AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782226317308
528 pages
Albin Michel (23/08/2017)
3.61/5   94 notes
Résumé :
Paris 1955. Fille d’un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu’elle craint et qu’elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politicie... >Voir plus
Que lire après La gloire des mauditsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,61

sur 94 notes
« Trois amis ont pris la route.
Ils ont fait leurs études dans la belle ville de Paris, partagé espoirs, rêves et secrets. Lorsque la guerre a éclaté, tous trois ont rencontré un homme étrange et riche.
Le premier a pris la tête des affaires de l'homme étrange. Il a bâti un empire.
Le deuxième a épousé sa fille. Il est devenu l'homme le plus prospère du pays.
Le troisième a gagné l'appui de cet homme et a obtenu le trône de France. »

L'incipit d'une «Une histoire sans fard. L'Oréal, des années sombres au boycott arabe» de Michel Bar-Zohar, m'est revenu en mémoire en lisant « La gloire des maudits » où Etienne Licht (Eugène Schueller) est « un homme étrange et riche », Roger Verneuil « a pris la tête des affaires et épousé sa fille » et Morland « obtenu le trône de France ». le pacte des trois mousquetaires François Dalle, André Bettencourt, François Mitterrand et Pierre de Bénouville, tous collaborateurs d'Eugène Schueller chez L'Oréal, est d'ailleurs repris dans l'enquête «  En bande organisée : Mitterrand, le pacte secret » que Sébastien le Fol vient de publier chez Albin Michel.

Dans la IV° république de René Coty, la romancière Sidonie Porel règne sur le Paris intellectuel et artistique et préside l'académie Goncourt. Son oeuvre est aussi connue que sa vie personnelle méconnue … Gabrielle Valoria, fille d'un ex de Sidonie, incitée par Léon Drameille à enquêter sur le passé de la reine des lettres, la convainc de lui confier la rédaction de sa « biographie autorisée ».

L'enquête débute et nous plonge dans le monde littéraire des années cinquante où croassent et grenouillent résistants et collaborateurs et se préparent les carrières politiques sponsorisées par des investisseurs qui ont souvent largement profités de l'occupation, comme Etienne Licht.

Nicolas d'Estienne d'Orves, exécuteur testamentaire de Lucien Rubatet, possède deux inédits de l'écrivain collaborationniste (son journal d'après guerre et le roman La Lutte finale) qui lui fournissent les acteurs de la tragédie, Paul Morand, René de Chambrun et son épouse (fille de Pierre Laval), Jacques Benoist-Méchin, Arletty, Jean Cocteau, Louise de Vilmorin, etc. et peignent des décors parfois aussi glauques que ceux du Marcel Proust de Sodome et Gomorrhe .

Le romancier maitrise (malgré de vénielles incohérences) les règles du mélodrame où l'ambition (mais Mitterrand n'était pas ministre de février 1955 à janvier 1956), l'amour, l'argent (d'où Léon sort il son fric ?), les secrets de famille (comment un enfant né de père inconnu est il inscrit à l'état civil sous le nom paternel ?) et les crimes de Big Pharma forment un cocktail sanglant mais, comme dans ses précédents romans, rate la conclusion (à mon humble avis la dernière partie « l'ombre » n'éclaire pas grand chose) d'une intrigue qui dévoile les connivences éditoriales et les ombres de l'Oréal.

Ce roman apprend beaucoup sur le retour en grâce des maudits et la lecture est aiguillonnée par le jeu des devinettes … Ramon Fernandez a-t-il inspiré Enrique Valoria ?

PS : A noter l'anachronisme (page 186) évoquant l'ORTF (créée le 27 juin 1964) et la rupture Morland (Mitterand) Jacqueline Huet (présentatrice)… mais l'auteur né en 1974, n'a pas vu la naissance d'Oscar rejoignant en 1964 le trio Rémi, Toto, Fanfan (RTF) dans « Bonne nuit les petits » et est donc pardonnable !

PS : Les fidélités successives :
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          800
L'auteur, à travers cette fresque historique et sociale , nous plonge dans la France de l'après guerre, dans les années 50.
Il met en scène , entre réalité et fiction, à l'aide d'une solide documentation, un Paris complexe, trouble pour le moins....... à travers les nombreuses pistes de recherche de Gabrielle Valoria , fille d'un collaborateur exécuté à la Libération sous ses yeux, qui (par manque d'argent ) doit écrire la première biographie d'une célèbre romancière :Sidonie Porel.
Est- elle une grande amoureuse ?
Une manipulatrice ? Une Séductrice invétérée,? Une menteuse ? Une imposture littéraire ?

