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Le Cherche midi

Maison d`édition française fondée en 1978, les éditions Le Cherche midi publient des ouvrages de littérature française et étrangère, de la poésie, des œuvres dans le domaine de l`humour, des documents, des beaux-livres et livres pratiques. La maison d`édition collabore avec de nombreuses associations comme Amnesty International, la Ligue des droits de l`homme, la Licra ou encore la Fondation Abbé Pierre.

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Collections de Le Cherche midi



Dernières critiques
Beignets de tomates vertes

Dans les années 80, en Alabama, une femme au foyer qui s’ennuie et déprime se lie d’amitié avec une adorable et dynamique pensionnaire d’une maison de retraite de 86 ans. Tous les dimanches, elle l’écoute avec passion raconter l’histoire des habitants de la petite ville de Wistle Stop et, grâce à la vieille dame, retrouve goût à la vie.



C’est donc toute une communauté qui prend vie sous nos yeux, depuis les années 20 jusqu’aux années 80 à travers ce récit mais aussi la gazette tenue fidèlement et avec humour par la postière de la ville, et des témoignages d’autres protagonistes de l’histoire. On passe ainsi du passé au présent, c’est un peu déconcertant au début mais on s’y retrouve très vite.



Il y a dans certaines pages une atmosphère à la Steinbeck quand sont abordées les difficultés des populations à l’époque de la grande dépression. Il est aussi question de racisme, de violences à l’égard des femmes, des sujets graves mais jamais plombants et toujours traités avec justesse. Une galerie de personnages bien campés, blancs et noirs mélangés. Il y a aussi un personnage de jeune femme au caractère bien trempé, émancipée et féministe avant l’heure, plutôt moderne pour le Sud profond des États Unis dans ces années 20 !



La 4 e de couverture décrit très justement le roman comme « Une chronique nostalgique, tendre et vibrante, pleine de saveurs et d’humour ». C’est en effet à la fois drôle et émouvant , très vivant, plein d’odeurs et de couleurs, et on retrouve avec plaisir l’atmosphère du Wistle Stop Café.
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Sous les feux d'artifice

Voilà un ouvrage qui mêle avec bonheur histoire et fiction. Pour la première il fait resurgir de l’oubli, et pour moi de l’ignorance, un épisode étonnant de la guerre de sécession qui s’est déroulé en rade de Cherbourg en 1864. Un navire confédéré venu pour réparation y fût pris à parti et coulé par un navire yankee dépêché à cette fin des Pays-Bas où il faisait escale. J’y ai également redécouvert cet empire fantoche que Napoléon III avait imaginé à la hâte et sans conviction, pour le Mexique. On suit le tragique désenchantement de Charlotte de Habsbourg promue impératrice ex-nihilo et dont l’empereur de mari fût fusillé sans façon une fois la plaisanterie finie. Pour la fiction c’est une intrigue où suspens et romantisme s’allient agréablement avec légèreté, sans se prendre trop au sérieux. Au coté d’un journaliste, Théodore Coupet, venu couvrir l’inauguration du tout nouveau casino, qui hasard, a lieu le jour du combat naval, on y découvre les prémices des temps modernes, les chemins de fer, l’aristocratie finissante oscillant entre insouciance et désillusion. L’occasion faisant le larron Théodore Coupet échafaude un audacieux stratagème afin de sauver et sa carrière de l’ornière et une belle et désespérée aristocrate dont le mari, ruiné au jeu est allé fuir d’abyssales dettes en s’abîmant dans le fiasco mexicain. C’est bien mené et le style plaisant. Bien sûr les personnages auraient pu être plus fouillés, bien sûr il doit y avoir quelques entorses à la réalité.

Ca finit bien. Ou mal. C’est selon le point de vue, toujours entre insouciance et désillusion que de part et d’autre de l’Atlantique les feux d’artifices ne parviennent à masquer. Mais pour moi, lecteur confortablement installé, ce fut quelques belles soirées de lecture.

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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Guille est un petit garçon sensible, rêveur, qui garde le sourire et la joie de vivre malgré une situation familiale assez complexe. De plus, il voue une fascination sans borne à Mary Poppins, ce qui finit par interpeller sa nouvelle institutrice et la psychologue de l’école.



Mais, que se cache-t-il derrière cette apparente légèreté, derrière cette passion sans faille ? Quel secret “bien gardé” plane sur cette famille ? Derrière toute cette imagination débordante et ces beaux sourires ?



J’ai été happée par cette histoire. Il fallait que j’en découvre le fin mot… Et ce n’est pas tant la révélation de ce “secret” qui importe (ce dernier étant assez “simple” à deviner), mais plutôt la manière d’y parvenir. Le chemin qui nous est conté et les thèmes qui sont abordés en route. C’est donc une jolie histoire, mélancolique et émouvante, mais tout en douceur et en nuances. Un de ces récits où les émotions et les personnages ont leur importance, où tout n’est pas tout blanc ou tout noir. Où des sourires et des airs renfrognés servent seulement à masquer une immense tristesse.



C’est un roman choral, qui donne tour à tour la parole aux différents protagonistes, et l’on suit ainsi l’histoire en fonction de leur point de vue. Les chapitres sont assez courts et la lecture fluide et rythmée. Difficile donc de reposer ce roman sans enchaîner sur le chapitre suivant, et ainsi de suite…



Petit bémol, jusqu’à ce que je lise que Guille est un enfant de 9 ans, je pensais qu’il était plus jeune, peut-être 6 ou 7 ans, aux vues de sa manière de s’exprimer et de penser…



Challenge Multi-Défis 2023
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