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3,49

sur 214 notes
Avant tout...
Je remercie Babelio, pour l'opération de Masse Critique privilégiée, ainsi que les éditions Albin Michel, pour l'envoi du nouveau Stephan Ahnhem.
On dit de cet auteur qu'il est la nouvelle star du polar suédois (rien de moins...), avec déjà quatre romans à son actif. La neuvième tombe est son deuxième traduit en français, ainsi que celui avec lequel je le découvre.

« Imaginez un mélange de Silence des agneaux et Seven, et ajoutez-y une dose d'angoisse à la suédoise. »

Voilà qui est pourtant tentant et prometteur de prime abord...
...mais qu'en est-il en réalité ?

Je ne saurais y répondre en toute franchise car je n'ai pas réussi à finir ce petit pavé de plus de 600 pages, et j'invoque à ma décharge le 3ème droit du lecteur (voir Les dix droits du lecteur de Daniel Pennac) ; celui de ne pas finir un livre.

Je tente en revanche de m'en expliquer :
Malgré des chapitres relativement courts, ce qui participe généralement à une bonne dynamique de lecture, je dois avouer que j'ai eu beaucoup de difficultés à avancer sereinement dans cette histoire, divisée entre deux enquêtes, dont on se doute qu'elles finiront par se rejoindre, l'une en Suède l'autre au Danemark.
Beaucoup de personnages - aux noms complexes, tant à prononcer qu'à retenir... - se mêlent dans un imbroglio sanglant.
Ce qui m'a particulièrement perturbé, c'est qu'aucune note ne vient indiquer au lecteur à aucun moment où il se trouve (sommes-nous dans la première enquête ou dans la seconde ? À Stockholm ou à Copenhague ?) - évidement, les noms des protagonistes marquaient en effet les lieus comme des balises, mais comme je l'ai signalé, ceux-ci étaient malheureusement loin d'être simple à se souvenir... Cela m'a donc personnellement beaucoup gênée dans ma lecture.
Pourtant j'ai déjà lu plusieurs romans signés d'écrivains dit nordiques, mais c'est la première fois que j'ai eu autant de mal avec la dénomination des héros.
Nombre d'incohérences sont également venues saper mon plaisir, comme par exemple cette enquêtrice enceinte de jumeaux jusqu'aux dents qui se la joue super woman.
Mais, c'est un roman... libre donc à l'auteur de faire comme bon lui semble.
Et libre à moi de ne pas apprécier. Raison pour laquelle je ne peux le noter.

Une autre fois, peut-être...
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Abandon page 351/551 (et j'ai péniblement lutté pour en arriver là !)

J'avais envie de découvrir Stefan Ahnhem et quand j'ai vu ce titre chez mon libraire, j'ai foncé tête baissée. Il faut dire que le résumé était prometteur et le fait d'avoir une enquête sur deux pays entre la Suède et le Danemark m'a fait un peu penser à la série TV Bron.

Mais ici, trop de personnages, de la noirceur, des enquêtes à rallonge dont on ne voit pas le bout, l'alternance des personnages dans les différents chapitres fait qu'on perd le fil conducteur et qu'on se met à confondre tout le monde.

Je n'ai réussi à m'attacher a aucun des personnages et je dois dire que certains m'ont vraiment agacé : Fabien, par exemple, et son mariage qui bat de l'aile et qui a l'air totalement indifférent à cette situation ou encore Dunja, qui n'a même pas réalisé que sa relation avec son compagnon n'était pas tout à fait normale. Pourtant ces deux-là sont flic et sont sensés mener des enquêtes, déduire des choses….

