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Tomorrow tome 6 sur 6

Paul Benita (Traducteur)
EAN : 9782290305072
189 pages
J'ai lu (24/08/2000)
4.5/5   8 notes
Résumé :
Soudain, un cri retentit derrière moi.
Fiona ! Je fis volte-face avec un horrible pressentiment. Quelque chose dans la manière dont elle avait crié... Je la vis se précipiter dans les broussailles sur le bas-côté du chemin. Oubliant mon épuisement, je revins sur mes pas en courant. Lorsque je la rejoignis, je me demandai pourquoi ni Homer ni moi n'avions rien vu. Un petit corps gisait, inerte, sous un acacia. Une fillette...
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome m'a encore un fois transportée dans la chaleur étouffante du bush australien. Rien qu'en lisant le livre, j'avais la gorge sèche, la sensation d'avoir le visage plein de poussière, et j'entendais les moutons bêler au loin.... Ce livre se vit totalement et pleinement, grâce à la plume géniale de l'auteur australien John Marsden qui a le chic pour nous décrire avec beaucoup d'authenticité et d'intensité les pensées et les nombreux états d'âme d'Ellie, notre jeune héroïne, qui sert un peu de meneuse dans ce petit groupe d'adolescents résistants et livrés à eux-mêmes. L'idée ici d'inclure dans leur groupe des enfants de la ville, eux aussi orphelins et très méfiants des "plus grands" a été une bonne idée de la part de l'auteur, même si certains passages sont assez durs à lire émotionnellement.....Cette saga est culte en Australie depuis plus de 20 ans, et cela, à juste titre. Si vous ne connaissez pas Tomorrow, quand la guerre a commencé, qu'attendez-vous pour vous y plonger surtout qu'un groupe de fans a décidé de traduire le 7ème et dernier tome de la saga (puisque les maisons d'Edition ont laissé la saga en plan depuis 2000....Quelle honte !!!!!). Heureusement, ce sabotage culturel va bientôt être réparé....En attendant que le 7ème tome soit entièrement traduit, je vous encourage donc vivement de commencer la saga dès maintenant, très franchement, vous ne le regretterez pas ! (et si vous préférez lire en VO, et bah, qu'est-ce que vous attendez, nondidiouuuu !). Cette saga est étudiée dans les lycées australiens, c'est vous dire sa qualité et son impact sur ce pays !....Vous aussi, rejoignez les fans d'Ellie, Homer, Fiona, Lee, Kevin et leurs nouveaux amis !

Ma note : 18.5/20
Lien : http://lespassionsdeviedefun..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— Celle-là est vide, dit Quentin, interrompant le cours de mes réflexions. Vide. Quel mot hideux ! La plupart des fermiers – et des vétérinaires – sont des hommes. Et ça s’entend. Jamais une femme n’utiliserait un terme pareil. Quentin attrapa la tondeuse, lui rasa la queue et lui apposa une marque. Alors seulement, je la laissai passer dans un autre petit enclos avec sa queue tondue.
— Bienvenue chez les ratées, lui dis-je. Tu n’es pas enceinte. Donc, tu es une ratée.
— Ellie, tu la fais sortir ou tu lui fais la conversation ? cria papa. Je rougis. J’espérais qu’il ne m’avait pas entendue. J’ai agité mon chapeau devant la vache pour l’attirer dans l’enclos. N’empêche que ce que je venais de dire était vrai. Elles n’avaient qu’une seule chance et si elles la loupaient, elles étaient finies. On ne pouvait pas se permettre de les laisser dévorer l’herbe des paddocks si elles étaient « vides ». Une fois la queue rasée, elles n’avaient plus grande valeur pour quiconque. Elles partaient droit à l’abattoir. Peu importait qu’elles soient sympa, qu’elles possèdent un super sens de l’humour ou que ce soit agréable de discuter avec elles ou même qu’elles soient très intelligentes. Si elles étaient enceintes, elles avaient de la valeur. Sinon, non. Au lycée, en seconde, je me souviens d’avoir entendu un jeune prof de la ville dire que les filles des fermes étaient dures comme la pierre. Mais, bon sang, comment pourrait-il en être autrement ? D’aussi loin que je me souvienne, j’ai vu des vétos enfoncer le bras dans le ventre des vaches pour s’assurer qu’elles étaient engrossées. Je suis sûre que ce prof n’a jamais enlevé le pollen dans les yeux de quatre cents brebis : tout ce mucus blanchâtre et cette odeur qui vous donne envie de vomir. Je parie qu’il n’a jamais sorti un veau mort d’une génisse en plein travail, un veau mort depuis une bonne semaine et qui s’est décomposé dans le ventre de sa mère. J’ai remarqué qu’il ne disait rien à propos des garçons des fermes. Comparées à certains d’entre eux, les filles sont aussi raffinées que des hôtesses de l’air.
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Certaines personnes utilisent des tranquillisants, l’alcool ou des drogues pour se couper de la réalité. Je n’avais rien de tout ça et je n’en aurais pas pris de toute manière. Moi, je m’accrochais à mes souvenirs, à mes rêveries. Ce n’était pas grand-chose, vraiment, mais c’était quelque chose. Dans les périodes de grande déprime, c’était tout ce que j’avais.
Cependant les rêveries sont parfois dangereuses. Sur mes bulletins, mes profs écrivaient toujours : « Ne se concentre pas assez. » À l’époque, ça m’était égal. Mais dans un contexte de guerre, la concentration était une question de vie ou de mort. Vous n’entendez pas une brindille qui craque et c’est la mort. Vous ignorez une camionnette garée sur le bas-côté et vous tombez dans un piège.
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Enfin, peu importe, reprit Fiona. D’une certaine façon, ce qui compte, ce n’est pas ce que Lee a fait, c’est de savoir jusqu’à quand tu vas le lui reprocher ? On doit être solidaires, tu le sais, et si on commence à s’en vouloir, à se reprocher des trucs, dans moins d’une semaine plus personne ne parlera à personne. Mais, même ça, ce n’est pas le plus important pour moi, Ellie. Le plus important, c’est que je veux retrouver l’Ellie d’avant. L’Ellie qui aidait toujours ceux qui avaient des ennuis, qui était toujours là pour ses amis. Si la guerre a tué cette Ellie, alors il n’y a plus d’espoir pour aucun d’entre nous.
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D’un autre côté… eh bien, d’un autre côté, j’étais peut-être un peu trop critique envers les autres et un peu dure avec les gosses. C’était plus fort que moi. Je ne m’en rendais même pas compte. Le ton de ma voix, l’impatience avec laquelle je les écoutais. Mais j’avais toujours été critique. C’est ma nature. Fiona ne l’avait peut-être pas remarqué avant la guerre. Nous étions bonnes amies à l’époque mais il y avait toujours des tas de gens autour de nous. Nous ne nous connaissions pas comme nous nous connaissions à présent.
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La mort est la chose la plus étrange du monde. Comment peut-on vivre, penser, rêver, rire et, l’instant d’après, plus rien ? L’arrêt total. J’aurais voulu croire dans des trucs comme la réincarnation, mais quand on travaille dans une ferme, c’est difficile, parce qu’il y a tant de mort. Je ne pouvais pas croire que les sauterelles, les moustiques ou les mouches se réincarnaient et si ça ne leur arrivait pas à eux, pourquoi cela arriverait-il aux humains ?
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