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3,85

sur 199 notes
Plantons le décor : France, une galieriste cupide, froide, calculatrice et démoniaque et de l'autre côté, sa la fille de son mari, Marion, jeune mère célibataire Ces deux femmes vont s'affronter tout le long de ce récit.
Je n'en dirai pas davantage, ce serait trahir ce livre et son autrice.

Sachez toutefois que je suis d'abord rentré lentement dans ce livre mais bien vite, les manigances de France afin d'arriver à ses fins, toujours plus inventives et cruelles, ont rapidement capté toute mon attention et, au fil des pages, le suspense est devenu intolérable, au point de me pousser presque à vouloir sauter des paragraphes pour connaître la suite.
Barbara Abel a réussi à maintenir une tension jusqu'aux dernières pages.
A chaque manigance, je me demandais s'il était possible à Marion de se sortir de ce guêpier mais non, sa situation devenait de plus en plus inextricable.

La psychologie de ces deux femmes est bien décrite, et basée sur leur passé, leur ambition ou leur instinct maternel.

Je ne lis des thrillers que pour me détendre, ici il m'a plongé dans un autre monde et a donc parfaitement tenu son rôle.
Dois-je préciser encore que cette histoire m'a tenu en haleine ?
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Aujourd'hui, la méchante reine de Blanche-Neige et les 7 nains ne se déguise plus en horrible sorcière à la pomme empoisonnée. Elle prend les traits élégants d'une mamie conteuse pour abuser de l'innocence d'un petit garçon de 5 ans. Crime infâme.

La folie et la cupidité sont sans limites dans ce thriller fort bien manigancé par Barbara Abel. L'effroi et le courage d'une mère dont on kidnappe l'enfant aussi. Les bons sentiments se heurtent aux sortilèges de cette femme ambitieuse et d'une férocité froide et calculée dans les moindres détails.

Voici un livre haletant qui ne fait pas partie de mon orientation littéraire mais que j'ai lu avec énormément d'intérêt et de délice. J'y ai trouvé une imagination féconde et une psychologie très étudiée des personnages, tous les personnages.

Essayez d'enlever un lionceau à sa mère et vous découvrirez les dents et les griffes de la lionne prête à tout pour récupérer son petit.
Passionnant et inattendu jusqu'à la dernière ligne.


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Barbara Abel, une valeur sûre à mes yeux. Vous savez, le genre de livre que vous saisissez entre deux lectures plus difficiles parce que vous savez que vous ne serez pas déçu et que vous passerez un bon moment.
Cette auteure a un don pour nous décrire la psychologie de ses personnages, tous sans exception, Rien ne dépasse, tout est soigneusement analysé et on les connaît si bien, avec leurs défauts et leurs qualités que tout s'enchaîne sans le moindre accroc.
Dans Un bel âge pour mourir, l'auteure nous plonge tout d'abord directement dans l'action. Un couple qui se déchire et une issue fatale. Et puis nous voyageons dans des eaux moins tempétueuses où deux femmes vont s'affronter, mais sans éclats, sans grands rebondissements spectaculaires. Pour atteindre son ignoble but, la première doit se débarrasser de la présence de la seconde, mère célibataire d'un petit garçon de 5 ans.
Les écueils se dressent des deux côtés, sous des apparences d'événements qu'on pourrait qualifier d'ordinaires sur la plus grande partie du livre. On voit ces femmes évoluer dans leur quotidien, avec leurs petits et grands soucis, et en toile de fond, cette lutte sans merci où tous les coups sont permis. Mais le récit est tellement bien maîtrisé, que les manoeuvres de sape passent presque inaperçues. Des choses arrivent, bien entendu, mais en mode sous-marin, ce qui fait que notre esprit est surtout occupé à évoluer dans le quotidien des protagonistes. Soucis dans le travail, petits événements à l'école, le gamin et ses copains, la mère et sa meilleure amie, ses collègues...
Alors là on se dit que ça va être longuet... mais pas du tout. Et les pages défilent, on s'intéresse, on s'attache, on est comme dans un cocon douillet.
Mais tandis que bercé par les mots de l'auteure on se laisse porter sans savoir où Barbara Abel a l'intention de nous emmener ni comment l'ennemie va s'y prendre pour arriver à ses fins, sans qu'on s'y attende, tout se précipite et les révélations nous tombent sur le coin de la figure. On découvre avec consternation et en même temps que Marion (la jeune maman) la stratégie mise en place, la machiavélique toile d'araignée patiemment tissée jour après jour par la méchante marâtre pour enfermer sa proie dans un piège inextricable.
Les événements s'accélèrent, ne nous laissant aucun répit, et là on dit chapeau parce qu'on n'a rien vu venir. Et tout semble tellement crédible qu'on se demande bien quelle sera l'issue de ce duel.
Un livre que j'ai dévoré en un peu plus d'une journée et dont je me suis délectée, vous l'aurez deviné. Je le conseille vivement à tout amateur de thriller psychologique rondement mené. Si je m'écoutais, j'enchaînerais direct avec un autre livre de l'auteure.
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Barbara Abel a, comme à son habitude, planté un décor où la rivalité féminine ou plus exactement la rivalité maternelle est centrale.
Ici, France; la belle-mère de Marion, va plonger cette dernière dans "une véritable descente une enfers". En filigrane, l'enfance douloureuse de France va permettre, non pas d'excuser sa cruauté mais au moins d'en saisir l'origine.
Les relations père/fille et l'amour maternel sont au coeur de ce roman qui se lit rapidement et avec plaisir.
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On dit souvent que les familles se retrouvent autour de deux événements majeurs : les mariages et les enterrements. Dans le cas de France et de Marion, c'est autour de la mort de Paul que les deux femmes se rencontrent.
France, la nouvelle femme de son père, avec qui elle avait coupé les ponts depuis des années, se révèle être charismatique et honorable.
Un masque qui cache un mélange de froideur et de détermination qui n'échappe pas à Marion. C'est le début des hostilités.

