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    nathanaellebabelio le 02 février 2024

    Bonjour à tous.tes !

    Comme prévu, je reviens vers vous aujourd'hui avec le nouveau défi littéraire de février 2024.

    Ce mois-ci, je vous propose d'écrire autour du thème « Allumer la lumière ».
    La lumière peut être rassurante bien que parfois éblouissante. Électrique, jaune ou blanche. Sous un abat-jour ou au bout d'une guirlande. Et parfois naturelle grâce au feu d'une bougie. Quand le sommeil manque ou que la peur grandit, il suffit d'allumer la lumière. La nuit, c'est le paradis aux étoiles lumineuses de la ville.

    De la poésie, au récit fictif en passant par la forme dialoguée, n’hésitez pas à vous lancer et expérimenter de nouvelles façons d'écrire.

    Petit point sur les règles pour ce défi du mois de février : il prendra fin le 29 février à minuit, la taille et le format de vos écrits sont libres et nous ne prendrons en compte que le premier texte que vous publierez ci-dessous. Le gagnant ou la gagnante remportera un livre.

    Je vous souhaite de l'inspiration et de la créativité !

    Je conclus avec cette phrase d'un grand sorcier : "On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres…il suffit de se souvenir d'allumer la lumière".

    À bientôt,

    Nathanaëlle



    Snoopythecat le 02 février 2024
    Bienvenue Nathanaëlle. J'adore les sorciers 😀
    Verteflamme le 02 février 2024
    Bienvenue, merci pour ce défi !
    GaLim le 02 février 2024
    "Allumer la lumière" 💡 par les temps qui courent... 🤨 !? Vous avez vu les prix de l'électricité 😱 !? "Ce n'est pas Versailles, ici" !!!! 😂🤣

    Reste la version de Johnny Hallyday "Allumer le feu" 🔥... Elle est plus économique mais moins écologique. 

    Quel dilemme, ce défi ! 🤔

    Merci nathanaellebabelio  🙏 pour ce premier thème et merci à Dumbledore 🧙‍♂️ pour ces paroles "sorcièrement" pleines de sagesse ! 😉

    En attendant que ma lumière s'allume à tous les étages, je vous souhaite à tous bon courage 💪 et vous dis à bientôt 🙋‍♀️ ! 😁
    nathlef06 le 03 février 2024
    Pour GaLim.   Mais oú tu vas chercher toutes ces réparties??!!🤔 Je ris à chacune de tes phrases…. bon j’ai le rire facile … mais quand même!!
    JML38 le 03 février 2024
    Minuterie !

