Les Éditions Allia sont une maison d`édition française créée en 1982 par Gérard Berréby.

Ce recueil de Maupassant s'impose comme un voyage fascinant où pessimisme, réalisme et fantastique s'entremêlent habilement. À travers des récits courts et variés, l'auteur talentueux nous guide avec sa plume acérée à travers les méandres de l'angoisse, de la folie et du fantastique, tout en injectant une dose d'humour noir glaçant.
À travers des nouvelles emblématiques telles que "La chevelure", "La nuit" et "Cocotte", l'œuvre compile une gamme variée d'histoires où l'on savoure la prose énergique et la maîtrise stylistique caractéristiques de Maupassant.
L'auteur nous guide à travers des réflexions audacieuses pour son époque, rejetant les normes morales prudes et interrogeant les conventions sociales.
La modernité et la pertinence intemporelle de Maupassant ressortent à travers ces pages, où son écriture continue de défier les époques.
L'œuvre de Maupassant se révèle ainsi être bien plus qu'une simple compilation de nouvelles. C'est une plongée profonde dans l'âme humaine, où les rires amers se mêlent aux réalités cruelles de la vie. À travers ces pages, le lecteur découvre un Maupassant aux multiples facettes, maîtrisant l'art de narrer des histoires aussi captivantes que dérangeantes, tout en offrant une réflexion subtile sur la condition humaine.
Un recueil incontournable pour ceux en quête d'une exploration audacieuse et nuancée du XIXe siècle à travers les yeux d'un des plus grands écrivains de cette époque.
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La poésie d'Hölderlin n'est pas simple à appréhender dans sa globalité explicite, même, si on sent immédiatement venir, l'influence du romantisme allemand, rêveur, onirique, empreint de mythologie, d'esprit de conte et bien sûr de divin ineffable. En nous transportant dans un voyage au pays de l'âme universelle suprême par les images, les songes, les impressions, l'auteur nous balade aux quatre coins d'une l'Europe mystique idéalisée, des bords du Rhin à la Grèce antique, du Danube à l'île de Patmos, partout, Hölderlin sent le souffle de l'Unique, de la présence transcendantale, sous des formes diverses et paraboliques.
Toute la beauté de la terre, de sa patrie l'Allemagne, comme le domaine des dieux mythologiques, la Grèce, sont l'oeuvre divine, les hommes, les femmes y demeurant, étant guidés dans leur labeur, leur création par la conscience olympienne. Cependant, en observant la nature, l'auteur au fil de ses vers la glorifie, l'admire, usant d'allégories, de métaphores transfigurant les éléments naturels en essence métaphysique sacrée, proche d'une philosophie panthéiste immanente, où tout ce qui nous entoure est déité.
Si pour le poète, la substance est consubstantielle, cela l'incite également quand il évoque l'amour de sa vie disparu, d'en parler dans des termes mystiques sublimés établissant une relation imaginaire lointaine, mais sûrement d'une dévotion salutaire pour lui.
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