L'objet de la discorde est la maison familiale que Marion occupe avec Ludo, son petit garçon de 5 ans. Estimant être l'héritière légitime de son père, Marion est bien décidée à ne pas céder à cette galeriste aussi belle qu'ambitieuse qui la somme de quitter les lieux au plus vite afin de procéder à la vente, légalisée par le testament de son père.
Derrière cette obstination se cache le véritable dessein de France : réunir les fonds nécessaires pour acquérir « La Valse du Destin », tableau encore méconnu sauf pour l'oeil expert de la galeriste. Un but ultime que rien, ni personne n'arrêtera.
Un face-à-face implacable commence. La jeune maman est loin de se douter de la descente aux enfers qui l'attend. Apparemment démunie face au machiavélisme de sa belle-mère, Marion lui opposera une force adverse redoutable et insoupçonnée : l'amour incommensurable qu'elle porte à son fils.

Comme toujours, Barbara Abel dissèque à la perfection toutes les nuances de la haine et de l'amour entre les différents protagonistes. On découvre une belle analyse de la relation mère-enfant dans ce qu'elle a de merveilleux mais également dans la résilience nécessaire pour faire face aux difficultés inéluctables qui jonchent le quotidien d'une mère célibataire.

Une haine palpable s'insinue lentement comme un poison mortel dans ce roman où le suspense va crescendo. Pendant toute la lecture, impossible de se départir de ce sentiment angoissant qu'une chose terrible va se produire.
On tombe de Charybde en Scylla. Un rythme effréné qui vous empêche de vous arrêter avant la fin qui tombe comme une sentence : il ne devra en rester qu'une. Un vrai régal !
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La sorcière c'est France, hyène cupide, galleriste prête à tout pour acquérir la 'Valse du destin', même tuer et expulser sa belle-fille Marion pour disposer du bien.

Ce n'est que le début d'une descente aux enfers pour Marion et son petit Ludo, une sorte de Blanche Neige avec un petit clin d'oeil de l'auteure, l'aide d'une bande de 7 clochards (il y a réellement un 'prof', un 'grincheux', un 'joyeux', un 'timide'...;-).

