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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Actuellement je renoue avec mes lectures d'antan, le roman historique et cela grâce à un petit challenge d'été et quelques copinautes.
Cette fois ci c'est Jean d'Aillon, que j'avais découvert avec « Les ferrets de la reine », livre qui nous présentait Louis Fronsac notre héros et son ami Gaston de Tilly, au temps de leur enfance au collège.
Avec « La malédiction de la Galigaï » on se retrouve au moment de l'après Fronde, du temps de Mazarin, et de la fuite du jeune Louis XIV loin de Paris.
Vraiment une très belle écriture, ainsi qu'une intrigue bien construite, l'histoire nous prend et ne nous lâche plus. Et en plus grand bonheur pour moi, j'ai l'impression de replonger dans mes livres d'histoire, mais par la petite porte, dans le quotidien des grands mais aussi et surtout dans celui du peuple tout court.
Louis Fronsac est un personnage récurrent chez Jean d'Aillon, et je me rends compte qu'à travers les différentes allusions faites dans ce livre, des autres aventures de notre héros, l'envie m'est venue de lire les précédents….et les suites.
L'Histoire est vraiment plaisante je trouve quand elle est racontée de cette façon, à la fois ludique et détaillée, avec des faits avérés et des personnages fictifs et réels mélangés. Et puis ma foi un peu de romance et d'aventure rajoutées à tous ces événements réels, ne sont pas pour me déplaire.
De l'Histoire, de la romance, des héros courageux et téméraires, la cour des Miracles, un bon roman de cape et d'épée dans le monde de la prévôté et des procureurs et des brigands de grand chemin à la solde des grands de ce monde qui savent si bien cacher leurs méfaits à travers conspiration et manipulation.
Très sympathique et surtout très intéressant pour les amateurs de l'époque.
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1617. Pendant la minorité de son fils, le futur Louis XIII, Marie de Médicis assure la Régence conseillée entre autres par son favori Concino Concini. Cet aventurier italien a réussi à se rapprocher de la reine grâce à son mariage avec Léonora de Galigaï, une de ses dames d'atours qui fut sa soeur de lait. Riche, puissant et influent, le Maréchal d'Ancre, gouverneur de Rouen, est aussi détesté par la noblesse, le peuple et surtout le futur roi. Celui-ci ayant atteint l'âge de régner, Concini décide de repartir pour son pays avant d'être arrêté ou même tué. Mais pour cela, il lui faut de la trésorerie. Lui vient alors l'idée de voler la recette des tailles de Normandie. L'impôt, acheminé vers Paris sur la Seine, s'élève cette année-là à un million de livres. Ses complices réussissent leur coup mais Concini ne profitera jamais de ces richesses. Il est tué sur ordre du roi et sa femme est brûlée pour sorcellerie. Même, Louis de Tilly, lieutenant du prévôt général de Rouen chargé de l'enquête, meurt avec sa femme dans un accident. Plus personne n'est là pour se préoccuper de ce vol, d'autant que le roi s'est largement remboursé en confisquant les biens de Concini.
1649. Trente ans après ces faits, Gaston de Tilly, procureur à la prévôté de l'Hôtel du roi, apprend le décès du seul parent qui lui reste, son oncle Hercule. Il découvre alors que son oncle s'interrogeait sur la mort de son frère et de sa belle-soeur. Gaston découvre que la mort de ses parents n'était pas accidentelle. On voulait faire taire le lieutenant après le vol des tailles! Il n'a plus alors qu'un seul désir: démasquer les assassins de ses parents pour les venger. Avec son ami de toujours, Louis de Fronsac, il se lance sur la piste des hommes de main de Concini. Mais en ces temps troublés d'antagonisme entre Mazarin, premier ministre et Louis de Bourbon, prince de Condé, ses investigations sur le passé ne plaisent pas à tout le monde.


Jean d'AILLON le précise bien dans sa postface : le vol de la recette des tailles de Normandie n'a jamais eu lieu. Il s'agit juste d'un prétexte pour envoyer sur les routes de France ses "détectives", le marquis Louis de Fronsac et le procureur Gaston de Tilly. A Paris ,d'abord, où les puissants intriguent sous les ors des palais, où les bourgeois affirment leurs positions, où les bas fonds grouillent de bandits prêts à tuer pour une pièce d'or. A chaque coin de rue, une auberge ou une rôtisserie où pour trois sous on peut se gaver de pigeons farcis et se désaltérer de vin de Montmartre. En Normandie, les nobliaux désargentés ont leur honneur pour seule richesse, d'autres moins scrupuleux puisent dans les recettes de l'Etat pour leur propre compte, dans les champs, on moissonne les blés, sur la Seine circule les marchandises. Louis de Fronsac et Gaston de Tilly vont vivre de passionnantes aventures, cherchant la vérité, ménageant les susceptibilités à la fois de Mazarin et du prince de Condé, pour amener devant les juges ceux qui sont coupables et épargner ceux qui sont victimes d'intrigues et de complots.
Un récit foisonnant, une éblouissante leçon d'Histoire, deux héros fougueux et courageux pour un polar historique riche en aventures! J'ai adoré!
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