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Critique de Derfuchs


Double enquête dans deux pays différents, l'une en Suède, Stockholm et l'autre à Copenhague, Danemark.
De part et d'autre on recherche un coupable de meurtres avec dépeçage dont le modus operandi est le même.
La police criminelle, la "crim" s'en charge dans les deux cas.
En suède il y a urgence à retrouver le coupable des faits car le ministre de l'intérieur a disparu alors qu'il quittait le parlement. Les "flics" sont sur les dents d'autant que leur patron est un copain dudit ministre, lequel a, à une époque, dirigé la crim.
L'équipe en Suède est composée de Fabian Risk et de Malin Rehnberg, qui comme son nom ne le dit pas est une femme.
Du côté danois c'est Dunja Hougaard qui s'y colle. Une femme également.
Bon on cherche, on cherche, on trouve, on se trompe, peut-être, peut-être pas car, sans se consulter les deux boss, chacun de leur côté, réfutent cette idée lumineuse.
Au bout de 600 pages et des... on trouvera, fatalement, le lecteur y a bien droit, lui qui s'est usé les yeux et ses petites cellules grises à essayer d'aider, de son mieux, ces braves policiers.
Alors dire que c'est un polar folichon ne serait pas tout à fait exact. Il y a des longueurs et ces longueurs sont longues, c'est le moins que l'on puisse dire. Et puis ces auteurs qui se sentent obligés de décrire là où passent les gens qui se déplacent, comme si le lecteur savait, précisément où se trouve le café du commerce à Stockholm. On quitte la machingatan pour la trucgatan, on continue pour arriver chosegatan en face du monument aux morts. Bon j'aurai au moins appris que rue ça se dit gatan en suédois (pas vrai,je le savais déjà). de plus comme il y a un nombre incalculable de personnages, avec des noms scandinaves, ce brave lecteur, il va virer fou à force!
Bref c'est pas le meilleur cru des bouquins scandinaves, il y a bien, bien mieux.
Ahnhem termine bon nombres de ses 118 chapitres en laissant planer le suspense et, personnellement, je trouve que cela fait Pierre Bellemarre, sur Europe1, dans les années 1980, pour laisser passer une page de pub. Enfin on n'écrit plus comme ça. Cela fait auteur qui se donne le temps de penser à ce qu'il va écrire plus tard. Je n'aime pas du tout.
Pour les égyptologues, tout laisse à penser que l'auteur s'est inspiré du mythe d'Osiris. Je n'en dit pas plus.

Merci à Babelio pour cette Masse Critique et aux Editions Albin Michel pour m'avoir fait parvenir le livre.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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