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Citations sur La résilience. Surmonter les traumatismes (43)

L'estime de soi recouvre une disposition mentale qui prépare l'individu à réagir selon ses attentes de succès, son acceptation et sa détermination personnelle.
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Cyrulnik (1999) propose la métaphore de la perle pour illustrer l'oxymoron de ce « merveilleux malheur » du fonctionnement de la résilience. C'est-à-dire comment à partir d'une blessure et d'une souffrance, le sujet peut en faire une expérience qui sera potentiellement fructueuse pour lui.
Le résilient élaborerait un oxymoron dont le modèle est celui de la perle fabriquée par l'huître en réponse à une agression [...].

La métaphore de l'huître perlière illustre bien comment, parfois, c'est à partir d'une expérience souffrante que l'on peut actualiser des forces demeurées jusqu'alors latentes et inconnues. La résilience apparaît ainsi comme résultant d'un processus paradoxal dans lequel la confrontation au traumatisme et la blessure viennent étayer la créativité.
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Lazarus & Folkman (1984) ont proposé le concept de « coping » (de l'anglais to cope = faire face) pour évoquer « l'ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, à réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources de l'individu ».
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Dans le dictionnaire de la psychologie de Bloch et al. (1991) le coping est défini comme « le processus actif par lequel l'individu, par l'auto-appréciation de ses propres activités, de ses motivations, fait face à une situation stressante et réussit à la maîtriser ».
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Ionescu et al. (1997) ont repéré dans la littérature scientifique différente approches ou types de stratégies de coping :
– le coping centré sur l'émotion, qui vise la régulation de la détresse émotionnelle ;
– le coping centré sur le problème, qui vise à gérer le problème qui se trouve à l'origine de la détresse du sujet ;
– le coping évitant, qui permet au sujet, par des stratégies passives (évitement, fuite, déni, résignation, etc.), de réduire la tension émotionnelle ;
– le coping vigilant, qui permet, par des stratégies actives (recherche d'informations, de soutien social, de moyens, etc.) d'affronter la situation pour la résoudre.
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Selon Bowlby, psychanalyste anglais, la formation d'une relation affective stable et durable entre l'enfant et son (ou ses) donneur(s) de soin est une composante essentielle à son développement. La théorie de l'attachement postule que les liens d'attachement primaires expérimentés par le jeune enfant auraient des conséquences fondamentales pour l'établissement des liens affectifs ultérieurs. Bénony (1998) présente une définition synthétique et précise des principes de base de la théorie de l'attachement primaire : « La théorie de l'attachement rend compte de la manière dont les premiers liens s'établissent : une bonne base de sécurité permet de développer les fonctions cognitives. De fait, la sécurité autorise la déstabilisation, qui peut être comprise et intégrée ; celle-ci devient même partie intégrante des apprentissages cognitifs et mène les sujets au développement et à l'autonomie ».
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En psychanalyse, le traumatisme est décrit ainsi : « événement qui par sa violence et sa soudaineté, entraîne un afflux d'excitation suffisant à mettre en échec les mécanismes de défense habituellement efficaces, le traumatisme produit le plus souvent un état de sidération et entraîne à plus ou moins long terme une désorganisation dans la vie psychique » (Dictionnaire international de psychanalyse, dir. de De Mijolla, 2002).
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D'un point de vue clinique, l'événement ou la situation pathogène entraînent une perturbation chez le sujet ; ce qui peut se traduire par un dysfonctionnement du Moi, dans le sens que le trauma déclenche un conflit dans le Moi. La force du Moi sera liée à la capacité du sujet à mettre en place des mesures défensives face à cette effraction émotionnelle.
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La résilience étant une réponse individuelle à une situation de risque, elle demeure avant tout plastique et peut évoluer au cours de la vie.
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Dans le cadre de la confrontation à des événements ou des contextes traumatogènes, lorsque les sujets arrivent à endiguer la crise psychique et trouvent une issue pour se protéger des effets délétères de l'adversité, on considère qu'ils relèvent d'un processus résilient.
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