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Critique de cornelia-online


Les bitcoins, vous connaissez ? Et la blockchain, ça vous dit quelque chose ? Pas de panique, « J'ai vendu mon âme en bitcoins » de Jake Adelstein, paru aux éditions Marchialy, est un vrai-faux roman, qui vous dit tout sur les vraies-fausses cryptomonnaies, et révèle l'envers du décor…alors qu'une fois de plus, la réalité dépasse la fiction !
Oups, la boulette ! Mark Karpelès, le patron (français) de la société Mt. Gox, une gigantesque plateforme d'échange de bitcoins basée à Tokyo, est arrêté par la police nippone qui le soupçonne d'avoir détourné 850 000 bitcoins (environ 500 millions de dollars). Mais comment en est-il arrivé là ? Et qui sont ces hommes qui, depuis 2009, se sont lancés dans la folle aventure du bitcoin : des libertariens forcenés ? Des as de la finance ? Des geeks ?
« J'ai vendu mon âme en bitcoins » avec sa superbe couverture ressemble fort à un roman, mais il s'agit bien d'une enquête, racontée par Jake Adelstein, un journaliste américain connu pour avoir dévoilé les ‘dessous des yakusas' dans ‘Tokyo Vice'. En tous cas l'ouvrage se lit ‘comme un roman', et même comme un thriller, l'écriture est fluide, le ton souvent humoristique et la ‘petite' économie du bitcoin est présentée de façon très claire. Attendez-vous tout de même à plonger dans un univers très particulier, car sous le web se cache le dark web, puis le deep web, et là, on trouve de drôles de zouaves, à commencer par Satoshi Nakamoto, le mystérieux ‘inventeur' du bitcoin, ou encore Dread Pirate Roberts (dit DPR), le créateur de Silk Road (une plateforme où l'on trouve à peu près tout ce qui est illicite), sans parler de Carl Mark Force IV, un agent des stups chargé d'une mission d'infiltration montée par un dénommé Der-Yeghiayan. L'enquête se déroule principalement entre le Japon et les Etats-Unis, ce qui donne un aperçu comparatif des méthodes du FBI et de la police japonaise dans ce type d'affaires. L'incrédulité succède à la stupéfaction, quand on suit le parcours du fameux Mark Karpelès, ce Français qui a finalement été condamné, en mars 2019, à une peine de deux ans et demi de prison avec sursis, pour ‘manipulation de données informatiques'. Pour la suite, cliquez sur le lien !
Lien : https://bit.ly/309lyh3
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