Bref, je ne conseille absolument pas ce roman, il y a tellement de bons polars et thrillers scandinaves qu'il serait dommage de perdre son temps avec celui-ci. Je reste malgré tout surprise de toutes les bonnes critiques que je peux lire sur l'autre roman de l'auteur « Hors cadre » que j'avais très envie de découvrir mais après ma mésaventure avec ce roman, je ne suis pas certaine d'avoir toujours envie de tenter l'expérience.
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Je suis assez gourmand du roman policier nordique. C'est donc à l'aveugle (même pas lu la 4eme de couverture) et en confiance que j'ai emprunté ce livre de Stefan Ahnhem.

Mauvais choix. J'ai abonné à la page 300. (Il en reste encore 360). Pourquoi ?

L'histoire :
En Suède, le ministre de la justice est retrouvé assassiné. Au Danemark, la femme d'un animateur de la télé est atrocement mutilée. Hormis le fait que le suspect de l'intrigue danoise est résident en Suède, aucun point commun réunit ces deux affaires et pourtant on se doute qu'elles finiront par se rejoindre.

Mon ressenti :
Bien que le rythme soit dynamique grâce à des chapitres courts, l'imbrication des deux histoires a fini par me perdre.

Les personnages ne sont pas très attachants voire agaçants. Remplis de clichés.
Que ce soit Fabian le policier suédois complètement débordé par ses problèmes familiaux.
Malin, sa collègue, enceinte jusqu'au cou et qui est capable de courir après un bus et qui mène tout le monde par le bout du nez.
Dunja, la policière danoise, qui se laisse mener autant par son compagnon que par son chef et qui prend toujours des risques inconsidérés.
Enfin, malgré l'impression de rythme, les histoires n'avancent pas.

En plus, anthropophagie, sexe, mutilation, harcèlement…
A la fin, trop c'est trop !

Ce n'est pas le bon roman pour découvrir les polars nordiques.
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C'est une lecture mitigée pour moi. Certains éléments sont géniaux et d'autres moins, je m'explique:

J'ai adoré l'ambiance, le froid, la neige typiques aux thrillers nordiques. J'ai au fil des pages toujours voulu savoir le fin mot de l'histoire. La fin "ouverte" ne m'a pas dérangée car elle appelle, à mon sens, une suite et je serais ravie de retrouver les inspecteurs. Les chapitres sont courts et donnent du rythme au livre.

Il y a beaucoup beaucoup de meurtres (Trop?) et on se demande sans cesse le point commun. Il faut être bien concentré pour suivre tous ces événements. Il y a également beaucoup de personnages et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver. L'intrigue est dense, ramifiée et demande aussi de la concentration. Je pense que le tout aurait pu être allégé.

