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EAN : 9782349722485
La Grande Marée (01/01/2007)
3/5   1 notes
Résumé :
Après le Grand Dérangement, un peuple d'agriculteurs est devenu marin. Le pays acadien est bercé par la mer, source de vie mais aussi de tragédies. Issu d'une lignée de pêcheurs, ancrés à Bas-Caraquet depuis 1740, j'ai voulu dans, La mer poivre, témoigner de cet héritage. Le terme «poivre» parle d'une mer agitée qui fouette de ses embruns. Les pêcheurs disaient alors: «Y va poivrer à matin!»
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Silence du barlicoco

Silence de la mer
Entrecoupé de vie.

Silence éloquent
Des vagues de l’autre rive.

Silence amoureux
La mer qui bat
Comme le cœur.

Silence acadien
Tenace
Varié
Ce qui n’est pas nommé n’existe pas.

Silence-vérité
La douleur est trop grande
Rien ne peut l’exprimer
Sauf la mer étale
Ou en tsunami.

Silence noir
Oppressant
Vrille les tympans
Insupportable comme l’acouphène.

Silence inconscient
Dans la gravité
Du regard de l’autre.

Silence lourd des surentendus.
Silence assassin
Silence de mort
Quand nous n’entendons plus rien
Dans la spirale du barlicoco.
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Irrésistiblement

Ta voix rauque, harpe et tambour
Fines mains noueuses pétries d’amour
Ton corps salé goûte la transe
Mon ventre gorgé d’abstinence
Tes yeux ambrés qui m’ensorcèlent
Et caresses chaque fibre de dentelle
Ton être exquis qui se raconte
La marée perd, le désir monte.

Le petit feu comme moi qui braise
La plage se berce dans ton étreinte
Lune orangée en douce plainte
Nectar au creux de mon temple
Ton corps parfumé tangue et danse
Je n’en peux plus, viens délivrance.

Je tremble et je ruisselle
Ta bouche gourmande, baisers de miel
Arôme de rosiers sauvages
¸Tu me prends sublime volage
Ton cri, le mien, tes mains errantes
Contre le fracas des marées pleines
Douce éraflure, à perdre haleine
Extases dans l’onde transparente.

Refrain :
Je frissonne, monte le désir
Nous, enivrés de plaisir
Toi vrai délice, pur tourment
Toi, moi, irrésistiblement.
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Ancres d’espérance

Ma vie défile.

Prisonnier derrière les hublots
Je cherche la côte.

S’agripper quand le gouvernail est bloqué
Que l’hélice ne tourne plus
Jeter l’ancre quand le courant est trop fort
Comme dans la vie.

Ancres de lumière, ancres d’espérance
Combien d’ancres brisées sur le chemin de la destinée?
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Les deux rives

Baie des Chaleurs
À l’heure du ciel
Écume de glace
Gerbe mousseuse
Chaleureuse.

Au loin, la Gaspésie
Taches de blanc, de bleu, de gris
Les oies de Riopelle
Dans le mauve et le violet.

Trait d’union entre les deux rives
À réchauffer comme dans l’empremier
Même peuple de pêcheurs
De déportés
D’exploités.

Mêmes rêves
Mêmes peines
Mêmes amours en résonance
Le goût du sel sur la peau
Quand le petit feu braise.
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