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Critique de Amindara
Voilà un roman qui me fait de l'oeil depuis que j'ai découvert Sur le vif, de la même autrice.
Nous sommes en compagnie de Xiomara, dont la famille est originaire de République Dominicaine, et qui vit à New York. le quotidien de Xiomara est partagé entre le lycée, la religion, et la poésie. Coincée dans un carcan religieux qui ne lui correspond pas, Xiomara n'a d'autres moyens de s'exprimer qu'au travers des mots qu'elle jette dans son carnet.
C'est une histoire écrite en vers libres. Elle est composée d'une succession de poèmes, comme un recueil. Et cette forme lui a donné une grande force. C'est fou toute l'intensité que l'autrice arrive à faire passer dans si peu de mots. (enfin, beaucoup moins que si c'était de la prose en tout cas).
Je me suis rapidement prise d'affection pour Xiomara, dont la vie n'est pas simple. le comportement de sa mère à son égard m'a profondément révoltée. Je n'ai pas réussi à comprendre cette femme qui considère sa fille comme un petit miracle et qui, pourtant, la fait souffrir d'une façon inimaginable. Cette Mère, qu'on connait sous le surnom de Mami, est tellement ancrée dans la religion catholique, qu'elle impose à sa fille de vivre sous des préceptes strictes. Xiomara doit aller à la messe plusieurs fois par semaine, faire sa confirmation et aller aux cours de préparations de cette événement toutes les semaines. Elle ne doit surtout pas s'approcher des garçons (même simplement leur parler ou marcher à côté d'eux est une honte aux yeux de sa mère). La jeune fille doit avoir un comportement irréprochable. J'ai été profondément choquée par la façon dont sa mère s'en prend à elle alors qu'elle ne fait strictement rien de mal.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, voir cette jeune fille qui respecte tellement ses parents qu'elle ne veut pas s'opposer à eux pour ne pas leur faire de mal. Et ce faisant, elle n'exprime pas qui elle est. Sauf dans son carnet, sous la forme de poèmes. Xiomara est une jeune fille sensible, intelligente, qui aimerait pouvoir aller au club de poésie, qui se pose des questions sur la religion, qui aimerait pouvoir tomber amoureuse et sortir avec un garçon, comme toute jeune fille de 16 ans. Elle ne demande pourtant pas la lune ! Elle m'a semblée tellement isolée, quand on voit qu'elle ne parle même pas à son frère jumeau qui souffre, lui aussi, dans son coin.
C'est une histoire révoltante et touchante à la fois. Et on ne peut qu'aimer et soutenir Xiomara dans sa "révolte" pour simplement affirmer qui elle est.
Nous sommes en compagnie de Xiomara, dont la famille est originaire de République Dominicaine, et qui vit à New York. le quotidien de Xiomara est partagé entre le lycée, la religion, et la poésie. Coincée dans un carcan religieux qui ne lui correspond pas, Xiomara n'a d'autres moyens de s'exprimer qu'au travers des mots qu'elle jette dans son carnet.
C'est une histoire écrite en vers libres. Elle est composée d'une succession de poèmes, comme un recueil. Et cette forme lui a donné une grande force. C'est fou toute l'intensité que l'autrice arrive à faire passer dans si peu de mots. (enfin, beaucoup moins que si c'était de la prose en tout cas).
Je me suis rapidement prise d'affection pour Xiomara, dont la vie n'est pas simple. le comportement de sa mère à son égard m'a profondément révoltée. Je n'ai pas réussi à comprendre cette femme qui considère sa fille comme un petit miracle et qui, pourtant, la fait souffrir d'une façon inimaginable. Cette Mère, qu'on connait sous le surnom de Mami, est tellement ancrée dans la religion catholique, qu'elle impose à sa fille de vivre sous des préceptes strictes. Xiomara doit aller à la messe plusieurs fois par semaine, faire sa confirmation et aller aux cours de préparations de cette événement toutes les semaines. Elle ne doit surtout pas s'approcher des garçons (même simplement leur parler ou marcher à côté d'eux est une honte aux yeux de sa mère). La jeune fille doit avoir un comportement irréprochable. J'ai été profondément choquée par la façon dont sa mère s'en prend à elle alors qu'elle ne fait strictement rien de mal.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, voir cette jeune fille qui respecte tellement ses parents qu'elle ne veut pas s'opposer à eux pour ne pas leur faire de mal. Et ce faisant, elle n'exprime pas qui elle est. Sauf dans son carnet, sous la forme de poèmes. Xiomara est une jeune fille sensible, intelligente, qui aimerait pouvoir aller au club de poésie, qui se pose des questions sur la religion, qui aimerait pouvoir tomber amoureuse et sortir avec un garçon, comme toute jeune fille de 16 ans. Elle ne demande pourtant pas la lune ! Elle m'a semblée tellement isolée, quand on voit qu'elle ne parle même pas à son frère jumeau qui souffre, lui aussi, dans son coin.
C'est une histoire révoltante et touchante à la fois. Et on ne peut qu'aimer et soutenir Xiomara dans sa "révolte" pour simplement affirmer qui elle est.