Donc voilà, j'ai aimé l'intrigue, les personnages de Donja et Fabian mais j'ai trouvé l'ensemble trop dans la lourdeur et pesant. (surtout que c'est un bon pavé...) (...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Deuxième intrusion dans l'univers du policier Fabian Risk. La première fois, j'avais bien ressenti la double volonté de s'inscrire dans la lignée des polars nordiques, très à la mode et donc très porteurs éditorialement tout en cherchant l'originalité. Être ou ne pas être (original), la question est là...
Car on retrouve un lieu connu, entre Suède et Danemark, une ville suédoise située sur la côte du détroit de l'Øresund, au niveau de son point le plus étroit proche de l'ancienne ville danoise d'Elseneur...
Cette terre inconnue dont les frontières
Se referment sur tous les voyageurs...
On nous propose une double enquête, des deux côtés du Raan, qui a failli me noyer au début car même si on comprend les ramifications, le fil est difficile à suivre, on rame un peu...
Il faut donc y consacrer un peu de concentration, ce qui n'est pas forcément le but quand on décide de lire un polar.
On a le droit à quelques incursions en territoire risqué : un Josef Mengele israélien très apprécié de ses semblables, un chef de la police ni footballeur ni espagnol mais agresseur sexuel...
Surtout, il y a un point où l'auteur se démarque enfin de ses modèles. Pour le meilleur et pour le pire...
Il réussit le tour de force de nous créer un anti-héros policier, et encore mieux, de nous le rendre antipathique ! Et plus mieux que mieux, est-ce possible ? Oui ! Et M. Ahnhem le fait ! Au fil des pages, c'est le tueur en série qui nous devient sympathique, une vraie héroïne genre « Dexter » dont on souhaite qu'elle échappe à l'espèce de larve qui sert de policier à l'auteur.
J'avoue m'être interrogé en refermant ce bouquin. Dans quelle mesure la personnalité navrante de médiocrité de M. Risk est-elle volontaire ? Pourquoi, alors que d'une certaine manière l'auteur se démarque des autres figures emblématiques du polar froid, éprouve-je un tel sentiment de rejet ? J'ai adoré la saison 1 de Dexter et Dexter lui-même m'inspirait de la sympathie ! Je ne parle même pas du « Tueur » de la BD de Matz... Alors quoi ? D'où me vient ce mépris (car finalement c'est le mot) pour M. Risk ? La réponse vient d'un autre bouquin rouvert pour l'occasion : « le Connard, enjeux et perspectives » d'Éric La Blanche.
Je le cite : « Connard (n. m.) : personne qui se comporte de façon déplaisante ou déplacée, par manque d'intelligence, de savoir-vivre ou de scrupules et qui est immunisée contre les plaintes des autres. »
Voilà, l'auteur a décidé de faire de son héros un connard.
D'où la difficulté, même si l'on doit reconnaître l'originalité de la proposition, d'apprécier celle-ci à sa juste mesure...
Il y a suffisamment de connards dans la vraie vie (c'est en partie pour cela que certains lisent autant) pour nous éviter d'en croiser des représentants bien gratinés dans nos univers fictionnels de détente...
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J'ai fini la lecture de ce pavé en diagonale après avoi lu avec attention pendant 400 pages ! A vouloir trop en faire ça devient trop tout !

Trop de personnages, pas attachants pour deux ronds, trop d'intrigues qui s'étirent et s'étendent, trop de sadisme que l'on pourrait croire étalé avec complaisance, du sang, du sang, du sang !

Sauter du Danemark à la Suède avec des noms très similaires c'est l'embrouille assurée et les retours en arrière au Moyen-Orient n'ont fait que renforcer la complexité.

J'ai été rapidement perdue mais j'ai persisté en me disant qu'à un moment ou un autre je pourrais me raccrocher mais pour comprendre il aurait fallu faire des schémas et avec trop d'invraisemblances c'est devenu mission impossible !

Je voulais découvrir Stefan Ahnhem, c'est fait mais on ne m'y reprendra plus !