    J’ai froid. Il fait noir. Où suis-je ?
    J’entends du bruit. Des gens s’agitent autour de moi. On me touche. Me palpe même. Que signifie tout ça ? Pourquoi personne ne rallume la lumière ? Les plombs ont sauté ou quoi ?
    Soudain, un flash. Puis un autre. Quel abruti me balance des coups de projo dans la gueule ?
    Des voix. Dont une me semble familière. Qui encore récemment parlait de collectif, d’abnégation, de soutien, de combat... D’où me viennent ces souvenirs ? Quel combat ?
    Lumière s’il vous plait. Minuterie, réclame Balasko dans « Le père Noël... ». Bon, si j’ai gardé le sens de l’humour, tout n’est pas si noir. Enfin si. Il fait noir. J’ai envie de crier « Que la lumière soit ». Et... la lumière est. Pas de quoi se cramer les mirettes. Une toute petite lueur. Quelqu’un a du allumer une bougie dans un coin. Les plombs ont donc bien sauté. Mais, où suis-je ?
    La petite lumière ne tremblote pas comme le ferait une flamme. Elle augmente en intensité. Les lampes ont-elles enfin été rallumées ? Je vois des ombres. Puis des gens. Dont certains en blouse blanche. Hallelujah mes frères ! Je vois à nouveau. Je percute que mes châsses étaient aux abonnés absents et qu’elles viennent de reprendre du service.
    On me demande comment je m’appelle. Si je sais dans quel pays je suis et quel jour on est.
    Et là. La lumière se fait également dans ma tête.
    Évidemment que je sais qui je suis. Et où on est et quel jour.
    On est en Afrique du Sud. Plus précisément à l’infirmerie de l’Elis Park Stadium de Johannesburg. Le jour du match pour lequel j’ai obtenu ma première sélection internationale au poste de trois-quarts centre sous le maillot bleu floqué du coq gaulois, face aux redoutables Sprinboks.
    Et je suis surtout le roi des cons.
    Lors d’une attaque en première main suite à un gain de balle en mêlée, j’ai eu la géniale et très lumineuse idée de feinter la passe pour tenter de percer entre les deux centres adverses. Alors que je regardais sur ma gauche pour situer mon arrière intercalé que j’imaginais déjà filer vers l’en-but, je n’ai pas vu le troisième ligne débouler sur moi comme un tank.
    Le rugby est un sport de contact. Mais il y a contact et contact. Là, ce fut certainement le « caramel » du siècle. Extinction fes feux. Plus de son, plus d’image. Percuter un autobus doit faire le même effet. J’espère que le SudAff a récolté un carton rouge pour le carton qu’il m’a mis.
    Après mon réveil et le retour dans la lumière évoqués précédemment, la suite est un transfert pour quelques examens de contrôle.
    J’apprècie toutes les sources lumineuses se trouvant sur ma route, avant de me retrouver à l’extérieur où le soleil a décidé de sortir des nuages pour me rappeler ce qui est important.
    Une haie de joueurs m’accompagne jusqu’à l’ambulance dont même le gyrophare me ravit.
    Bob, mon pilier cabossé, est là.
    « Ça va petit ? Les plombs sont revenus ? », plaisante-t-il.
    Tu peux pas savoir comme je suis content de voir ta tronche, que je lui réponds.
    « Tu sais... on a perdu », rajoute-t-il contrit.
    C’est pas grave gros. Tant qu’il y a du soleil.
    Alors que les infirmiers m’embarquent, je l’entends qui lance.
    « Alors là ! Il a vraiment pris un sacré caramel, le môme ».
    nathlef06 le 03 février 2024
    Pour JML38   Notre commentateur sportif en chef inaugure le défi !! Comme si on y était !! Vous avez raté votre vocation …! J’aime bien le vocabulaire associé à chaque sport .. 🏈 là en l’occurrence “ caramel “ 🍬. Entre parenthèses, je suis bien contente que mes fils n’aient pas choisi ce sport !!
    JML38 le 03 février 2024
    Merci nathlef06.
    L'avantage de la fiction est de pouvoir forcer le trait.
    Le rugby, par son aspect hyper collectif, est une belle école de vie.
    Synonymes rugbystiques de caramel : bouchon, tampon, boîte...
    ChristianDecroze le 03 février 2024
    Notre Georges de Caunes - Robert Chapatte - Roger Couderc - Léon Zitrone (rayez les mentions que vous jugez inutiles) a encore euh ... frappé (c'est le cas de le dire). Pour mon plus grand plaisir, d'ailleurs.

    J'adore le rugby et, quand je pense que Dieu n'a pas levé le petit doigt pour aider les Bleus lors de France - Afrique du Sud, je me demande s'Il a vraiment un cœur.

    Passons. J'ai beaucoup aimé votre histoire, sans oublier le style, on sent que c'est écrit dare-dare :-).

    La prochaine fois, a little commentaire of tennis à la Nelson Monfort, if ze sujet s'y prête, œuf corse ?
    JML38 le 03 février 2024
    Merci ChristianDecroze
    Pour la dernière coupe de monde, Dieu n'y est pour rien... Mais pas de polémique...



    Cathye le 04 février 2024
    Pour une fois, je suis en avance…
    nathanaellebabelio : bienvenue (j’ai retrouvé votre prénom🙄)

    JML38 : 📺ici, Léon Zitrone…ah zut, ils ont éteint les projecteurs, je suis obligé de rendre l’antenne. A vous Cognacq Jay…
    Ahh !!!tu aurais dû faire le Haka…ok,je sors…😏🫣c’était trop tentant🤦‍♀️😵‍💫

    La dernière coupe du monde🏈🏉, pauvre Antoine Dupont🥊Quel choc!!!
    fandemoi2 le 04 février 2024

    Confessions D’ombres


     

    Sans moi, la lumière éblouit, brûle, aveugle,

    Soudain, elle dénonce l’innocent ou le damné.

    Je garde les secrets de l’inextricable jungle,

    Je suis le bandeau sur les yeux du condamné.

     

    En pleine lumière, vos pires ennemis

    Les mains tendues, avancent en amis.

    D’un côté les éloges, de l’autre, une lame

    Pointue qu’ils planteront sans état d’âme.

     

    En pleine lumière, vos meilleurs amis,

    Si nombreux hier, ne viendront plus, hormis

    Deux ou trois fidèles, apaiser vos peurs,

    Entendre vos peines, sécher vos pleurs.

