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Alicia vient de perdre sa grand-mère Alice.

Ce moment éprouvant est encore plus difficile pour elle, car Alice était son pilier familial, n'ayant plus qu'elle depuis le décès tragique de ses parents.

Et comme la vie est pleine de surprises, Alexandre son premier amour réapparaît dans sa vie au moment le plus sombre de celle-ci.



Quand un drame se mêle au bonheur, Alicia se sent perdue.

A-t-elle droit d'être heureuse dans ce moment de deuil?

Et comme la vie peut prendre de drôles de chemins, elle découvre en vidant la maison familiale des secrets oubliés depuis longtemps, qui lui permettront de mieux connaître son histoire et celle de ses aïeuls.



Un roman à double temporalité, entre une histoire d'amour d'aujourd'hui et d'autres de la seconde guerre mondiale.

Un voyage dans le siècle dernier et dans les paysages bretons, des embruns de bord de mer, des contes celtiques au fin fond de la forêt magique de Brocéliande.



L'auteure est douée d'une plume poétique, qui rend la lecture forte en émotion. Les personnages sont attachants, et j'ai vibré pour eux. Comme à mon habitude, j'ai eu une préférence pour l'histoire se déroulant dans le passé



Quand nous pensons être dans les ténèbres, il suffit d'une rencontre pour que la lumière rejaillisse.
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J'ai choisi ce livre à cause du titre, et je ne regrette pas mon choix . (ouf).

Un début classique avec une quinqua que son mari abandonne comme une vieille chaussette pour une femme plus jeune, qui pourrait baisser la tête et subir sans rien faire ni ne rien dire mais cela ne sera pas le cas. Ce roman plaira aux féministes et à toutes celles qui pensent que la vengeance est un plat qui se mange froid. J'aurais juste aimé un peu moins de références aux faits divers et au cinéma et une fin plus réaliste judiciairement mais nous sommes dans une fable féministe.

L’histoire se déroule dans un petit village breton. J’ai beaucoup aimé les descriptions des paysages, dont la justesse des mots nous imprègne de la beauté et de l’ambiance.

L’histoire concerne une jeune étudiante endeuillée par la perte de sa grand-mère. L’auteur traite le sujet avec pudeur et véracité, ce qui nous entraîne dans les abîmes de la tristesse provoquée par une perte si importante aux yeux de notre héroïne.

L’histoire parle des femmes, dans leur fragilité, dans leur maternité (arrachée pour certaines, offerte pour d'autres), dans leur force et solidarité et ce sur plusieurs générations, ce qui donne le rythme et le suspense du livre.

L’histoire nous parle de sororité, de soutien et d’amitié sincère à travers des personnages hauts en couleur : Alice, simple et presque effacée mais qui sait (avec quelque exercice de sophrologie) se prendre en main ; Laurène, sa meilleure amie, pétillante et pragmatique, apporte une bulle d’oxygène à notre héroïne et aussi à nous, lecteurs ; Enfin, Alexandre nous inonde de la légèreté nécessaire à ce roman abordant des thèmes très lourds.

Enfin, l’histoire parle d’Histoire, avec ses parallèles à la Seconde Guerre mondiale traités avec pudeur. L’auteur arrive même à mettre de la poésie dans les hommages rendus, et je l’en remercie !

Bref, pour un premier livre, l’auteur traite des sujets profonds voire douloureux avec pudeur et justesse. Isabelle Fontaine a su mélanger les saveurs pour rendre ce livre ni trop léger ni trop dur. À cela s’ajoute un vocabulaire bien choisi qui rend la plume agréable. Bravo !