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Après l'excellent Hors Cadre de Stefan Ahnhem en 2016, l'auteur nous raconte avec son dernier roman La Neuvième Tombe une histoire de vengeance et de trafic d'organes. Ici l'auteur prend des risques ciblant Israël et le prélèvement des organes sur des Palestiniens morts ou blessés, ce roman troublant se passe au Danemark et me rappelle ces histoires de cornées et de reins prélevés sur des enfants Mexicains au début des années 80, le roman nous amène à cette triste réalité qui existe encore de nos jours, la mafia Russe en fait usage, la Chine a un réservoir d'organes versus les prisonniers dans les camps et on peut y ajouter le continent Africain. Ce roman policier malgré ses 650 pages est époustouflant qui va direct au but avec un scénario infernal. Dans ce roman même le meilleur tremble quand vient le temps de poser le geste qui peut sauver des vies une lâcheté que lui-même ne peut expliquer, sommes-nous tous des lâches enfermés dans nos armures de super-héros qui chient dans leurs frocs quand vient le temps de faire et d'être ? Un roman exceptionnel une vision de notre monde qui fait mal.
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Double enquête dans deux pays différents, l'une en Suède, Stockholm et l'autre à Copenhague, Danemark.
De part et d'autre on recherche un coupable de meurtres avec dépeçage dont le modus operandi est le même.
La police criminelle, la "crim" s'en charge dans les deux cas.
En suède il y a urgence à retrouver le coupable des faits car le ministre de l'intérieur a disparu alors qu'il quittait le parlement. Les "flics" sont sur les dents d'autant que leur patron est un copain dudit ministre, lequel a, à une époque, dirigé la crim.
L'équipe en Suède est composée de Fabian Risk et de Malin Rehnberg, qui comme son nom ne le dit pas est une femme.
Du côté danois c'est Dunja Hougaard qui s'y colle. Une femme également.
Bon on cherche, on cherche, on trouve, on se trompe, peut-être, peut-être pas car, sans se consulter les deux boss, chacun de leur côté, réfutent cette idée lumineuse.
Au bout de 600 pages et des... on trouvera, fatalement, le lecteur y a bien droit, lui qui s'est usé les yeux et ses petites cellules grises à essayer d'aider, de son mieux, ces braves policiers.
Alors dire que c'est un polar folichon ne serait pas tout à fait exact. Il y a des longueurs et ces longueurs sont longues, c'est le moins que l'on puisse dire. Et puis ces auteurs qui se sentent obligés de décrire là où passent les gens qui se déplacent, comme si le lecteur savait, précisément où se trouve le café du commerce à Stockholm. On quitte la machingatan pour la trucgatan, on continue pour arriver chosegatan en face du monument aux morts. Bon j'aurai au moins appris que rue ça se dit gatan en suédois (pas vrai,je le savais déjà). de plus comme il y a un nombre incalculable de personnages, avec des noms scandinaves, ce brave lecteur, il va virer fou à force!
Bref c'est pas le meilleur cru des bouquins scandinaves, il y a bien, bien mieux.
Ahnhem termine bon nombres de ses 118 chapitres en laissant planer le suspense et, personnellement, je trouve que cela fait Pierre Bellemarre, sur Europe1, dans les années 1980, pour laisser passer une page de pub. Enfin on n'écrit plus comme ça. Cela fait auteur qui se donne le temps de penser à ce qu'il va écrire plus tard. Je n'aime pas du tout.
Pour les égyptologues, tout laisse à penser que l'auteur s'est inspiré du mythe d'Osiris. Je n'en dit pas plus.

Merci à Babelio pour cette Masse Critique et aux Editions Albin Michel pour m'avoir fait parvenir le livre.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Comme j'aime beaucoup certains auteurs suédois, je me suis dit que j'allais essayer celui-ci qui, pour moi, fait figure de petit nouveau…
P. 11 : Il était à bout de souffle et la sueur essayait de traverser le polyester de sa chemise.
P ; 26 : Alors qu'il savait que les pneus de leur mariage étaient dégonflés, il avait continué à rouler sur les jantes pendant si longtemps, à présent, qu'il y avait peu de chance de réparer les roues déchiquetées.
p. 36 : Il y a dans cette affaire beaucoup de questions sans réponse. Des questions auxquelles nous employons toutes nos ressources à chercher des réponses.
J'ai abandonné là…
Ma PAL est himalayenne : plein de bons romans m'attendent !
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Enquête entre la Suède et le Danemark sur une série de meurtres où presque chaque fois un organe manque à la victime. Côté suédois, l'inspecteur Fabian Risk et sa collègue, très enceinte, Malin Rehnberg sont à l'oeuvre ; du côté danois, c'est l'inspectrice Dunja Hougaard qui mène la danse.
En même temps que l'on suit la vie privée de ces 3 personnages, qui n'est pas de tout repos, on les accompagne également dans les avancées de leur mission également très mouvementée.

Cannibalisme, tueurs en tout genre, multiples pistes (peut-être un peu trop), on ne s'ennuie pas mais j'ai trouvé parfois que l'auteur en faisait un peu trop. La fin ne m'a pas convaincu. A mon humble avis, elle n'est pas aboutie. J'aime beaucoup les polars scandinaves et j'ai tout de même passé un bon moment mais sans plus.
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