture des maisons closes. Dans son discours, elle ne s’en prend pas tant aux prostituées qu’à la société, responsable selon elle, de la « débauche organisée et patentée » et à la mafia, qui bénéficie de la prostitution réglementée ; le propos permet aussi de rappeler que le milieu de la prostitution s'est compromis avec l’Occupant pendant la guerre. Sa proposition est votée et le 20 décembre 1945, le préfet de police Charles Luizet décide de fermer sans préavis les maisons du département de la Seine dans les 3 mois (au plus tard le 15 mars 1946, date qu'a fixé le conseil municipal). Encouragée, Marthe Richard commence une campagne de presse pour le vote d'une loi généralisant ces mesures.

Ce succès vaut à Marthe Richard le pseudonyme humoristique de « Veuve qui clôt », en référence à la maison de Champagne.
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Découvrez l'émission intégrale : https://www.web-tv-culture.com/emission/nicolas-d-estienne-d-orves-ce-que-l-on-sait-de-max-toppard-53189.html Il se considère lui-même comme un couteau suisse, un touche-à-tout qui aime brouiller les pistes, allant vers tous les univers qui l'intéresse. Depuis vingt ans qu'il sévit en librairie, bien malin qui pourra dire sur quelle étagère ranger Nicolas d'Estienne d'Orves. Et c'est tant mieux car il nous surprend à chaque fois. Des nouvelles et des chroniques, des essais liés à la musique et à son amour pour l'opéra ou à son attachement à Paris, des clins d'oeil à l'épicurisme ou des biographies comme celle consacrée à Marthe Richard, il est sur tous les fronts, prêtant aussi sa plume à plusieurs titres en presse nationale ou magazine. L'écriture romanesque n'est pas en reste. Depuis son premier titre, « Fin de race » en 2002, on le retrouve aussi bien dans des romans d'anticipation flirtant avec le fantastique, « Othon ou l'aurore immobile », « Les derniers jours de Paris » que dans des romans liés à la grande Histoire « Les fidélités successives » et « La gloire des maudits » ou encore des romans plus personnels et psychologiques, comme « La dévoration ». Fort de cette bibliographie conséquente de plus d'une trentaine de titres, Nicolas d'Estienne d'Orves choisit, avec ce nouveau roman, de nous faire partager sa passion du cinéma et plus précisément de cet âge d'or qui a construit le 7ème art, des années 20 aux années 50. En nous racontant le destin de Max Toppard, né Maurice Taupard en 1899, le romancier nous entraine dans une véritable quête initiatique. Car si Max Toppard se révèle un incontournable du cinéma, ayant collaboré avec les grands noms de l'époque, rien ne subsiste de lui, ni photos, ni films, ni lettres. Rien. Pourtant quand vous en parlez dans l'univers fermé du cinéma, chacun le connait de près ou de loin sans vouloir en dire plus. Alors qui est-il et pourquoi son nom est-il oublié. Dans le Paris de 1965, alors que la France se passionne pour Belphégor, une jeune journaliste va mener l'enquête. Ce formidable roman, habilement construit, nous emmène des premières projections des frères Lumière aux balbutiements de la Nouvelle Vague dans un Paris lui-même en pleine mutation. Un fascinant voyage au coeur de l'illusion cinématographique qui fera vaciller vos certitudes sur l'existence de ce fascinant personnage. « Ce que l'on sait de Max Toppard » de Nicolas d'Estienne d'Orves est publié aux éditions Albin Michel.

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