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Critique de Apikrus


Cet ouvrage regroupe une vingtaine de nouvelles écrites ou publiées entre 1968 et 2002 par Jean-Pierre Andrevon. Ces récits sont précédés d'un préface dithyrambique de Richard Comballot, et suivis dune postface également flatteuse de George W. Barlow, tous deux aussi auteurs de science-fiction.

Andrevon se présente souvent, et est ici présenté, comme un auteur engagé : il dénonce notamment le colonialisme et ses effets, et défend depuis longtemps l'écologie... Ses idées transparaissent parfois dans ces nouvelles, même si celles-ci mettent en scène des mondes imaginaires. En effet, ce que décrit Andrevon pourrait receler une partie du futur de l'humanité ou de la planète.

Les thématiques sont très classiques dans le genre : vie après un conflit nucléaire, conquête spatiale, monde dominé par des robots, voyages dans le temps, etc. Toutefois, la manière dont l'auteur les traite est souvent très originale, même si l'on y retrouve des idées déjà explorées par d'autres avant lui. Enfin, l'écriture est plutôt agréable.

Mon avis sur ce recueil reste cependant très inégal d'une nouvelle à l'autre : j'ai beaucoup apprécié les deux tiers d'entre elles environ mais n'ai franchement pas aimé le tiers restant. Je n'ai pas regardé si ces divergences d'appréciation de ma part sont corrélées avec l'année d'écriture des nouvelles concernées - exercice qui pourrait être intéressant si je lis à nouveau cet auteur.

Selon moi Andrevon vaut le détour pour les amateurs de science-fiction, même si les portraits flatteurs de la préface et de la postface me semblent exagérés.

--- Merci à Babélio et aux éditions le Belial.
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