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Les Liaisons dangereuses

Livre lu il y a de nombreuses années dans mon cursus scolaire mais reste cher à mon cœur.

J’ai beaucoup aimé les personnages, leur noirceur, leurs faiblesses. L’intrigue m’a poussé à toujours vouloir connaître la suite.

L’époque à laquelle se déroule le roman me plaît également énormément. Tout cela contribue à ce que « les liaisons dangereuses » fasse partie de mes livres préférés.
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Les Liaisons dangereuses

Ce roman épistolaire est fabuleux tant sur sa forme que sur le fond. D’ailleurs, forme et fond sont indissociables: seules des lettres peuvent rendre compte de la duplicité des personnages libertins (Vicomte de Valmont et Marquise de Merteuil) où l’on enchaîne par exemple une lettre de la Marquise adressée à Mme de Volanges puis à Valmont, sur le même thème dans la même temporalité. Qu’est-ce qui pourrait mieux traduire la manipulation exercée par ces libertins que les lettres dictées à leurs élèves respectifs, Danceny et Cécile.

Les Liaisons Dangereuses nous font donc découvrir les secrets de l'âme ténébreuse des grands manipulateurs froids et cyniques que sont Valmont et surtout la Marquise de Merteuil. Une admirable lettre confession (lettre 81) de la Marquise expose à Valmont son parcours et sa construction en tant que prédatrice. Elle atteste de toute sa force intellectuelle, de son goût pour la dissimulation et finalement de sa soif d’être affranchie du joug masculin.

Les défis pervers s’entremêlent et se croisent entre ces deux monstres libertins.

Laclos parvient à nous faire croire à l’authenticité de ces lettres par plein d’artifices de dates, de notes, de post-scriptum. C’est parfaitement ordonné et ciselé, tout comme le style qui est loin d’être ampoulé, c’est magistralement écrit. Et aisé pour le lecteur du XXIème siècle.



Roman dénonçant les moeurs libertines d’une partie de la haute société d’avant la Révolution? Roman stigmatisant le paraître et le mensonge? Roman sur la passion? Tout à la fois. Les questions restent sans réponse et c’est parfait ainsi.

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La Princesse de Clèves

C’est quand même bizarre de lire un classique de la littérature française en songeant à un ex-président de la république peu suspect d’être un « littéraire ».

Ce fut le cas avec ce roman dont seul le nom m’était familier et que je m’étais promis de lire lorsque ledit président s’en était plus ou moins moqué. ne serait-ce que pour combler une lacune littéraire de plus.

Cela m’inspire aujourd’hui l’axe me ma critique : le décalage. Je ne ferai pas l’apologie de la langue, c’est tellement grave différent que plein de fois un djeune n’aurait pas la réf.

Alors la meuf, de Claive, elle kiffe un aristo mais comme elle est maquée avec un boloss, un peu cheum, c’est chaud.

Ils s’tournent autour, ont des p’tits crush, ken à droite à gauche comme des dalleux , font des trouples, des quintouples et des cinqouples....

Mais ça pète dans la soie, c’est plein de tiks mais pas en toc...

Les prolos dans tout ca ? Askip y en a pas... Elle s’en balek la Fayotte, avec un blase pareil... pas de problèmes de lové, c’est pas du Cazlab ni du Aloz. Hors de ma vue les Miskine !

OKLM sur leurs canapey, les mythos mettent en PLS les miff des srab.

Le thug de Nemours, veut se la faire yolo comme une tchoin. Quel schlag !

Voilà, puisque ce roman est considéré comme un précurseur de la littérature romantique française, j’ose espérer que ma contribution, à l’instar d’une certaine Aya Nakamura, m’octroiera une place au Panthéon des commentateurs branchés. Y a moyen.

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