![]() |
Et j'atteignis la page 816, perplexe, avec un 'déjà' au bout de mes lèvres alors que pourtant je ne l'avais pas dévoré... Je crois qu'avec Les Maia j'ai découvert le sens du mot littérature et c'est là toute la différence avec certains ouvrages plus récents qui alignent les mots et captivent le lecteur par des artifices et du suspense plus que par l'enchaînement plus ou moins esthétique (ou artistique) de leurs phrases. Il ne se passe rien ou pas grand chose, la saga se limite au grand-père et à son petit-fils, et on prend le temps de les accompagner et tout cela est plaisant et fort agréable sans céder au contenu car intrigue et rebondissement il y a. Comme disait Flaubert: ''Les oeuvres les plus belles sont celles où il y a le moins de matière''. Lisez-le, lisez-le, lisez-le ! En passant, vous découvrirez un Portugal que vous ne soupçonnez pas. * et encore, il ne s'agit que d'une traduction! |