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3.83/5 (sur 51 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1965
Biographie :

Anthologiste, essayiste et directeur littéraire, Richard Comballot a publié des recueils inspirés des thèmes les plus forts et des plus grands auteurs des littératures de l’Imaginaire.

On lui doit notamment, outre deux numéros de la revue Lunatique consacrés à Jean-Pierre Andrevon et à Daniel Walther, Dimension Philip K. Dick (Rivière Blanche), Elric et la Porte des mondes (Fleuve noir), Mission Alice, Les Ombres de Peter Pan, La Machine à remonter les rêves (Mnémos), ainsi que des recueils de nouvelles signés Michel Jeury (La Vallée du temps profond, les moutons électriques), Jacques Barbéri (L’Homme qui parlait aux araignées, La Volte)…

Il est aussi l’auteur d’une monographie sur Philippe Caza, et a récemment co-dirigé La Créode et autres récits, de Joëlle Wintrebert, pour les éditions du Bélial.
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Source : www.editions-glyphe.com
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Bibliographie de Richard Comballot   (28)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
La science-fiction présente sous forme de fiction une vision excentrique du normal, ou une vision normale d'un monde qui n'est pas le nôtre.
Philip K. Dick
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Mais tout bouge, tout change.
C'est le principe même de la vie, donc de la littérature qui, quoi qu'on veuille et qu'on fasse, est son reflet ...
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le moyen le plus effectif de résoudre les problèmes est de ne pas être trop accaparé par leur résolution. Faire de la vie une constante tentative de résolution rend impossible cette résolution. J'ai appris à maintenir une certaine dualité et à préserver une partie de moi-même.
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Dans le roman est présente une sorte de théorie de la souffrance, énoncée par un personnage féminin, Ruth Rae, au cours d'une conversation avec Taverner : "Le chagrin nous permet d'échapper à nous-mêmes. On sort de sa petite coquille. Mais, pour avoir du chagrin, il faut avoir aimé avant. Le chagrin est l'aboutissement ultime de l'amour parce qu'il est l'amour perdu. Tu le comprends, je le sais. Seulement, tu refuses de penser à cela.C'est le cycle de l'amour qui se ferme : aimer, perdre, avoir du chagrin, partir et aimer de nouveau."
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Alors que je cherchais un prétexte pour l'aborder, il m'a ôté ce souci. Il s'est incliné devant moi comme si j'étais une sorte de souverain.
- Je suis extrêmement honoré de rencontrer le fameux professeur Julian Verne, le successeur du grand Newton...
Ce ton cérémonieux et un peu emphatique est dans ses habitudes. Il a achevé:
- ... et génial inventeur de la Variation des probabilités!
J'ai rectifié:
- C'est une théorie, pas une invention.

[ Michel Jeury - Eve, à tout jamais ]
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Ne craint-tu pas, du coups, que ta situation familiale t'empêche d'aller vers ce troisième roman ?

Si, bien sûr. C'est le cas actuellement depuis sept ans, si je veux être honnête. Ce n'est jamais gagné. J'avais trouvé une façon de faire pour le précédent bouquin: départ en Corse, cadre naturel extraordinaire, très bonne énergie, isolement fort, histoire d'amour qui foirait et me donnait en même temps beaucoup d'énergie... Ces conditions, je ne les retrouverai jamais. En plus une certaine fatigue te tombe dessus à la quarantaine. Autrement dit, il faut retrouver les conditions de compression... d'une autre façon, sans reproduire. Parce que si j'essaie de reproduire, je suis mort. Je ne peux pas dire à mes filles: " Aliocha et Callirhoé, je vais partir écrire, vous me reverrez dans trois ans ! " Quant à ma femme, je peux le lui dire, mais quand je reviendrai, elle ne sera plus là !

--- Alain Damasio ---
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Pourquoi avoir choisi la SF comme mode d’expression ?
On m’a souvent posé la question. La réponse est simple et courte : ça n’a pas été un choix ; pas davantage une réflexion. Pour moi, il n’y avait pas d’autre choix possible. C’était l’évidence. Après coup, je peux rationaliser et dire pourquoi : pour moi, la SF est la seule littérature véritablement politique, la seule qui permette de développer des idées, de rendre concrets des concepts, de projeter des tendances. Et l’imaginaire est la seule respiration dont nous disposions. Plus le monde est contrôlé, plus l’imaginaire devient fondamental, pouvant offrir des résistances. Pour moi, c’est la littérature de résistance par excellence. (Alain Damasio)
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La science-fiction existe parce que le cerveau humain a soif de stimulation sensorielle et intellectuelle plus que de tout le reste, et la vision excentrée -ainsi que le monde inventé- fournit continuellement une telle stimulation.
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Tu as déclaré : « (…) je ne me considère pas comme un auteur de science-fiction, plutôt comme un raconteur d’histoires qui se sert de ce que permet la SF. »
Mes problématiques étant liées à la société des hommes et à l’humanité, on conviendra que la SF est un genre particulièrement adapté, permettant de poser ce genre de questions. Alors, forcément, je me suis tourné vers elle. Pour autant, je ne me considère pas comme un auteur de SF. D’abord parce que je n’aime pas appartenir à un club quel qu’il soit. Ensuite parce que je me rends bien compte en discutant avec d’autres auteurs que certains ont une approche académique et historique du genre que je n’ai pas. J’écris ce que j’ai envie d’écrire. Si certains veulent ranger mon travail dans la SF, c’est bien. Sinon tant pis. De toute façon, je pense que ce n’est pas à l’auteur de définir ce qu’il fait. (Stéphane Beauverger)
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Deleuze, je l’ai découvert un peu plus tard, à la fin de l’ESSEC. Il ne m’a jamais lâché et c’est clairement le philosophe qui m’a le plus construit. C’est étrange de dire ça, mais Nietzsche et Deleuze sont les deux personnes au monde qui m’ont le plus fait grandir. Plus que mes parents, plus que mes rencontres. Et ce sont les seuls qui m’aient fait croire en le livre. Parce que j’ai toujours eu un gros doute sur son utilité, son intérêt : je n’ai jamais postulé que la culture soit utile, fondamentale. On ne m’a pas éduqué ainsi. Les premiers qui m’ont fait sentir physiquement et mentalement que le livre pouvait changer une vie, c’est Nietzsche et Deleuze. Ce sont eux qui m’ont appris ça. Et les lire m’a donné envie d’écrire pour apporter quelque chose à mon tour. (Alain Damasio)
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