Urban Comics Editions [corriger]

Voilà une série que je voulais découvrir depuis longtemps et j’ai sauté sur l’occasion qu’elle sorte en Nomad pour plonger dans les aventures de ces deux joyeux lurons.

Pendant de la team que forment leurs chers papas, ils vont devoir apprendre à lutter ensemble contre le crime et surtout apprendre à cohabiter. Plus facile à dire qu’à faire surtout avec le fils de Batman. C’est assez fun, bien écrit et l’alchimie entre les deux adolescents mal dégrossis fonctionnent bien. On passe un bon moment de lecture et le coup de jeune dans l’un des duos les plus iconiques de DC fait du bien. Côté univers graphique, c’est propre, maîtrisé et bien exécuté. Le chara-design est top et rend honneur à ce que l’on connaît déjà. Les scènes d’action sont également chorégraphiées avec talent et sont dynamiques et bien dingues comme il faut pour une immersion intense dans ce monde. C’est donc une très bonne lecture que je continuerai avec plaisir en Nomad.

@gail_petite_chose a bien vendu ce comics 😁!

#noussommesles4pourcent

@noussommesles4pourcent



Note T.1 : 5/5.

Depuis mon plongeon dans l’univers des comics -et surtout depuis que j’ai découvert que tous les comics ne parlent pas forcément de super héros-, j’ai eu quelques lectures marquantes. Il y a eu Carbone & Silicium dont je vous ai déjà parlé, mais il y a aussi cette série particulièrement intrigante en deux tomes : The nice house on the lake.



A sa sortie, je l’avais vue passer partout. Absolument partout. Les réseaux sociaux, les publicités, le festival d’Angoulême… Et je suis passée à côté. J’ai donc décidé de me rattraper et j’ai craqué pour les deux tomes. De toute façon, je n’ai jamais été déçue d’un titre sorti chez Urban Comics. Il est maintenant l’heure de vous dire pourquoi vous devez découvrir cette oeuvre.



Dans TNHOTL (c’est trop long sinon!), on suit Walter. On se rend vite compte qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez ce type. Il y a des flashbacks sur des scènes passées mais aussi futures avec des choses pas très joyeuses. Mais revenons au présent. Walter a des amis, qu’il décide un jour d’inviter dans une sublime villa au bord d’un lac. Oui, le nom ne sort pas de nulle-part! Sauf qu’une fois tous ensemble dans ce lieu d’exception, la situation tourne au drame. Un vrai cauchemar qui va mettre notre bande de potes face à des choix pas évidents et qui va surtout les confronter à leur propre nature.



J’ai adoré les graphismes colorés, sanguinolents, dynamiques qui nous plonge directement en enfer. Les supports sont multipliés, emails, lettres, comptes rendus de communication… C’est déstabilisant mais bon-sang, qu’est-ce que j’ai avoir une lecture déroutante, percutante!



Si vous aimez le sang (pas de jugement ok?), les mystères, les enquêtes et surtout les huit-clos qui partent en vrille, TNHOTL est fait pour vous!



La fin ne plaira pas à tout le monde. Il y aura peut-être une suite, peut-être pas. Moi, celle-ci me convient parfaitement car elle m’a laissée bouche bée.


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Il y a trois règles à respecter : 1, la Tranchée pourvoit à tous nos besoins. 2, on ne doit jamais quitter la Tranchée, 3, la Tranchée n'a pas de fin.La Tranchée, c'est là que vit Karl avec ses deux filles Milliken et Mae Mae. Un univers glacé, froid, enneigé et dangereux qui semble cacher bien des secrets et des mystères....L'homme des neiges n'en est pas le moindre.

Jeff Lemire revient au scénario d'un récit dystopique glaçant qui se dévoile lentement, au fil des découvertes de Milliken et Mae Mae qui vont devoir grandir plus vite que prévu. Récit d'initiation, périple familial qui rappelle "La route", Lemire plante un décor surprenant à la Transperceneige pour une narration qui gagne en intensité et en dynamisme jusqu'aux dernières pages, révélatrices.

Cet univers, ébauché par Jeff Lemire comme il le dévoile dans le cahier graphique final, est dessiné par le dessinateur Jock, à l'œuvre dans de nombreux comics: Batman, Green Arrow, Wytches, Hellblazer.. Il réalise un travail immersif, d'abord autour de cette tranchée glacée puis dans des pages plus variées même si le blanc et le bleu restent dominants.

La créativité de Jeff Lemire n'est plus à démontrer. Après "Les éphémères", récit inspiré de son enfance, il révèle ici une histoire tirée d'un rêve récurrent dans lequel il patinait sur une rivière sans fin. C'est comme d'habitude bien fichu, entraînant... Ce Lemire est décidément une valeur sûre.