AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782954508214
348 pages
Esneval (01/01/2014)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
La France du XVIIIe siècle est plongée dans la Terreur. Le peuple a faim. Gabriel Trioux, lui, a faim de vengeance, depuis qu'il a vu son père assassiné sous ses yeux à l'âge de 12 ans. Grâce a son adoption par le Comte d'Esneval, il est devenu un gentilhomme lettré. Il a grandi aux côtés de la délicieuse Louise, "belle comme un cœur". Au manoir D'ESNEVAL, il est éduqué par le maître d'armes du comte, un fils de perce-coeur.
Alors que le pays est à feu et à s... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une plongée dans … La révolution Française … pas à Paris mais dans la campagne normande, le pays Cauchois !!
Une très beau voyage dans le temps … au milieu des paysans … des nobles et de la petite bourgeoisie …
Un beau roman de « cape et d'épée » … d'honneur … de servitude … d'injustice … de domination seigneuriale … de dépendance féodale … de misère … de faste … de vengeance ... !!
La destinée … la vie de Gabriel d'Esneval … avec ses souffrances … ses désillusions … sa rage … et peut être sa vengeance !!
et ce héros masqué « le perce coeur » !!! mais qui est ‘il ?? Ce héros idolâtré par le peuple !!
Et enfin et surtout une écriture MAGNIFIQUE, pleine de poésie … on se laisse embarquer avec plaisir !!
Un petit passage enchanteur « typiquement » cauchois !! p 27 « –Bon diou, Gaspârd ! … Qu'est-ce que tu fais ? Mais dépêch'ty donc et clenche vite che'porte ! … Ch'tis famelotte est bia coum u linge, on ch'doit l'entendre claqueter des dents du village ! …
Et mets-nous donc a ‘tieu lumière dans ch'maison, on y veille goutte … pesta la sage-femme toute décrépite, qui ne s'était pas rendu compte que l'abbé Terbrèque se tenait derrière
elle. »
Un clin d'oeil à Rousseau / Voltaire … p 161 « – Vous ne trouvez pas, cousin, qu'il serait plus judicieux de savoir employer les hommes tels qu'ils sont ou encore
tels qu'on aurait besoin qu'ils soient ?
– Ce que je sais, c'est que l'homme est bon naturellement, et c'est notre société, qui est si mal faite, qui les rend mauvais. Mais tout ceci est masqué par les passions. »
Pas vraiment adepte des livres de « cape et d'épée » … mais je me suis laissée « séduire » par l'auteur lors d'un salon du livre … et je ne regrette pas !! J'ai apprécié ce beau voyage …
!! de très bons moments de lecture et d'évasion … Roman à découvrir …
Roman classé 3 ème au Prix FONDCOMBE 2014
Lien : https://lespatchoulivresdeve..
Commenter  J’apprécie          10
Une plongée au rythme enlevé au coeur de la révolution française. le personnage principal est à l'image de ces héros chevaleresques qu'on aime tant, il a soif de justice mais aussi de vengeance et cela à juste titre. Beau portrait également d'une bourgeoisie respectueuse des moins chanceux qu'eux.
Un seul regret : qu'il n'y ait pas plus de pages car on s'attache aux personnages centraux et on est désolé de devoir les quitter si vite !
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
p 11 » Il restait encore des pans de ciel bleu en cette chaude fin d’après midi, que l’on pouvait voir paraitre de l’étroite ruelle entre les rebords de toit. En ce début du mois d’octobre 1793, le soleil
qui avait brillé toute la journée dans un espace pur et limpide était déjà bas. Habituellement, à cette heure, on entendait carillonner le son lugubre du bourdon logé dans le beffroi de l’église avec ses quatre
cloches pour annoncer la fin de la journée. Mais, aujourd’hui, il en était autrement. La République avait réquisitionné le métal. Un acte de patriotisme. Un devoir civique. Comme si les canons de la République ne pouvaient
être fondus dans une autre matière que celle des vestiges du culte catholique. La révolution était le processus de libération du peuple de son joug et du fanatisme religieux.«

p 15 » Repensait-il aux caresses du soleil sur son visage, à ses pupilles dilatées de vouloir regarder par-delà l’horizon, à toutes les senteurs enivrantes
qu’il humait à pleins poumons, aux splendeurs verdoyantes qui l’entouraient, au vent qui l’avait enlacé, à ce qu’il éprouvait à chaque chose nouvelle qu’il
découvrait et qui l’étonnait ? … «
Commenter  J’apprécie          00
p 153 « Gabriel, physiquement, psychologiquement, paraissait indestructible. Il se sentait prêt. Nourri du sel des souvenirs, de la brûlure des émotions, de l’amertume des injustices. Étincelant, Gabriel allait entreprendre son infatigable quête. Pas une quête
qui n’apporterait pas de réponses, mais uniquement des questions ! … Non ! … Le dessein de Gabriel, qui venait d’avoir vingt ans, était d’obtenir justice ou d’assouvir sa vengeance.«

p 165 « L’heure de l’angélus du soir approchait, lorsqu’ils aperçurent notre homme dont la silhouette sombre leur parut refléter la couleur du ciel. Il se tenait droit sur son cheval, une cape noire jetée sur ses épaules qui ne dissimulait pas
la crosse d’un pistolet, ni l’épée dont la lame brillait. Un masque rouge cachait son regard, qui en faisait découvrir un autre à vous glacer les os et à vous pétrifier sur place.
Un regard d’outre-tombe, un regard venu tout droit des entrailles des enfers, qui vous pénètre tel l’éclat d’un poignard.«
Commenter  J’apprécie          00
p 183 « Comme une ombre et avec la promptitude de l’éclair, l’homme masqué engagea sa lame avec un bond et une fente franche, avant de pousser une flanconade qui déséquilibra
son premier adversaire en le prenant à contrepied. … L’homme masqué suivit du regard son adversaire qui s’écroula en glissant contre le mur, ensuite, il fit face à l’autre.
De la pointe de son épée,il décrivit de petits cercles rapides étincelants, puis soudain, il jaillit, la lame haute. Le survivant para dans un premier temps, mais sans riposter. Ensuite, tout se passa très vite, l,homme se mit à rompre, avant
de porter une attaque au ventre. Aussitôt, l’homme au masque s’écarta en parant violemment vers l’extérieur. L’opposant trébucha, et à peine son corps avait-il touché terre que le fil de l’épée l’avait pénétré en plein cœur. »
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : faimVoir plus


Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3205 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}