     

    Que jaillissent toutes les lumières des jours,

    Il suffira d’un mur, d’une digue, d’une tour

    Pour que j’offre un abri aux hommes perdus,

    Aux bêtes traquées, aux âmes nues.

     

    Sans l’oasis, que devient le désert ?

    Ne faut-il pas un endroit et un envers

    Pour que s’équilibrent les tensions, les alchimies

    De ce monde où guette la moindre des infamies.
    glegat le 04 février 2024

    Le porteur de lumières

    Lucien était un paisible retraité vivant dans un petit village de bourgogne au milieu d’une campagne tout aussi paisible que lui. Depuis le décès de sa femme, survenu quelques années auparavant, il avait une passion dévorante à laquelle il consacrait la plus grande partie de ses journées. Il se levait chaque matin avec entrain pour suivre un rituel immuable. Il passait en revue sa collection insolite et éprouvait un plaisir indicible à choisir lequel de ses petits pensionnaires allait illuminer sa journée. Chacun d’eux, capturé à force de patience et d’habileté, était enfermé dans un récipient en verre. Peu importait la forme de l’écrin ; vase, pot, bocal, boîte, tube, alambic, cristallisoir, pourvu que son contenu fût visible. Il choisissait l’un d’eux, le prenait avec délicatesse et le déposait sur la petite table de son salon. Puis il se préparait une tasse de café, prenait place dans son fauteuil et contemplait l’objet.

    Il pouvait rester ainsi pendant de longues heures.

    Lucien collectionnait les fragments de lumières. La lumière blafarde et blême de l’aube, la lumière évanescente et féerique du crépuscule, la lumière froide de l’hiver, la lumière intense d’un regard, celle onduleuse d’un reflet sur l’eau, celle insolite d’un rayon au travers de la brume, la clarté indigente d’une cave, la lumière laiteuse et livide de la lune, l’éclat nacré d’une perle, la lueur surréelle d’un sourire, la lumière tamisée d’une parole rassurante, le reflet lumineux d’un front jupitérien, le halo vacillant d’une bougie, le clair-obscur d’un ciel nuageux, la flamme rouge et chaude d’une affectueuse accolade, l'éclat pur et profond du désert.

    Lucien disposait ses morceaux de lumière afin de les adoucir, de les filtrer, de les tamiser, de les affaiblir lorsqu’ils étaient éblouissants ou au contraire il cherchait à les libérer, les répandre, les diffuser si la flamme qui les animait était trop vacillante.
    Lucien manipulait ses objets de lumière avec soin.
    Sa petite maison au toit de chaume rayonnait comme un phare au milieu de la plaine.
    Il recevait peu de visite tant sa manie était peu comprise. Il faisait figure de sorcier et inspirait un certain rejet. Les habitants du village voisin faisaient un détour lorsqu’ils devaient passer à proximité.

    Ainsi les années passèrent et Lucien entra dans le grand âge, mais sa passion ne faiblissait pas. Il avait parcouru des distances de plus en plus grandes pour récolter le moindre rayon de lumière et sa collection occupait désormais tous les espaces de son refuge.

    Lucien se rassasiait de lumières, elles lui permettaient de voyager, de s’affranchir des frontières, des préjugés et des injustices. Juché sur ses rayons lumineux, il parcourait l’espace et le temps et découvrait chaque jour de nouveaux paysages.
    Cependant les forces de Lucien déclinaient et il savait que le jour était proche ou il devrait entamer son dernier voyage. Il était maintenant prêt à poser sur la table du salon le premier flacon de sa collection, celui qui l’avait décidé à s’engager dans cette quête, le plus beau, le plus précieux. Ce flacon contenait la lumière bienveillante du regard de sa femme.

    Lorsqu’il s’éteignit, on vit s’élever vers le ciel une multitude de points lumineux. Ils traversaient le toit de chaume et scintillaient comme des milliers de lucioles au milieu de la nuit.
    Pilout le 04 février 2024
    - Dans les étoiles -

    Allongée dans la pénombre, je regarde vers le ciel, à travers la fenêtre, ces millions d'étoiles qui veillent sur nous. Si nombreuses, et pourtant si discrètes qu'on ne les remarque vraiment que si on y prête une attention particulière.

    La nostalgie s'empare de moi. Je pense à toutes ces personnes qui croisent nos routes, certaines plus brièvement que d'autres. Elles laissent chacune une trace dans nos cœurs. Même si parfois elles semblent loin et oubliées, la flamme des souvenirs peut se rallumer si vite face à un paysage, un parfum, une musique...

