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Critique de Cath1975


On dit souvent que les familles se retrouvent autour de deux événements majeurs : les mariages et les enterrements. Dans le cas de France et de Marion, c'est autour de la mort de Paul que les deux femmes se rencontrent.
France, la nouvelle femme de son père, avec qui elle avait coupé les ponts depuis des années, se révèle être charismatique et honorable.
Un masque qui cache un mélange de froideur et de détermination qui n'échappe pas à Marion. C'est le début des hostilités.

L'objet de la discorde est la maison familiale que Marion occupe avec Ludo, son petit garçon de 5 ans. Estimant être l'héritière légitime de son père, Marion est bien décidée à ne pas céder à cette galeriste aussi belle qu'ambitieuse qui la somme de quitter les lieux au plus vite afin de procéder à la vente, légalisée par le testament de son père.
Derrière cette obstination se cache le véritable dessein de France : réunir les fonds nécessaires pour acquérir « La Valse du Destin », tableau encore méconnu sauf pour l'oeil expert de la galeriste. Un but ultime que rien, ni personne n'arrêtera.
Un face-à-face implacable commence. La jeune maman est loin de se douter de la descente aux enfers qui l'attend. Apparemment démunie face au machiavélisme de sa belle-mère, Marion lui opposera une force adverse redoutable et insoupçonnée : l'amour incommensurable qu'elle porte à son fils.

Comme toujours, Barbara Abel dissèque à la perfection toutes les nuances de la haine et de l'amour entre les différents protagonistes. On découvre une belle analyse de la relation mère-enfant dans ce qu'elle a de merveilleux mais également dans la résilience nécessaire pour faire face aux difficultés inéluctables qui jonchent le quotidien d'une mère célibataire.

Une haine palpable s'insinue lentement comme un poison mortel dans ce roman où le suspense va crescendo. Pendant toute la lecture, impossible de se départir de ce sentiment angoissant qu'une chose terrible va se produire.
On tombe de Charybde en Scylla. Un rythme effréné qui vous empêche de vous arrêter avant la fin qui tombe comme une sentence : il ne devra en rester qu'une. Un vrai régal !
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