AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Lefranq [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières critiques
Dinotopia le royaume perdu

Je suis fan de Dinotopia depuis des années maintenant. J'ai vu X fois (je ne saurais compter) le téléfilm en 3 parties, que j'adore et que je connais par cœur. J'ai aussi vu la suite sous forme de série mais avec des acteurs différents, qui est pas mal. Je suis aussi fan de tout ce qui a attrait aux dinosaures depuis que je suis enfant. Je me rappellerai toujours que mon premier souhait de métier était paléontologue, ce qui en dit long même si ça ne s'est jamais réalisé. C'est resté un rêve.



Bref. J'ai revisionné très récemment le téléfilm et je me suis demandée s'il n'y avait pas un roman à l'origine ou un roman qui en a résulté. Et c'est le cas. Dinotopia est une série de livres illustrés pour enfants écrit par James Gurney, accompagnée de petites nouvelles. Difficilement trouvables malheureusement. Mais il y a une nouvelle en particulier _ enfin, pour moi, c'est un roman au vu du nombre de pages! _, celui d'Alan Dean Foster, Dinotopia Le royaume perdu, que j'ai pu lire en ebook.



L'histoire n'est pas une adaptation du téléfilm, ni de la série. On pourrait dire que les événements du roman se déroulent bien avant ceux du téléfilm. Certains éléments m'y ont fait penser comme la mention de Lee Crabb et Arthur Denison, le père du méchant dans le téléfilm et le père d'une demoiselle-pilote également dans le téléfilm. C'est donc une histoire complétement inédite!



Alors qu'une énorme tempête approche des côtes de Dinotopia, les communautés humaines et dinosauriennes de l'île, vivants en parfaite harmonie, migrent vers l'intérieur des terres. Et personne n'aurait alors imaginé qu'un bateau pirate aurait par miracle accosté dans une baie de l'île, que des pirates donc, en conquérants auraient capturé une famille de Struthiominus ainsi qu'une jeune T-Rex, ne les voyant que comme des animaux qui sortent de l'ordinaire et qui pourraient leur ramener une petite fortune de retour au pays, sous-estimant leur extrême intelligence ainsi que le monde qui les entoure d'une beauté incroyable mais aux nombreux dangers, qui vont vouloir piller les richesses et les ressources de cette nouvelle terre qu'ils pensent faire leur. C'est alors qu'un drôle de groupe se forment pour aller porter secours aux prisonniers et ramener la paix à Dinotopia: deux parents T-Rex prêts à tout pour récupérer leur progéniture, une jeune Struthiominus courageuse qui a pu fuir l'ennemi mais qui n'hésite pas à les affronter de nouveau pour délivrer sa famille, un Protocératops interprète assez peureux qui va aller au devant de ses craintes et qui sera très utile pour que tout le monde puisse communiquer et un jeune humain du nom de Will Denison, un pilote de Skybacks qui a débarqué à Dinotopia avec son père il y a quelques années et dont la vie a radicalement changé depuis...



Le début est assez long et je me suis ennuyée jusqu'aux 70 premières pages. J'avais même pensé abandonner ma lecture mais j'ai bien fait de continuer car c'était génial ensuite! C'est devenu hyper addictif et passionnant, il m'était difficile de lâcher ma liseuse. Quelle aventure! C'était comme si j'y étais, comme si je vivais l'histoire moi-même!



Ce qui est bien, c'est qu'il y a plein de points de vue différents et pas que ceux des humains! Il y a aussi ceux des dinosaures, herbivores et carnivores! Nous sommes donc sur plusieurs fronts, dans la tête de plusieurs personnages. Ce sont d'ailleurs les points de vue des dinosaures qui m'ont le plus plu: T-Rex, Struthiominus, Protocératops, Mégalosaure... C'est varié et plaisant! Et le vrai plus de ce roman, c'est que grâce à lui, je porte désormais un autre regard sur les prédateurs du monde de Dinotopia! En effet, dans le téléfilm, ils ne sont montrés que comme des carnivores assoiffés de chair et de sang, qui ne parlent pas, qui ne paraissent pas très intelligents! Alors que dans le roman, c'est tout le contraire! Ils respectent certains pactes faits avec les humains et autres herbivores, sont doués de conscience, sont intelligents, qui ont leur propre système de communication, qui peuvent s'allier avec d'autres créatures, que ce soit des humains ou des dinosaures herbivores! Pour le coup, ça, c'était une belle surprise!



