Maison d`édition indépendante française, les Editions de Fallois ont été créées en 1987 par Bernard de Fallois, figure du monde de l`édition, connu pour avoir publié des ouvrages inachevées de Proust (Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve) et avoir été à la tête des éditions Hachette et Presses de la Cité. Les Editions de Fallois éditent des auteurs comme Jacqueline de Romilly, Marcel Pagnol, Eric Tabarly ou encore Joël Dicker avec La Vérité sur l`affaire Harry Québert.
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Un de mes livres préferés. J'ai lu ce livre à sa sortie, Joël Dicker n'etait pas encore connu et j'ai ouvert ce livre sans aucune attente. J'ai lu ce livre en un temps record pendant mes soirées d'été et n'ai pas pu décrocher jusqu'à la fin. Depuis, je parle de ce roman à tout le monde et considère JD comme un de mes auteurs préférés.
Le premier mais aussi le dernier Dicker que j'essaie de lire. Charme discret de la bourgeoisie combiné à l'insoutenable superficialité de l'être, style BD, intrigue barbante truffée de fausses pistes pour allonger la sauce, personnages inconsistents - y compris celui de l'auteur, qui se met en scène pour faire original - entre esquisse et avatar virtuel. En prime, une Genève de carte postale (quartiers chics, quais fleuris, Jet d'eau, hotels et restaus cinq étoiles, banquiers privés...) pour faire authentique. Belle réussite de marketing éditorial.
Premier de la trilogie des souvenirs d'enfance, "La gloire de mon père" a une triple saveur;
celle de l'enfance bien entendu, son regard immédiat sur les choses empreint de naïveté et de rêves.
Ensuite la saveur d'une Provence, pauvre, authentique, rurale, vibrante en odeur et en couleurs des mille vies de sa nature.
Et finalement la nostalgie d'un monde révolu, celle de la France sous la troisième république, ses maîtres d'école se vivant comme des missionnaires, ses idéaux de progrès et de justice.
Avec Pagnol, chacun de nous revisite sa propre enfance, ce paradis perdu.
"La gloire de mon père" ne perd rien de sa fraîcheur d'antan
À lire, sans restrictions.
celle de l'enfance bien entendu, son regard immédiat sur les choses empreint de naïveté et de rêves.
Ensuite la saveur d'une Provence, pauvre, authentique, rurale, vibrante en odeur et en couleurs des mille vies de sa nature.
Et finalement la nostalgie d'un monde révolu, celle de la France sous la troisième république, ses maîtres d'école se vivant comme des missionnaires, ses idéaux de progrès et de justice.
Avec Pagnol, chacun de nous revisite sa propre enfance, ce paradis perdu.
"La gloire de mon père" ne perd rien de sa fraîcheur d'antan
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