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Hachette Jeunesse [corriger]

Hachette Jeunesse est spécialisée dans l`édition jeunesse. Elle possède plusieurs collections, parmi lesquelles "Mon premier album Hachette", "la Bibliothèque rose", "la Bibliothèque verte", "Le livre de poche jeunesse".

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La Mare au diable

Je voulais lire ce petit livre depuis longtemps. J'avais déjà lu "La Petite Fadette" de George Sand et je l'avais adoré. Ce roman-ci était différent. Plus lent dans l'arrivée de l'intrigue. Il y a beaucoup de descriptions en début et en fin de roman, j'ai trouvé que ça alourdissait l'histoire. À part cela, c'était plaisant, rapide et simple à lire. Il s'agit d'une belle histoire d'amour champêtre. Le thème de l'amour entre un homme plus âgé et une femme très jeune est développé. Quand l'amour est présent, tous les problèmes peuvent être surpassés... Ou du moins, on ose l'espérer.
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Les Malheurs de Sophie

Trigger warnings : maltraitance envers les animaux



J'ai découvert Sophie grâce au dessin animé que je regardais en étant enfant, je voulais donc naturellement découvrir le roman et j'ai craqué pour cette sublime version illustrée.



Tout d'abord, j'ai appris que la malheurs de Sophie mettait en scène les bêtises que la comtesse de Ségur avait faites pendant son enfance et qu'elle racontait à ses petites-filles.



Le lecteur suit donc Sophie à travers ses différentes péripéties et son imagination débordante lorsqu'il s'agit de désobéir à ses parents.



Le texte est simple et compréhensible même s'il utilise un vocabulaire plus soutenu en adéquation avec l'époque.



Les illustrations sont sublimes et permettent au lecteur de vraiment s'immerger dans l'histoire.



C'est un plaisir de retrouver Sophie et ses amis tout au long du récit et surtout d'observer l'évolution de Sophie au fil de ses aventures.



Cependant, j'ai trouvé que les enfants avaient un côté trop mature pour leur âge, ici Sophie vient d'avoir 4 ans et s'exprime déjà comme une adulte. Même pour cette époque, cela ne me semble pas possible. Mais lorsqu'il s'agit de faire des bêtises, Sophie a bien un caractère d'enfant, elle agit avant de réfléchir et lorsqu'elle se rend compte qu'elle a fait quelque chose de mal, il est déjà trop tard.



Je dois également vous mettre en garde car ce roman contient plusieurs scènes où des animaux sont maltraités. Je vous recommande de vous renseigner avant de commencer cette lecture si vous êtes sensible à ce thème.



Comme mentionné, Sophie est une petite fille et elle ne se rend pas compte que ce qu'elle fait est mal sur le moment mais a des remords par la suite. Mais disons que chaque histoire avec des animaux ne s'est pas bien finie.



J'ai pris mon temps pour lire ce roman, un peu comme si je lisais un livre de contes. Malgré tout, je lisais rapidement les différentes histoires (216 pages pour le livre). Les histoires sont assez courtes (en général moins d'une dizaine de pages) et le style d'écriture est grand et aéré.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer une version illustrée pour 16,44 euros ou pour 23,60 francs.



Cette lecture aura été pleine de nostalgie pour ma part et je vais me procurer la suite pour savoir ce qu'il arrive à Sophie et son cousin Paul. J'attribue donc la note de 7 sur 10 à ce livre.



Voilà les amis, j'espère que ce retour vous aura donné envie de découvrir ce classique.



Belle journée et à bientôt !
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Le crime de l'Orient-Express

Les joies du collège et de la maternité… J'ai enfin lu le crime de l'Orient-Express ! Ce n'était pas mon Moby Dick à moi… Traumatisme du héros caméléonien de Woody Allen, Zelig…



***



Tout le monde connaît ce huis clos, le meurtre dans un train, 12 coups de couteau. Poirot, passager – enquêteur, qui interroge successivement les autres voyageurs (auditions fastidieuses… ) avant de tout démêler. Dénouement brillant.



***



Quelques formules assez drôles.



Poirot qui ne comprend rien : « Parfaitement, dit Poirot. Tout cela est merveilleusement lumineux. le meurtrier est un homme d'une très grande force, mais il n'est pas costaud, et d'ailleurs c'est une femme, et par surcroît, c'est un droitier qui est gaucher… »



Poirot qui a tout compris : « Que vous êtes exigeants ! Vous voudriez qu'on vous dise tout en mots d'une seule syllabe ! »



***



Et… deux allusions à Balzac. La première, volontaire, la deuxième, je l'ignore.



La première :

- « Ah ! Il me faudrait la plume de Balzac…., soupira-t-il en montrant de la main l'ensemble du wagon-restaurant. Voilà une scène que j'aimerais décrire !

- C'est une idée intéressante, approuva Poirot.

- Vous êtes bien d'accord ? Je crois que personne ne l'a encore tenté. Et, cependant, quelle matière romanesque nous avons là ! Regardez, tout autour de nous, ces gens de toutes les classes sociales, de toutes les nationalités, de tous les âges. Et, pendant trois jours, ces gens qui ne se connaissent pas le moins du monde se trouvent rassemblés »



La deuxième :

« Seule à une petite table était assise, très droite, l'une des vieilles dames les plus laides qu'il ait jamais vue. Mais sa laideur, pleine de classe, ne provoquait aucune répulsion et, au contraire, fascinait. »



***



Clin d'oeil peut-être involontaire aux vieilles filles, chez Balzac… Dans son Roman Pierrette, Balzac se montre aussi drôle qu'odieux, pour décrire la non moins odieuse Sylvie.

« Depuis l'âge de quinze ans, Sylvie Rogron, habituée à se grimer pour la vente, avait deux masques : la physionomie aimable de la vendeuse, et la physionomie naturelle aux vieilles filles ratatinées. Sa physionomie acquise était d'une mimique merveilleuse : en elle tout souriait, sa voix devenue douce et pateline jetait un charme commercial à la pratique. Sa vraie figure était celle qui s'est montrée entre les deux persiennes entre-bâillées, elle eût fait fuir le plus déterminé des Cosaques de 1815, qui cependant aimaient toute espèce de Françaises. »

(…)

« En voyant toute chance d'établissement perdue pour Sylvie dans la société Tiphaine, le colonel eut une arrière-pensée. Les vieux militaires ont contemplé tant d'horreurs dans tant de pays, tant de cadavres nus grimaçant sur tant de champs de bataille, qu'ils ne s'effraient plus d'aucune physionomie, et Gouraud coucha en joue la fortune de la vieille fille. »



***



Sacré Orient-Express…D'Agatha Christie à Balzac, du cadavre dans un train au plus déterminé des Cosaques de 1815, et aux cadavres nus grimaçant sur tant de champs de bataille… Super voyage…

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