Trois courts textes, ou plutôt trois ébauches pour le New Yorker, pas plus de cinquante pages, c’est tout ce que Mitchell, frappé par une persistante aphasie littéraire, aura écrit en trente ans. Le premier texte consacré à New York mélange autobiographie, topographie et dérive urbaine et vire pour ainsi dire à la Psychogeographie sans le savoir… il est magnifique. Les deux autres textes où Mitchell se souvient de son enfance en Caroline du Nord sont quant à eux plus que magnifiques… ils sont splendides ! Superbe description de la nature et du Sud plus ou moins profond, phrases charnues qui s’autorisent longueur, scansion et répétition. Lisant tout cela (un tout cela trop court), on en viendrai presque à espérer que d’autres inédits de l’animal viennent à réémerger comme par miracle (on parle d’un journal intime)
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