Toute une kyrielle d'individus grouillent au sein de troquets clandestins, anciens collabos qui se cachent, prisonniers de leur passé, sur leur garde, aux aguets,arrangements , manipulations, les vampires flamboyants d'une époque morose, un monde parallèle, et ses repaires , bars et cabarets infâmes, silhouettes louches qui rôdent , arrangements de toute sorte.........

L'auteur dénonce les zones d'ombre, les non - dits, les mensonges, les manipulations, le cynisme, les profiteurs du système , les arrangements hâtifs avec L'Histoire .


Le monde littéraire n'est pas épargné, les tricheurs, menteurs, jaloux , perfides ne sont pas oubliés , les changements d'alliance, les coteries , les codes secrets qui régissent les prix littéraires, piètre tableau........

Nous croisons Louis-Aragon, Armand-Salacrou, Beauvoir, Jean-Paulhan, Roland-Dorgeles, Martine Carole, Tino -Rossi et même Fernandel ..


Gabrielle est l'outil de vengeances qui ne sont pas les siennes face aux écrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons qui tous cachent un secret qui tue .
Les rebondissements les coups de théâtre , les jeux dangereux , les images mensongères et biaisées ne manquent pas.
Un tableau trouble , glauque où il est difficile d'y voir clair ........
Quelques pages magnifiques vouées à la création littéraire éclairent cet ouvrage !

C'est une fresque historique et sociale d'ampleur , bien documentée, qui montre que le passé rattrape toujours les êtres et que les guerres ne se terminent jamais , un éminent
pavé romanesque où l'on croise les grandes figures du Paris intellectuel et artistique de ces années- là .
Un récit que j'ai failli abandonner , en cause : de trop nombreux personnages, je suis allée jusqu'au bout , une fin réussie ......ouf!
Je ne connais pas l'auteur .
Commenter  J’apprécie          577
Je viens de vivre un de ces merveilleux moments de lecture, où, la dernière page tournée,  le dernier point posé en bout de ligne de l'épilogue, n'efface pas le sentiment de bonheur d'avoir été emporté par un formidable roman.
Que dire d'un livre de plus de 500 pages quand il vous happe comme ce fut le cas avec La gloire des maudits ?
D'abord, parler du sujet ?
Oui, mais alors, le strict minimum, parce que, comme je le dis toujours, c'est au lecteur d'en découvrir l'essence.
Milieu des années 50, Gabrielle, jeune femme qui approche de la trentaine, élève seule son jeune frère. Elle trouve devant sa porte, sous le paillasson, une lettre. Un inconnu se dévoile. D'autres missives suivront toutes plus intrigantes les unes que les autres et, un jour, l'homme se présente, il a besoin de l'aide de Gabrielle. Besoin qu'elle entre en contact avec Sidonie Porel, présidente de l'académie Goncourt, femme mystérieuse, adulée et courtisée...
Pourquoi ?
Je ne vous en dirai pas plus.
Voyage au coeur de l'après-guerre, au milieu de gens qui ont plus collaboré que résisté, qui ne regrette rien, d'opportunistes de tous bords. Voyage au coeur du mensonge. Histoires d'hommes et surtout histoires de femmes. Histoires d'amours qui s'emmêlent. Histoires de gens qui s'aiment ou se détestent. Histoires de gens qui se cachent.
Telle une espionne, Gabrielle va nous entrainer dans les méandres d'une enquête à rebondissements.
Jusqu'à ces fameuses révélations, que l'on n'attend pas, que l'on n'attend plus, qui nous laissent pantois.
Je ne connaissais pas la plume de Nicolas d'Estienne d'Orves, je me suis régalé de la découvrir.


Commenter  J’apprécie          341
🎶 Douce France 🎶 ... de l'après-guerre...

Quel plaisir de retrouver une solide intrigue romanesque sur fond historique, après une période de nombreuses lectures contemporaines (souvent auto centrées sur le vécu, réel ou transposé, de leur auteur).

Nicolas d'Estienne d'Orves nous entraîne dans les remugles de la Seconde Guerre mondiale (thème de prédilection, semble-t-y-il), de l'Occupation et de la collaboration française, dans un livre à double intrigue sur le thème de la mystification, de la trahison et de la vengeance.
Et l'originalité est de situer les faits sur une spoliation de création littéraire, introduisant dans son propos des personnages réels du temps.

Avec une efficacité narrative affirmée, l'auteur construit une embrouille carrément improbable de secrets et scandales mais se fait le chroniqueur documenté d'une époque, nous immergeant dans la société reconstruite sur les mensonges des uns et les ressentiments des autres. À la façon des poupées russes, on passe des milieux intellectuels corsetés de bienséance et jalousie, aux bas-fonds des bars interlopes où se croisent des fantômes troubles au passé et présent ambigus. On sent derrière la plume, la jubilation d'un auteur embarqué par ses personnages qu'il peine à maîtriser!

