AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Un moustique dans la ville (9)

Il fait toujours nuit. Je suis toujours seul. Je vais découvrir tout d'un coup que je suis assis à ma table et que je suis ici, quelque part, tout près. Rien ne bouge. Rien ne change. Cette découverte se répète mille fois et, l'une après l'autre, elles s’additionnent et deviennent une grosse goutte de mercure. Tu ne sais même pas où tu vas. D'où tu viens tu ne le sais pas non plus. Tu sais seulement que tu es quelque part tout près, quelque part tout à fait à l'intérieur, tout au fond et que tu ouvres une grande sphère de bois, puis une autre plus petite contenue dans la première, puis encore une autre plus petite et enfin tu découvres que la dernière est vide.
Commenter  J’apprécie          140
La mort m'a fait penser à beaucoup de gens : la mort de la personne bien-aimée est comme le typhus : on ne l'attrape pas une seconde fois.
Commenter  J’apprécie          100
On ne peut pas toucher le printemps : ce n'est pas une chose, c'est le printemps. Le temps viendra où c'est lui-même qui te touchera de ses tentacules colorées : ses chants d'oiseaux, sa joie, ses jeunes pousses vertes et son parfum enivrant. Et même si tu es mort, il te ressuscitera.
Commenter  J’apprécie          90
L'une des plus grandes joies au monde : sentir un papillon prisonnier palpiter dans ton poing puis le lâcher et le suivre des yeux.
Commenter  J’apprécie          50
Mardi 62 février
Si quelqu'un venait me demander si je préférais brûler le livre ou me couper la main, je répondrais, et même sans réfléchir, que je brûlerais le livre.
Commenter  J’apprécie          30
On a bu.
On a bu et on s'est soûlé.
Et sinon, pourquoi aurait-on bu ?
On s'est soûlé mais ce ne sont pas eux qui se sont soûlés, ce sont leurs espoirs et leurs passions, leur foi et leur amour qui ont quitté la table en titubant...
Commenter  J’apprécie          20
Etrange, non ? En hiver l'arbre se dépouille tandis que l'homme s'habille.
Commenter  J’apprécie          10
Ah ! c'était le bon temps quand je donnais d'abord mes écrits à lire au feu. Le feu est un excellent lecteur et aussi un correcteur attentif, il corrige toutes les fautes.
Commenter  J’apprécie          10
L'air me fait penser que la vitre ressemble beaucoup à l'air : tous deux sont transparents. Je crois que si la fumée d'une cigarette était aussi transparente que l'air, personne ne fumerait de cigarette. C'est pour cette raison que personne ne fume de vitre.
Commenter  J’apprécie          10



    Lecteurs (21) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Philo pour tous

    Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

    Les Mystères de la patience
    Le Monde de Sophie
    Maya
    Vita brevis

    10 questions
    438 lecteurs ont répondu
    Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

    {* *}