    Je repense à ce moment si particulier. Si alors nous avions pu nous douter...
    Elle planait au-dessus de nous, comme une ombre, subtilement et silencieusement. Elle grandissait sans se montrer, et nous avancions sans nous douter, gaiement, naïvement. Si alors nous avions pu savoir... qu'aurions-nous vraiment pu changer ?
    J'y repense en admirant ces étoiles, comme autant de personnes qui ont participé à guider et éclairer nos vies. Puissent-elles être toujours bercées dans la douceur des nuages étoilés.

    Le soleil se lèvera bientôt, et leurs douces lumières disparaîtront pour faire place à l'agitation des journées. Mais, chaque soir, en retournant me coucher, je saurai éteindre ma lampe de chevet pour les laisser rallumer leurs lumières bienveillantes.
    Le temps aidant, je laisserai de côté ma tristesse, sans jamais oublier ces étoiles qui veillent sur nous, paisiblement.

    Si, parfois, la peur peut obscurcir nos pensées, nous avons toujours en nous des ressources pour raviver la lumière de nos espoirs et de nos joies.
    JML38 le 04 février 2024
    Sans être vraiment un spécialiste du genre, j'ai bien aimé le poème de fandemoi2.
    glegat nous offre une nouvelle très belle passerelle vers l'imaginaire.
    Avec Pilout, l'émotion est au rendez-vous dans un texte empreint d'une certaine tristesse.
    Cathye le 04 février 2024
    fandemoi2 : la lumière et l’ombre, indissociable. Agréable à lire
    Glegat : de la poésie, dans ces fragments de lumière, fragments de vie aussi. « la lumière bienveillante du regard de sa femme ». Amour, toujours
    Pilout : ah pas de rime ce mois-ci, mais un texte de résilience par le pouvoir des étoiles. Nostalgie du temps qui passe, des personnes absentes. Lecture agréable mais d’une grande tristesse. 
    « Si, parfois, la peur peut obscurcir nos pensées, nous avons toujours en nous des ressources pour raviver la lumière de nos espoirs et de nos joies ». Tout à fait même si pas toujours facile.
    Alderika le 05 février 2024
    Bonjour,

    Voici ma participation pour février :

    Allumer la lumière 
     
    La lumière me raisonne  
    La nuit me questionne 
    La lumière est la vie,  
    L’antithèse de la nuit 
     
    La lumière source de vie,  
    Le noir source d’ennui 
    La lumière me protège 
    Contre les sortilèges 
     
    La lumière est présente,  
    Son aura omnisciente 
    Pour vivre j’en ai besoin 
    Elle repousse le noir loin 
     
    La nuit je me change 
    Je pleure, je me bats, je crie 
    Où sont passés mes anges ? 
    Ils m’ont abandonné à la folie 
     
    Plus rien ne me retient à la vie 
    Quand je m’effondre dans la folie 
    L’autre moi se réveille, 
    Dans le jour il sommeille 
     
    Allumer la lumière 
    Retrouver ses repères 
    Allumer la lumière 
    Respirer de nouveau l’air 
     
    Toucher le fond du gouffre 
    Ne plus rien sentir, que le souffre,  
    La mort rode tout autour 
    Patiemment elle attend son tour 
     
    Oublier qui est cet être 
    Ne plus sentir son essence 
    Vivre dans un nuage de mal-être 
    Oublier que la vie a un sens 
     
    Ne pas avoir ce fameux courage 
    D’oser en finir 
    Et puis cette nuit en nage 
    Se lever et partir 
     
    Être heureuse est une évidence 
    Quand on devient mère 
    Mais plus rien ne fait sens  
    Quand on sombre en enfer  
     
    Redouter d’aller se coucher 
    Dans son lit chaud et douillet 
    Car c’est là que le noir parait 
    Et s’installe pour l’éternité 
     
    Allumer la lumière 
    Sentir autour de nous de l’air  
    Allumer la lumière
    Être fragile comme du verre 
     
    Allumer la lumière
    JML38 le 05 février 2024
    Toujours aussi peu spécialiste du genre - Bon, désolé, moi c'est plutôt le polar -, je ne peux que féliciter Alderika.  
    Continuez les poètes d'apporter votre diversité dans ce défi, dans un exercice nettement plus difficile que, vraiment par exemple, écrire un truc débile où un rugbyman se réveille dans le noir 
    fandemoi2 le 05 février 2024
    Merci à toi, JML38, pour ton humour réconfortant.
    Un rugbyman qui se réveille dans le noir : c'est très bien aussi !  
    JML38 le 05 février 2024
    Merci fandemoi2 pour tes commentaires sympas.





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