The Bromance Book Club, tome 1 : Les hommes virils lisent de la romance

Nous sommes tous la somme de nos expériences et nos réactions dépendent de notre passé. Exactement comme dans les romances. Ce que le personnage a traversé avant le début de l'histoire détermine sa façon de réagir à ce qui lui arrive dans le livre.
- Mais on est dans la vraie vie, pas dans un livre.
- Ce sont les mêmes principes, affirma Malcolm. C'est pour ça que les gens aiment autant la fiction. Elle énonce des vérités universelles.

Toute ta vie, tu as cru que tu devais chercher une femme qui t'aimait malgré ton handicap, alors qu'il te fallait trouver une femme qui t'aimait à cause de lui, parce qu'il fait partie de toi. Et cette femme, c'est Thea.

« Que disait ma grand-mère déjà ?
”Si un homme veut te quitter, dis-lui au revoir et verrouille les portes. Tu as mieux à faire que de courir après une cause perdue”».

Il n'y a rien de plus puissant sur Terre qu'une femme qui en a plein le dos.

Dès le moment où j'ai posé les yeux sur toi, je suis devenu la moitié de moi-même parce que je t'ai donné l'autre moitié.

"On ne peut pas partir du principe que les femmes et les petites filles ne savent pas faire la différence entre la réalité et la fiction. On a pas peur que les hommes qui lisent des polars et des thrillers deviennent des serials killers, alors pourquoi penser qu'une gamine ne sait pas qu'elle n'a pas besoin de passer de sirène à humaine pour trouver l'amour ?"P.235

- Pumpkin spice latte, comme tu me l'as demandé.
- Toi aussi tu bois ça ? demanda Gavin, sidéré.
Del se laissa tomber sans ménagement dans le fauteuil près de la fenêtre.
- J'adore ça mais je suis trop gêné pour en commander moi même.
Mack s'affala sur le canapé et posa les pieds sur la table basse.
- Y a aucune honte à avoir. Les critiques contre cette boisson sont un parfait exemple de la façon dont la masculinité toxique imprègne les aspects les plus triviaux de la vie quotidienne. Si un grand nombre de femmes aiment quelque chose, notre société le ridiculise aussitôt. Exactement comme les romances. Si les femmes aiment ça, alors c'est forcément naze, pas vrai ?

- Qu'est-ce que vous comptez démolir ?
- Le patriarcat.

Une femme se souvient parfaitement de toutes les fois où un homme lui adresse un clin d'oeil parce qu'on adore ça. C'est comme de l'herbe à chats. Si on nous fait un clin d'oeil, on se roule sur le ventre en ronronnant.

« Elle ne pouvait plus endurer le silence qu’il lui infligeait depuis un mois : il refusait de lui adresser la parole et boudait dans la chambre d’amis. Elle ne pouvait pas supporter un troisième enfant à la maison. »

« -Vous lisez des romances ?
-On préfère les appeler des manuels, intervint le Russe.
-C’est beaucoup plus que de la lecture, ajouta Malcolm.
Gavin se figea.
-Si vous voulez m’entraîner dans des conneries échangistes, c’est niet.
Del se pencha en avant et posa les coudes sur la table.
-Je vais t’avouer une chose que je ne t’ai jamais dite.
-Ouais, ben, je ne suis pas certain de vouloir savoir.
-Il y a deux ans, Nessa a demandé le divorce.
Le sol s’ouvrit sous la chaise de Gavin. »

« Parce que tu sais que les problèmes au lit trouvent racine dans les problèmes en dehors du lit. On ne peut pas réparer l’un sans réparer l’autre. »

« Gavin suffoqua. Il avait subi des pertes sérieuses dans sa vie. Qui avaient changé sa vie à jamais. Et des humiliations qui le brûlaient encore aujourd’hui. Mais ça… ça le dévastait. S’il y avait bien un moment où il avait grand besoin des conseils de Lord Benedict, c’était maintenant. Mais la seule voix qui résonna dans sa tête fut celle d’une femme.
L’amour ne suffit pas. »