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Critique de JIEMDE


Dans sa chambre de l'hôpital des grand brûlés de San Antonio, Eden s'éteint. Seul survivant de l'explosion d'une mine au passage de son véhicule en Afghanistan, son corps n'est plus que l'ombre du Marine qu'il a été. Sans la vue ni la parole, relié au monde par les sondes de ses moniteurs et les tuyaux de ses perfusions, il ne lui reste que sa conscience, ou son âme, c'est selon.

Son monde, c'est Mary sa femme et Andy sa fille qui le veillent ; et aussi son ami et compagnon d'arme décédé dans l'explosion dont la présence plane au-dessus de son lit. Les vivants contre les morts… La lumière contre les blattes… Quelques jours où tout peut basculer entre ces deux états. Ou il faut agir, décider, trancher… Mais Eden, lui, a besoin de communiquer malgré tout :

« Il avait besoin d'être entendu, et dans ce désespoir, il sentait une liberté qu'il n'avait pas connue depuis la mine, la liberté d'un but. Mon Dieu faites qu'ils comprennent que je suis là faites qu'ils comprennent que je veux que ça cesse faites qu'ils comprennent faites qu'ils comprennent je vous en supplie mon Dieu ».

En attendant Eden de Elliot Ackerman – avec Jacques Mailhos à la traduction toute en sensibilité – est un court roman sur le lien qui unit les êtres à la vie, sur le lien qui unit deux êtres entre eux, sur la force de l'amour confrontée à la mort, sur la loyauté entre les êtres. Un roman où transpire l'humanité, l'élégance et la profondeur…

Un roman d'amour, quoi !
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