Je découvre que boire de la vodka m'épargne la gueule de bois. C'est pour moi une révélation et une explication plausible quant au nombre sacrément élevé d'alcooliques en Russie.
Au premier verre, l'homme boit le vin. Au deuxième, le vin boit le vin. Au troisième, le vin boit l'homme.
Il y a aussi dans l'alcoolisme, cette addiction purement physique. Je n'ai jamais réussi à m'arrêter à un ou deux verres. Une fois que j'ai goûté à un alcool ou une drogue, j'en veux toujours plus.
La clé pour écrire, c'est de trouver le sujet qui vous tient à cœur.
Cette histoire mêle les bribes d'un passé récent et d'un passé plus lointain. Ainsi va la vie, non ? Elle avance cahin-caha mais coûte que coûte, tout en déroulant la bobine des souvenirs.
L'alcool m'a offert un refuge où je n'avais plus besoin d'être parfait.
Tout ça c'est typique du comportement des alcoolos. On se détruit puis on se reconstruit. On joue les phénix en quelque sorte.
"Nous luttons contre un courant qui nous ramène sans cesse vers le passé."
[Gatsby]
Et puis un jour, je lis LAS VEGAS PARANO de Hunter S. Thompson, et quelque chose se met à germer dans mon esprit : le fantasme de devenir écrivain.
Je n'ai réussi à lui faire l'amour à peu près correctement qu'une seule fois, dans ma Dodge. Et encore, c'était sans doute plus dû à l'inclinaison du siège qu'à mon self control.