D'inspiration historique, le propos tourne rapidement au thriller suranné, façon film noir des années 50, avec des rebondissements un peu tirés par les cheveux. En dépit de ces incohérences et grosses ficelles, le tout se tient en équilibre et les sommets de romanesque sont atteints en point d'orgue.

Et si on en accepte le principe, cette enquête en moralité se suit avec plaisir et addiction.
Commenter  J’apprécie          280
Totalement addictif ! Ce roman reçu dans le cadre de ma participation au Prix du Roman Fnac m'a scotchée à mon fauteuil pendant de longues heures. Au point que j'ai été tout étonnée de ne pas le voir figurer dans la liste des 30 sélectionnés. Et encore plus étonnée de la relative discrétion qui a accompagné sa parution. Noyé dans une rentrée littéraire particulièrement riche ? Pourtant, même si je n'avais rien lu de lui jusque-là, l'auteur est connu... Les mystères des critiques et des lecteurs sont décidément déconcertants. A moins que le propos du livre qui révèle des dessous pas très reluisants du milieu littéraire français pendant l'occupation en ait froissé quelques-uns...

Quoi qu'il en soit, La gloire des maudits est un roman captivant et audacieux qui explore une période de l'Histoire longtemps évitée. Autant la guerre, l'occupation et la libération ont inspiré (et continuent d'ailleurs) les écrivains, autant l'après-guerre est souvent à peine effleuré. Nicolas d'Estienne d'Orves choisit le milieu des années 50, dix ans après les événements qui ont dévasté le monde. L'épuration et les procès des collabos ne sont plus que des souvenirs. Des peines ont été purgées, des individus ont repris le cours de leur vie, d'autres sont passés entre les mailles du filet. Les personnages sur lesquels s'appuie l'auteur sont tous plus gris que blancs ou noirs. A commencer par Gabrielle Valoria, son héroïne principale. Fille adolescente d'un collaborateur mondain sous l'occupation, elle a assisté à son exécution. Et peine à conjuguer son futur quand son présent demeure lesté d'un passé compliqué. Surtout quand d'anciennes relations refont surface et qu'il faut bien trouver de l'argent pour vivre dans le grand appartement familial où elle cohabite désormais avec son jeune frère. Lorsqu'un homme la charge d'une enquête sur Sidonie Porel, la grande romancière, elle se laisse convaincre par la promesse d'une coquette rémunération et s'introduit dans l'univers de cette femme au prétexte d'écrire sa biographie. Les mystères qui entourent Sidonie Porel, les mensonges sur lesquels elle a bâti sa vie se confondent avec ceux de la grande Histoire dont les zones d'ombres ont favorisé les impostures et les traitrises.

Ce sont bien les zones grises qu'explore Nicolas d'Estienne d'Orves. Les arrangements avec la vérité, le cynisme de ceux qui ont profité sans vergogne des différentes situations auxquelles ils ont été confrontés. le milieu de l'édition n'est pas épargné et certaines oreilles ont dû beaucoup siffler à la lecture de quelques passages (l'épisode de la réception dans les jardins de Gallimard où se pressent des plumes qui n'ont pas toujours été du côté des vainqueurs est absolument savoureux). Il parvient à montrer à la fois la facilité avec laquelle certains ont tourné la page (et casaque) et la difficulté de faire toute la lumière sur ces temps dont le trouble perdure, parfois volontairement.

Je me suis régalée. J'ai apprécié le parti-pris de l'auteur qui n'hésite pas à montrer ce que l'on préfère taire en général. Loin des héros célébrés ou des salauds vilipendés, on est ici au plus proche de l'opportuniste ou du collabo passif rendu compréhensible par une bonne dose de romanesque et un fil narratif qui ne s'interdit rien. Salutaire !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          140


critiques presse (2)
Culturebox
15 novembre 2017
Pour son nouveau roman, "La Gloire des maudits" (Albin Michel), l’écrivain et journaliste Nicolas d'Estienne d'Orves se penche sur les années de l’après Seconde guerre mondiale.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeFigaro
15 septembre 2017
Une belle reconstitution de la France d'après-guerre et du Paris littéraire.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Sidonie pose une main affectueuse sur celle du vieil éditeur.

~ Je sais surtout que tu adorerais chiper à Plon l'une de ses plus belles prises...

Gallimard se renfonce dans son siège, le sourire malin.

- J'avoue que je n'ai toujours pas digéré le coup de De Gaulle...

Après une heure de silence, Gabrielle tente une première incursion :

- Que s'est-il passé avec de Gaulle ?

