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Critique de gill
Comme l'étoile de son plus fameux aventurier, les derniers feux de la Belle-Époque sont en train de pâlir lorsque s'ouvre ce nouveau chapitre des péripéties d'Arsène Lupin.
Les derniers héritiers en date de Maurice Leblanc, à quatre mains, ont saisi le personnage, l'ont retaillé à leur mesure, jaugée à l'aune de leur imagination.
Ils n'en ont pas pour autant trahi le vieil auteur normand.
Les nouvelles aventures d'Arsène Lupin, quoique modernisée, s'inscrivent bien dans la même atmosphère, retentissent de la même musicalité de ce qu'en avait fait Maurice Leblanc.
Après s'être emparé de leurs deux plumes, Arsène Lupin a laissé sa carte sur les bureaux de Benoît Abtey et de Pierre Deschodt.
Le crime est signé !
Pourtant le personnage ne semblait plus mériter d'être sorti de l'ombre.
Passées l'audace, l'insolence et l'élégance, Arsène serait devenu un incendiaire, un assassin.
L'anarchie, en triomphant dans son coeur, l'aurait transformé en monstre.
Allons donc !
Ce serait mal le connaître ...
Les deux auteurs de ce dernier opus des aventures du gentleman-cambrioleur ont habilement reproduit le décor.
La reconstitution est soignée.
Ils ont réintroduit dans celle-ci quelques personnages prestigieux comme Clémenceau, Lépine, Marius Jacob, Bertillon et même Lyautey.
Ils ont chiné quelques vieux meubles, un bureau Louis XI, un buffet henri III et quelques autres vieilles babioles qui ont du leur coûter un bras.
A moins qu'elles n'aient été prêtées par Arsène lui-même !
Puis Benoît Abtey et Pierre Deschodt ont alors tricoté un récit imaginatif et captivant, un complot familial et politique dans lequel ils ont inséré quelques événements historiques mémorables.
L'incendie de Bazar de la Charité est au tournant de l'histoire.
Une histoire qui est d'ailleurs un imbroglio passionnant de mensonges orageux, de d'apparences trompeuses, de complicités criminelles et de duplicités.
Le livre est découpé comme s'il avait été destiné à une prépublication.
Y aura-t-il quelqu'un pour annoncer à messieurs Abtey et Deschodt que le magazine "Je sais tout" n'existe plus !
Ce livre serait-il une trêve entre deux éclats d'obus ?
Il est en tout cas un séduisant nouvel épisode des aventures du plus grand des voleurs, de celui qui en son temps a fait perdre son nom à Sherlock Holmes, de celui que son créateur même n'a pas réussi à tuer.
Mais Arsène Lupin est un homme sans rancune.
Certains prétendent même l'avoir aperçu se recueillir au cimetière du Montparnasse ...
Les derniers héritiers en date de Maurice Leblanc, à quatre mains, ont saisi le personnage, l'ont retaillé à leur mesure, jaugée à l'aune de leur imagination.
Ils n'en ont pas pour autant trahi le vieil auteur normand.
Les nouvelles aventures d'Arsène Lupin, quoique modernisée, s'inscrivent bien dans la même atmosphère, retentissent de la même musicalité de ce qu'en avait fait Maurice Leblanc.
Après s'être emparé de leurs deux plumes, Arsène Lupin a laissé sa carte sur les bureaux de Benoît Abtey et de Pierre Deschodt.
Le crime est signé !
Pourtant le personnage ne semblait plus mériter d'être sorti de l'ombre.
Passées l'audace, l'insolence et l'élégance, Arsène serait devenu un incendiaire, un assassin.
L'anarchie, en triomphant dans son coeur, l'aurait transformé en monstre.
Allons donc !
Ce serait mal le connaître ...
Les deux auteurs de ce dernier opus des aventures du gentleman-cambrioleur ont habilement reproduit le décor.
La reconstitution est soignée.
Ils ont réintroduit dans celle-ci quelques personnages prestigieux comme Clémenceau, Lépine, Marius Jacob, Bertillon et même Lyautey.
Ils ont chiné quelques vieux meubles, un bureau Louis XI, un buffet henri III et quelques autres vieilles babioles qui ont du leur coûter un bras.
A moins qu'elles n'aient été prêtées par Arsène lui-même !
Puis Benoît Abtey et Pierre Deschodt ont alors tricoté un récit imaginatif et captivant, un complot familial et politique dans lequel ils ont inséré quelques événements historiques mémorables.
L'incendie de Bazar de la Charité est au tournant de l'histoire.
Une histoire qui est d'ailleurs un imbroglio passionnant de mensonges orageux, de d'apparences trompeuses, de complicités criminelles et de duplicités.
Le livre est découpé comme s'il avait été destiné à une prépublication.
Y aura-t-il quelqu'un pour annoncer à messieurs Abtey et Deschodt que le magazine "Je sais tout" n'existe plus !
Ce livre serait-il une trêve entre deux éclats d'obus ?
Il est en tout cas un séduisant nouvel épisode des aventures du plus grand des voleurs, de celui qui en son temps a fait perdre son nom à Sherlock Holmes, de celui que son créateur même n'a pas réussi à tuer.
Mais Arsène Lupin est un homme sans rancune.
Certains prétendent même l'avoir aperçu se recueillir au cimetière du Montparnasse ...
