Comme je l'avais indiqué à la fin de ma critique du livre « Une goutte de sang dans l'océan », ce livre bien écrit après, est le prequel de la trilogie et sera suivi par le dénouement « Code Livingstone ».
Ce roman se déroule trois ans et demi avant Une goutte de sang dans l'océan.
La maison oublié, tout le monde connaissait dans ce village de Riotord, en Haute-Loire. Elle se situait en lisière du bois dans un lieu-dit « les Setoux ». Cela faisait vingt ans que le lord anglais avait avec sa famille quittée ce lieu en ne rapportant rien, après un hiver rigoureux, et personne n'avait osé s'y aventurer depuis.
Cet été, trois adolescents se sont lancé le défi d'aller squatter une nuit là-bas. Une fois arrivée sur place et avec le pied-de-biche qu'ils avaient amené ouvrit facilement la porte. Au fil du temps poussière et araignées avaient envahi les lieux ainsi qu'au premier étage.
En retournant à la cuisine, la fille tu trinôme fut attiré par un bruit anormal : le son d'une télé venant du sous-sol !
Et si finalement c'était habité ?
Courageusement, tous trois descendirent les escaliers et furent surpris d'y voir une cage en verre avec une femme enfermée dedans.
Ils la libérèrent et plus tard ils apprennent qu'il s'agit de Mary Suchet disparue il y a dix-huit ans.
Cette boite de trente-huit mètres carrés et des miroirs sans tain incassable que Mary ne pouvait pas voir l'extérieur était de tout confort, haut de gamme et fait pour que la prisonnière ne puisse pas s'ennuyer (TV dernier cri, films, livres, frigo plein, vélo appartement, tapis de course, machine à laver...)
Bien que truffé de caméras. Ce qui a permis au kidnappeur d'arrivée sur les lieux au moment de leur fuite.
Les ados, sont formels. Cette personne est très grande, possède un Isuzu bleu foncé et écoute du Eddy Mitchell.
Le kidnappeur, ayant perdu sa proie, a construit à un autre endroit une autre cage, avec plus de protection autour telle drome.
Un mois plus tard, Emily Delanaut est à son tour enlevée.
Ce livre est surtout centré sur ces deux enlèvements, à savoir pourquoi, ses deux filles ont été sélectionnées. On fait connaissance du ravisseur. Et bien sur, sur un certain nombre de personnages du livre « Une goutte de sang dans l'océan ». Là non plus, je ne dévoile aucun nom pour garder du suspense pour les futurs lecteurs de cette trilogie.
Ce qui est quand même étrange c'est que Mary et Emily sont le sosie d'Eva Braun, la photographe d'Hitler, auquel Jean-Karl Liebherr devient obsédé par cette femme que son grand-père étant petit lui passa une vidéo d'elle.
Simon Rousseau ayant vu Mary sous la voiture de Niels, mais n'avait pas compris sur l'instant son intention, jusqu'au moment il a appris sa mort le lendemain, a voulu la punir à l'enferma dans cette cage.
Mais surtout que ces deux femmes ont tué de la même manière (coupé un câble de frein) Niels pour Mary, puis récidiva un an et demi après sa libération, au Canada avec Jean-Etienne. Et Natalia pour Emily.
Enfin, j'aurais aimé savoir ce que sont devenus les 34 cahiers qu'avait écrit Mary durant ses dix-huit ans et qui ont disparu, une fois qu'elle fut libérée ?
Peut-être que la réponse se trouvera dans le dernier tome « Code Livingstone » que j'ai déjà commencé.
En fermant le livre, j'ai eu l'impression qui manquait quelques choses d'inachevé et j'ai cherché à savoir pourquoi nous parlez de ses deux enlèvements, car cela n'apportait pas grand chose sur le tome « Une goutte de sang dans l'océan », en moins que cela fasse le lien avec celui de « Code Livingstone ».
Vu qu'Emily, s'est faite une fois de plus capturé par les parents de Natalia, et que cette fois-ci la condition de captivité ne sera pas celle qu'elle avait connue, elle est hors jeu... Reste donc Mary ! Je pense qu'elle aura surement un rôle dans ce troisième volet, et comme elle a déjà tué deux personnes, je doute qu'elle soit du coté des gentils ! Et on peut espérer qu'on aura la réponse à ses cahiers disparus, auquel, elle était devenue pâle, lorsqu'elle a appris qu'aucun n'a été retrouvé.
Le style de
Philippe Fouillouse est bien surprenant en y incluant entre autres, un entracte page 174 (soit vers le milieu du livre), avant la seconde partie du livre.
Le fait de connaitre directement l'identité du kidnappeur est peu habituel également.