Gallimard s'apprête à répondre, mais Sidonie rebondit, sans tenir compte de Gabrielle :

- Tu lui avais fait une superbe avance pour ses Mémoires de guerre...

Gallimard tente de rester évasif :

- Oh... si peu...

- Tout de même, cent vingt millions de francs !

L'éditeur se redresse, un peu gêné.

- Tu sais toujours tout, Sidonie.

- C'est surtout moi qui ai expliqué à Plon comment convaincre le Général.

- En jouant sur sa vanité, je sais. La meilleure des tactiques.

Pour la première fois, Sidonie se tourne vers Gabrielle, comme dans ces repas de famille où l'on adresse parfois la parole aux enfants :

- Plon était déjà l'éditeur de Churchill, de Gaulle a donc voulu le battre sur son propre terrain.

- Dont acte, dit Gallimard. Le livre a eu un succès colossal. C'est peut-être la seule fois où le «soldat de Plon» a battu le vieux bouledogue.
Commenter  J’apprécie          280
Certains ont trop payé, quand d'autres, bien plus coupables, sont passés entre les gouttes.

Limousin n'aime pas le raisonnement.

- Si c'est ainsi que tu vois les choses..., dit-il d'une voix sombre.

- Il y a eu trop d'injustices, Jean ! Rappelle-toi ce procureur qui a exigé ta tête, à la Libération. Deux ans plus tôt, le même homme faisait condamner des résistants à la peine capitale avec la même fougue, la même conviction, dans les mêmes tribunaux...

Limousin n'est aucunement convaincu : voilà tant d’années qu'il souffre de ces iniquités. ..

- Tu crois que j’ai oublié tout ça ? maugrée-t-il, en se hissant sur la berge pour s’allonger sur les pavés tièdes.
Commenter  J’apprécie          280
"Elle est fascinée par ce qu'elle a sous les yeux: un concentré des lettres françaises contemporaines.
Toute une petite cour qui singe la sympathie, s'ébroue, glougloute, champagne en main.
Les cocktails de Gallimard sont les raouts les plus courus de l'édition et beaucoup se " damneraient" pour en être .
Est - ce bien "Françoise Sagan "qui remplit le verre de "Roger Nimier " avant de laisser tomber la bouteille sur la pelouse dans un éclat de rire ?
Et ce regard torve n'est - ce pas celui de "Jean- Paul Sartre"?
Et le vieux "François Mauriac "là- bas? Voûté comme un robinet"?
Commenter  J’apprécie          211
Le romancier est l'égal de Dieu. Il a droit de vie et de mort il bénit et damne. Il peut surtout changer d'avis, retourner une situation, sauver in extremis, tuer un héros et glorifier un traître : c'est prodigieux ! ce qui est merveilleux voyez-vous, c'est de donner à voir. Peu à peu, le lecteur oublie qu'il a des mots devant les yeux, des lettres, des signes de ponctuation. Il oublie qu’il tient un livre. Ses sens deviennent le réceptacle d'un monde parallèle qui l'entoure comme une aura. Bientôt il voit mes personnages, il entend leurs voix, il sent leur haleine, la sueur de leur corps. Il entre dans cette hypnose qui existe depuis l’aube des temps ; aux premiers âges, à la veillée, des conteurs ravissaient leur auditoire, assis en rond au coin du feu. Ils les ravissaient au sens premier du terme : ils les volaient à eux-mêmes, ils lest dérobaient, ils leur faisaient entrevoir une autre réalité. Les religions n’ont fait qu’exploiter ce filon : elles ont inventé des dieux pour donner vie aux choses. Les grands textes fondateurs sont des romans en germe et la Bible n'est rien d'autre qu'un fabuleux livre d'images. (Page 233)
Commenter  J’apprécie          10
"Ce sont des "vaincus".....se dit-elle encore en tournant les yeux vers une console de marbre couverte de photographies...
Gabrielle comprend que la maîtresse de maison est fière d'exhiber ses " amitiés maléfiques ".
Tout sourire, elle y est aux bras du maréchal Pétain, de Goebbels,de Goering, de Mussolini, et même pendue au cou d'Hitler sur le perron du Festpielhaus de Bayreuth, en 1939.....".
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Nicolas d' Estienne d'Orves (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas d' Estienne d'Orves
Les passionnés de cinéma ont en mémoire le visage et la gouaille d'Arletty avec sa célèbre réplique : « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ??? »… Se mettant dans la peau de Garance, l'héroïne des « Enfants du Paradis », Nicolas d'Estienne d'Orves nous raconte Arletty, dans l'ombre et dans la lumière.Coup de coeur Web TV Culture !
Retrouvez l'émission intégrale sur https://www.web-tv-culture.com/
autres livres classés : milieu littéraireVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (228) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}