Qui ne connait pas le célèbre et triste conte d'Andersen ?
La nuit du réveillon du nouvel an, dans un moment où le partage et la générosité devraient déborder de tous les coeurs, la petite fille reste invisible et abandonnée de tous, avec pour seule compagnie ses allumettes qu'elle n'arrive pas à vendre.
Dès lors, où trouver du réconfort, si ce n'est dans ces petites allumettes, éphémères visions du bonheur ?
Au delà de cette tragique histoire, l'auteur nous offre un conte tout en contraste : le froid de la neige et la chaleur du feu, la gaieté ambiante et la tristesse de la petite fille, l'opulence et la pauvreté, le rêve donné par ces allumettes et la réalité, brutale et intransigeante.
Un conte écrit avec finesse et délicatesse, qui fait certes vibrer notre corde sensible, mais qui ne nous donne pas beaucoup d'illusions sur le genre humain.
Une jolie redécouverte.
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Une petite fille marche pieds-nus dans les rues de Copenhague, à la veille du jour de l'an. Personne ne veut des allumettes qu'elle tente de vendre. Assise dans un coin, entre deux maisons, morte de froid, elle se résoud à les craquer, une par une. Chacune d'elle lui donne une image de bonheur... Triste triste triste !!!
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Juste un regard, une main, qui, parfois peut suffire à rappeler que l'on existe.
Ces impressions d'enfance qui s'inscrivent en nous et nous marquent sans jamais nous oublier.
Chaleurs de vie, d'instants ou d'hiers encore présents, pourquoi en garder jalousement sa lumière ?
On a dit qu'"un rêve sans étoile est un rêve oublié"; une silhouette dans la masse d'une ville se faufile pour s'éteindre dans l'obscurité d'un recoin que l'on a su voir.
Petite fille à connaître et ne pas oublier dans les chapitres prochains de nos passages futurs dans cet anonyme de nos rues.
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Une histoire tellement triste qui tire les larmes à la fin. le petit bémol de cette histoire c'est qu'elle dure seulement 5 minutes dans le livre que je possédais il me semble qu'elle durée plus longtemps.
C'est très poétique les histoires d'Andersen, j'aime énormément.
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Georges Lemoine a transposé La petite marchande d'allumettes dans un Sarajevo dévasté par la guerre. Il a réalisé ses illustrations à la peinture à l'huile. Dans un article du Monde des Livres du vendredi 30 avril 1999 qui lui est consacré, il dit avoir « cherché des sonorités sombres un peu terribles mais qui correspondaient à la vérité » en utilisant cette technique. Il s'est également inspiré de photos de Jean-Claude Courtausse et Gérard Ronteau.
J'ai aimé.
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Un conte triste et beau qui se place en plus dans la saison des neiges, magiques et magnifique j'ai adoré
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De très beaux dessins, une courte histoire qui marque. On la trouve belle lorsqu'on est jeune, quand on grandit l'horreur nous tombe dessus à la relecture.
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