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Critique de franksinatra


En janvier 1940, Graham, un ingénieur en armement britannique, est en mission en Turquie pour un contrat d'équipement en canons et tube lance-torpilles de la marine ottomane lorsque, après une soirée dans un cabaret au cours de laquelle il fait la connaissance d'une danseuse, il est pris pour cible et blessé à la main dans sa chambre d'hôtel à Istanbul. L'homme, simple citoyen sans histoire, se trouve alors plongé dans le monde inconnu, glauque et dangereux de l'espionnage, au cours d'une croisière entre la capitale turque et Gênes à bord d'un petit cargo italien, jugé par les autorités turques comme le moyen le plus sûr pour rapatrier l'expert technique mais qui se révèlera finalement un nid d'espions des deux bords aux buts diamétralement opposés, l'un chargé de tuer Graham, l'autre de le protéger. Un périple de quelques jours angoissants pour l'ingénieur perdu et terrorisé par ce monde qui lui est parfaitement étranger et dont il n'arrive à s'extraire que grâce à la présence inattendue à bord de la danseuse de cabaret rencontrée la veille.
De "Frontières des Ténèbres" à "Au loin le danger" en passant par "le masque de Dimitrios" ou cette excellente "Croisière de l'angoisse", romans écrits entre 1936 et 1940, Eric Ambler se pose comme un grand maître du roman d'espionnage et en pair véritable de John le Carré, récemment décédé. Sa production d'après guerre ne viendra pas altérer ce succès et il restera, mieux que quiconque, celui qui met en scène avec talent des gens ordinaires, de parfaits antihéros qui deviennent espions par pur hasard ou par bêtise. Autant de raisons, si l'on y réfléchit bien, de permettre au lecteur de s'identifier plus facilement à eux.
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