Autre point intéressant. J'y ai vu plein de messages importants, cachés. J'en ai même fait ma propre interprétation. J'ai fait un gros parallèle avec nos sociétés actuelles, notre monde, notre rapport à la Nature notamment. J'en fais une généralité: les Humains qui veulent absolument tout contrôler que ce soit le monde ou les animaux, qui qui détruisent Mère Nature, qui exploitent, qui dévastent, qui font plus de mal que de bien... qui sous-estiment les êtres vivants de ce monde, ses défenses, ses ressources... Mais pas que! Entre communautés aussi. Nous pouvons tous vivre en parfaite harmonie, qu'on soit de sexe, de nationalité ou d'origine différente! J'ai vraiment été fort sensible à tous ces messages véhiculés dans le roman. Dinotopia, c'est une utopie qui fait rêver.



En bref, c'était trop bien! Impossible de m'arrêter, je suis me suis régalée! C'est très différent de ce que j'imaginais (par rapport au téléfilm) mais ce n'est pas plus mal! Il y a énormément d'action, de messages importants, de surprises. J'ai bien fais de m'accrocher sinon je serai passée à côté d'une excellente lecture!
Commenter  J’apprécie          90
Biggles : La Seconde Guerre mondiale

Cette chronique concerne uniquement le premier roman de cette intégrale, Biggles dans la Baltique



L’aviateur James Bigglesworth, dit Biggles, et ses amis Ginger, Algy et Bertie ont vécus de très nombreuses aventures, durant la Première Guerre Mondiale puis la Seconde Guerre Mondiale, sans oublier des missions effectuées en temps de paix. Créé par William Earl Jones, Biggles vit ses premiers vols en 1932 et ne s’interrompt qu’avec la mort de son auteur en 1968. Entretemps, l’aviateur ne vieillira guère, traversant les bouleversements politiques en restant toujours jeune, tel Buck Danny. Il sera également adapté en bandes dessinées et aura les honneurs d’un long-métrage en 1986.

Typique d’une littérature « pulp » ou populaire, Biggles est un héros, un vrai, qui n’aime pas tuer (sauf en cas d’absolue nécessité) et qui ne souffre d’aucun défaut. Biggles n’aime pas la guerre mais, puisqu’il faut la mener, l’aviateur usera de tout son courage pour défaire l’ennemi. Dans cette aventure, pas beaucoup de subtilité, pas de place pour la réflexion, seule compte l’action et cette dernière s’avère frénétique : combats aériens, attaques diverses, destructions des engins ennemis,…Le roman ne laisse jamais au lecteur le temps de souffler. Un univers forcément très manichéen quoique, parfois, William Earl Jones se laisse tenter par un soupçon d’humanisme en présentant des soldats allemands pas spécialement pressés d’aller mourir pour la patrie.

BIGGLES DANS LA BALTIQUE, en deux cent pages, synthétise tous les rebondissements possibles, toutes les péripéties attendues d’un roman de guerre et d’aventures : Biggles et ses amis défendent une petite île inhabitée, se lancent dans des missions périlleuses (pour ne pas dire suicides), détruisent des dépôts de munitions allemands, volent à l’ennemi son livre de codes secrets, s’emparent d’un avion et reviennent sains et saufs après avoir vaincu, une fois de plus, Von Stalhein, l’as des aviateurs germaniques et, accessoirement, l’éternelle Némésis de Biggles. Qui finira par devenir plus tard son ami. Mais ce sera pour plus tard, bien après la guerre.

A la fin du bouquin, le lecteur - pratiquement lessivé - se demande comment Biggles pourrait accomplir des exploits plus incroyables encore dans le prochain. Nul doute que, magie de la littérature, il y parvienne pourtant. Bref, BIGGLES DANS LA BALTIQUE reste l’assurance d’un divertissement viril des plus plaisants pour quiconque (et surtout les plus jeunes) apprécie un mélange de guerre, d’aventures aériennes et d’espionnage. Biggles c’est un peu l’ancêtre de Bob Morane, James Bond et Buck Danny en un seul personnage, l’archétype du héros invincible et immaculé de la littérature jeunesse militariste et propagandiste du début du XXème siècle. Une vraie « tête brûlée » comme papy toujours prêt à lancer son avion au milieu des coucous pilotés par les adversaires du monde libre. Et, étonnamment (ou pas ?), le tout tient encore très agréablement la route après 80 ans.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          00

{* *}