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Critique de Senna
Chère Nadou,
Dès que j'ai eu vent de ton défi, j'ai fait une belle grimace. Je t'avoue, non sans peine, que les rares fois où j'ai rencontré feu Poul Anderson, au travers de quelques nouvelles, je n'ai pas été emballé, au point où je n'envisageais pas de poursuivre avec cet auteur. Alors imagine ma réaction lorsque il eut fallu ingurgiter un de ses formats longs.
C'est au large de ma Normandie que j'ai amarrée pour un voyage vers le Danemark. Je prends, par ailleurs, un peu d'avance sur le Tour de France 2022 qui s'y élancera loin de l'hexagone. Tandis que j'approchais des côtes, une brume épaisse et peu engageante m'envahit.
« Terre en vue ! » Une fois accosté, je fus accueilli par le fantôme de Poul Anderson qu me conta « La saga de Hrolf Kraki ». Au début, j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il me narrait. Je pensais qu'il divaguait, le bougre. Je me concentrais pourtant sur ses dires. Tandis qu'une somnolence s'installa, je fus brusquement réveillé. le récit prit du rythme et je fus immergé par ces batailles épiques. Pourtant, ce voyage nordique s'est avéré périlleux. L'histoire qui s'oriente sur plusieurs personnages, sans pour autant s'attacher à un seul d'entre eux, je n'ai eu, pour ainsi dire, aucune empathie. de plus, j'aurais bien aimé des éléments imaginaires.
Je n'ai rien à redire sur la forme. Poul Anderson retranscrit à merveille cette ambiance féodale avec cette populace, parmi lesquels nous rencontrons des Jarl(s) (j'ignore si ce nom est invariable), Berseker, jouvencelle, esclaves…
“Odi panem quid meliora. Ça ne veut rien dire, mais je trouve que ça boucle bien” (Roi Loth)
Dès que j'ai eu vent de ton défi, j'ai fait une belle grimace. Je t'avoue, non sans peine, que les rares fois où j'ai rencontré feu Poul Anderson, au travers de quelques nouvelles, je n'ai pas été emballé, au point où je n'envisageais pas de poursuivre avec cet auteur. Alors imagine ma réaction lorsque il eut fallu ingurgiter un de ses formats longs.
C'est au large de ma Normandie que j'ai amarrée pour un voyage vers le Danemark. Je prends, par ailleurs, un peu d'avance sur le Tour de France 2022 qui s'y élancera loin de l'hexagone. Tandis que j'approchais des côtes, une brume épaisse et peu engageante m'envahit.
« Terre en vue ! » Une fois accosté, je fus accueilli par le fantôme de Poul Anderson qu me conta « La saga de Hrolf Kraki ». Au début, j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il me narrait. Je pensais qu'il divaguait, le bougre. Je me concentrais pourtant sur ses dires. Tandis qu'une somnolence s'installa, je fus brusquement réveillé. le récit prit du rythme et je fus immergé par ces batailles épiques. Pourtant, ce voyage nordique s'est avéré périlleux. L'histoire qui s'oriente sur plusieurs personnages, sans pour autant s'attacher à un seul d'entre eux, je n'ai eu, pour ainsi dire, aucune empathie. de plus, j'aurais bien aimé des éléments imaginaires.
Je n'ai rien à redire sur la forme. Poul Anderson retranscrit à merveille cette ambiance féodale avec cette populace, parmi lesquels nous rencontrons des Jarl(s) (j'ignore si ce nom est invariable), Berseker, jouvencelle, esclaves…
“Odi panem quid meliora. Ça ne veut rien dire, mais je trouve que ça boucle bien” (Roi Loth)
