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3.74/5 (sur 1731 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Argenteuil, Val d'Oise , le 31/08/1971
Biographie :

Après une hypokhâgne et une maîtrise d'Histoire à Paris IV, il est pigiste dans diverses rédactions parisiennes (France-Soir, Gala, L'Express).

En 1996, il entre au ministère des Affaires étrangères qui l'affecte aux Etats-Unis, où il passe dix ans (New York, Los Angeles, Palm Springs) puis en Inde, à New Delhi. A son retour, il passe deux ans et demi à Lisbonne avant de s'installer en Bourgogne, où il réside aujourd'hui.

Afin que son patronyme n'influence pas les éditeurs, il signe son premier roman Antoine Jasper et l'envoie par la poste, depuis Los Angeles, où il vit à l'époque. Sylvie Genevoix, alors éditrice à Albin Michel, est la première à le contacter.

Son troisième roman, Les gens sont les gens, paru en 2013, est sélectionné pour le Prix Orange du Livre. Les droits sont optionnés pour le cinéma, tout comme ceux des "Perles noires de Jackie O." et d'"Amuse-bouche".

Il envoie "Le Chien de Madame Halberstadt" aux éditeurs par la poste, sous le nom de Baptiste Roy. Quatre d'entre eux se montrent intéressés, dont le Tripode, qui le publie en 2019 avec un certain succès (17 000 exemplaires écoulés).

Son huitième roman, "Clara lit Proust" (également envoyé par la poste) est publié par Gallimard, dans la collection blanche, en septembre 2022. Fin janvier 2023, plus de 30 000 exemplaires sont écoulés et sept traductions en cours (Italie, Allemagne, Espagne, Brésil, Grèce, Roumanie, Bulgarie).


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Source : www.cherche-midi.com
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À la lecture de ces pages, quelque chose d’un peu magique s’est passé qui, pour la première fois, lui a laissé penser que les livres pouvaient être meilleurs que la vie.
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Marcel [Proust] n’a pas son pareil pour réconforter son lecteur esseulé. D’abord en le rendant plus intelligent, ce qui n’est pas rien, et aussi en lui faisant réaliser que l’amour n’existe pas, qu’il n’est qu’une fabrication de notre cerveau en réponse à notre frustration existentielle, à notre terreur de l’abandon, que la personne qu’on croit aimer n’a rien à voir avec qui elle est réellement, on la désire parce qu’elle nous échappe mais que, une fois qu’on l´a, on ne comprend même plus ce qui nous la faisait désirer, qu’on est de toute façon irrémissiblement seul, et qu’ainsi donc, en amour, on ne fait jamais que souffrir le martyre ou s’ennuyer comme un rat mort.
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La profession de croque-mort est à recommander aux personnes déprimées parce qu’être confronté chaque jour au malheur d’autrui est un moyen efficace d’échapper au sien.
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Il avait lui aussi un problème d’odeur corporelle, mais différent de celui de Mlle Gouix. La sienne variait sensiblement au cours de la journée. On attaquait sur une note classique de renfermé(dortoir de classe de neige) pour évoluer vers quelque chose de plus animal (bouc par temps de pluie) et finir en beauté, à partir de 16 heures, sur un bouquet de senteurs généralement en rapport avec la pourriture (mulot décédé dans un coin de cave, tennis d’ado portée sans chaussette en été, cocotte-minute contenant du chou-fleur ouverte au bout de plusieurs semaines).
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Pourquoi les riches en veulent toujours plus ? Ça ne les rendra pas immortels. Surtout qu’on le sait bien, tous les anciens braqueurs vous le diront - et ce sont des gars qui ont brassé des millions d’Euros : le blé, c’est un mensonge qu’on se raconte à soi même. La vrai richesse, on l’a en se promenant en bord de Saône au début de l’automne, en sentant le parfum du forsythia dans l’air du soir, en faisant rire ou frémir un gamin à qui on lit une histoire. C’est dans ces moments là qu’on est vraiment puissant.
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C'était loin d'être une intellectuelle. On lui disait "Homère" et elle pensait "Simpson".
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C’est important, les rêves. Les gens prennent la vie au sérieux, ses contingences, qui les écrasent, qui les enfoncent. Et ils se trompent. Ils se retrouvent tout cabossés à quarante ans… Ce sont nos rêves qu’il faut prendre au sérieux. Nos rêves les plus fous. Eux seuls doivent nous guider.
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Vivants nous oublions l'essentiel . Qu'il faut , tous les jours ,penser à la mort et aimer ceux que l'on aime .
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« Bon, Sabine, je vais vous charger d’une mission très…
–Je m’appelle Sabrine.
–Pardon ?
–Je m’appelle Sabrine, pas Sabine. »
Philippe s’arrêta.
« Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
–C’est pas une histoire, c’est mon nom.
–Depuis quand ?
–Bah, depuis que je suis née.
–Et vous avez attendu tout ce temps pour me le dire ?
–C’est-à-dire que je n’ai jamais eu l’occasion de vous corriger. Vous ne m’appelez jamais par mon prénom. En général, vous ne m’appelez pas. »
Rigaud tombait des nues. Bien sûr qu’il l’appelait par son prénom. Il appelait toujours ses secrétaires par leur prénom… Sabrine, ça n’avait aucun sens, un peu comme s’il lui annonçait qu’il s’appelait Philippre. Sans compter que la pauvre fille avait déjà un patronyme qui ressemblait à un cri de cochon…
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–Il a l’air en forme pour douze ans… Comment il s’appelle ?
Trou. Black-out. Hiver islandais. Impossible de me rappeler le nom de ce chien que j’avais dû entendre deux fois dans la bouche de Mme Halberstadt. Je me souvenais qu’il commençait par C et ressemblait à courgette, mais rien de plus. Un maître hésite rarement quand on lui demande le nom de son chien et comme je voulais qu’elle pense qu’il m’appartenait, j’ai répondu :
–Courgette.
–Courgette ?
–Oui.
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