Les éditions Gaïa sont une maison d`édition française créée en 1991 spécialisée dans la littérature scandinave, la littérature serbo-croate, éditant également un domaine français en développement et quelques incursions en littérature anglophone. La mission de la maison est de faire "des romans qui font voyager, dans le monde comme dans la tête, de grandes sagas, des personnages que l’on peut prendre le temps de connaître, d’apprivoiser, de suivre tout au long de leurs aventures"
J'ai vu et entendu récemment sur les réseaux sociaux de bons avis concernant ce récit, j'ai tout de suite été intrigué par le titre et par le sujet, cela m'a un peu fait pensé mais de loin à Paola Barbato "A mains nues" ou dans ce récit il est question d'un jeune homme qui est kidnappé pour une sorte de trafic.
En cherchant ce livre à la bibliothèque j'ai été surprise car il ne s'agit pas ici d'une nouveauté et le livre que j'ai emprunté à des pages roses, ce qui ne se fait plus depuis un petit temps, cela n'a pas gêné ma lecture mais cela fait tout de même un grand contraste avec le sujet du récit.
Autre point positif à mes yeux, je cherche de plus en plus à diversifié mes lectures, de par les auteurs, leurs nationalités ou le cadre ou se déroule le récit, ici celui-ci se passe en Lituanie et je ne pense pas avoir croisé beaucoup de livre ayant pour cadre ce pays.
Dans ce récit nous faisons tout d'abord la connaissance d'une famille composé d'une mère et ces deux filles , celle-ci ne roule pas sur l'or et des voisins laissent entendre à la plus jeune fille qu'ils partent en Suède et que la vie serai plus facile pour celle-ci si elle le souhaite, mais elle ne doit pas en parler à sa mère et venir dans leur voiture un certain jour à une heure précise.
La jeune fille accepte car on lui promet un emploi de serveuse en Suède, mais rapidement, ses voisins changent de ton avec elle et le périple de leur voyage commence, rapidement ils font comprendre également à la jeune fille qu'elle doit remboursé les frais engendrés.
Le piège se referme et les papiers de la jeune fille sont confisqué, de même elle ne connait pas la langue donc elle peut difficilement demandé de l'aide.
Les premières scènes sont d'ailleurs très difficiles à lire, car elle ne va pas être épargné et par la suite non plus.
Un roman très noir, mais nécessaire à mes yeux car malheureusement ce type de situation se produit toujours actuellement et sur tous les continents.
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Même si les 20 premiers % ont pu être plus qu’anxiogènes de par son réalisme, je dois avouer que tout est (trop) rapidement tombé, amenant à une histoire remplie de répétitions, de facilités faisant perdre malheureusement en crédibilité.
Je dois même avouer que j’ai clairement terminé ma lecture en diagonale..
C’est dommage car l’histoire avait un réel potentiel de par le sujet abordé.
Cependant j’ai comme l’impression que l’autrice a débuté son roman avec énormément de dureté, une plume dure et crue, apportant ce côté glauque, et anxiogène à l’histoire, jusqu’à arriver à une scène d’une immense violence.
Et puis à partir de là, tout retombe petit à petit, comme si l’autrice avait changé d’avis, changé de processus d’écriture sans reprendre le début, créant alors un immense contraste entre les 20 premiers % et tout le reste.
J’ai alors trouvé que le quotidien des personnages était extrêmement répétitif, ce qui peut être le cas dans la vrai vie, je ne dis pas le contraire, mais ici cela rendait la lecture de moins en moins intéressante, voire presque laçant tant il ne se passe « rien » et ne sachant plus vraiment où l’autrice veut amener ses personnages.
Et puis, plus on avance dans ce roman, plus il y a de facilités, avec des personnages à l’immense bonté et bienveillance qui apparaissent (de nulle part) dans ce monde sordide. Et puis tout s’enchaîne grâce à CE personnage qui change le quotidien de toutes.
Enfin bref, je ressors de cette lecture plus que déçue.
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Ce roman raconte l'incroyable parcours d'Adah, jeune Nigériane qui décide de partir vivre en Angleterre et de devenir écrivain.
Un parcours semé d'embûches, de détours, d'impasses, de découragements, mais qui révèle une femme prodigieusement forte, opiniâtre, patiente et courageuse.
Un mariage (malheureux), les conventions sociales, qu'elles soient de culture nigériane ou anglaise, les difficultés financières (la dèche), les nombreuses grossesses, les préjugés, tous les obstacles du quotidien, Adah les surmontera avec détermination.
Buchi Emecheta ayant eu un parcours similaire, il est fort probable que ce roman s'inspire de ce qu'a vécu l'autrice. Et cela se sent.
Par contre, je m'interroge sur le choix de la traduction française du titre.
En anglais, "Second-class citizen" ne marque évidemment pas le genre mais le titre français n'aurait-il pas dû être "Citoyenne de seconde zone" ? Petite trahison.
NOTA BENE : "La cité de la dèche", bien qu'écrit avant "Citoyen de seconde zone", raconte la suite du parcours d'Adah.
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