Le rêve au Moyen Age n'était pas une activité mineure. Nos siècles de vieille morale rigide puis de "modernité" ont érigé la performance de l'activité en bien absolu. Nous avons oublié le rêve, nous avons perdu la clef d'or de nos songes.
Si tu juges, tu ne verras le monde que par le filtre de ta critique. Au lieu de tout réduire à ton petit univers, si tu regardais comme si tu étais une page blanche ?
Il est facile de fuir pour ne pas être confronté à soi-même. L'humain a toujours beaucoup d'imagination pour ne pas s'affronter.
La vie est une câline lorsqu'on lui montre que l'on est prêt. Sur le chemin de l'évolution, elle exige sans cesse, se moque de nos souffrances, tout en nous émerveillant.
J'étais sur un nuage en suivant le voyageur tout éclatant de feu. Je voulais tant l'interroger. Mais à l'image suivante un nouveau personnage me ramena vite sur terre.
C'était une petite femme à l'apparence simple. Elle ne portait aucun atour mais une sobre robe bleue. Aucun bijou pour orner son vêtement, aucun scintillement n'émanait d'elle. Elle sortit d'une tourelle verte et aussitôt pointa son index sur le beau voyageur...
P.81 : "La clarté se faisait progressivement en moi. L'échelle était un passage du monde matériel au spirituel, la brèche que le voyageur s'évertuait à trouver. Elle demandait de s'accrocher fermement à chaque barreau pour ne pas verser dans le vide."
P. 121 : "Ce bourdon est ton épée spirituelle... Elle te protègera de tes doutes et de tes égarements, ces mauvaises rencontres que tu auras à vivre à l'intérieur de toi."