Mais Barbara Abel ne fait pas dans le happy end et, lu pendant mes insomnies, je n'avais pas vraiment besoin d'une telle noirceur!
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France, la soixantaine est fortement marquée par des cruautés vécues pendant son enfance.
Pour survivre, elle est devenue un être machiavélique pour parvenir à ses fins.
Elle veut acquérir un tableau pour sa galerie d'art et est décidée à dépouiller son mari et sa belle-fille de leurs biens pour payer l'oeuvre d'art.
Pendant tout le roman, un suspense haletant va s'engager et Barbara Abel emploie de nombreuses ficelles pour varier et relancer l'action.
Jusqu'aux dernières pages, le lecteur n'est pas fixé, il faut vraiment un élément surprise pour lancer le mot "fin".
Les courtes parties où on lit qu'une dame conduit Ludo voir une mourante entretiennent le mystère : on se demande si c'est la jeune Marion ou la démoniaque France qui vit ses derniers instants.
Ce qui m'étonne chez Barbara Abel, c'est la qualité du style, de l'écriture par rapport aux faits d'une cruauté certaine.
L'expression une "main de fer dans un gant de velours" lui va très bien et à la lectrice que je suis également car je n'aime pas les textes trop abrupts de certains polars.

Epoustouflant...
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Deuxième roman pour moi de cette auteure et encore une fois j'ai apprécié ma lecture. Abel m'a accroché dès les premières phrases et mon intérêt n'a pas faibli. Une écriture simple, rythmé, de courts chapitres, bref, tout pour nous porter rapidement jusqu'à la dernière page. Abel a aussi cette qualité de bien construire la psychologie de ses personnages, souvent tordues, noires, avides, cupides… Une bonne histoire, des rebondissements et un petit doute tout le long de la lecture qui nous oblige à se rendre à la fin plutôt rapidement. Un thriller psychologique comme je les aime !
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Qui a le bel âge pour mourir dans cette histoire ? La vieille sorcière ou sa belle-fille, comme dans Blanche-Neige ? La pomme de la couverture se réfère à ce conte et on trouve en effet quelques clins d'oeil au cours du récit. Ici, pas de nains (quoique...) qui partent travailler en sifflotant pendant que la belle fait la bobonne au logis, mais un petit garçon au milieu d'un duel sans merci entre deux femmes. Le lecteur prend vite parti, y a celle qu'a commencé, pis celle qu'a rien fait mais qui va devoir sortir les griffes à son tour si elle ne veut pas céder au chantage d'une folle qui nourrit un caprice complètement dingue.

On tremble, la tension va crescendo, la machine s'emballe, on voit venir certaines menaces avant les protagonistes, on se demande si on va pouvoir continuer la lecture, supporter les maltraitances promises sur l'enfant, le cas échéant...
Ce thriller ressemble beaucoup à 'Après la fin' de la même auteur, avec une maison et un enfant au centre de l'intrigue. Mais je l'ai trouvé moins subtil, plus excessif, moins crédible.
Ce qui sonne terriblement juste, en revanche - et ceci dans tous les romans que j'ai lus de Barbara Abel - ce sont les réflexions sur l'éducation, les relations mère-enfant, les tourments d'une mère, son sentiment de culpabilité.
Autre point fort à souligner : quand des objets vous pourrissent la vie, comme s'ils étaient ensorcelés (un cadre brisé, une robe tachée et des événements fâcheux qui s'ensuivent).

Stress garanti parce que l'histoire joue avec les cauchemars des mères : qu'on s'en prenne à leur enfant, qu'on le détourne d'elles, qu'on le leur arrache...
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Librement inspiré du conte de Blanche-Neige et les sept nains, ce livre m'a fait passer un agréable moment.
J'ai apprécié l'écriture et le style de Barbara ABEL, découverte avec le roman derrière la haine (excellent).
Pour pimenter l'histoire, le fils de Marion ( Blanche-Neige ) a été rajouté à l'équation. du coup, Marion n'est pas seulement une belle-fille martyrisée par sa belle mère mais une mère celibataire martyrisée, ce qui décuple sa volonté et ses réactions.
Et France (la belle mère, la Sorcière), quel personnage superbe, elle renvoie la sorcière du conte au bac à sable. Une femme dont la beauté n'a d'égale que sa cruauté implacable, impitoyable et sans limite.
Le tout sur fond d'héritage suite au décès du père (le Roi) de Marion.
J'ai bien aimé aussi les petits et les gros clins d'oeil au conte disséminés dans le dernier tiers du livre, avec une petite mention pour "les sept nains ".
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