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Critique de kuroineko


Il y a des romans qu'on quitte à regret. Et d'autres où la lecture semble s'étirer comme un long, très long chewing-gum collé sous la semelle. C'est hélas cette seconde impression que m'a donné La maison qui glissait. J'ai malgré tout tenu à aller jusqu'au bout, histoire de connaître le pourquoi du comment.

Andrevon signe un huis-clos bizarroïde centré sur une HLM Les Érables, quatorze étages + le grenier, près de 400 résidents. Entre fantastique (la survenue d'une brume compacte et opalescente qui isole l'immeuble; impossible de ne pas penser à la nouvelle "Brume" de Stephen King) et science-fiction, le récit se déroule jour après jour à partir du Changement, intervenu dans la nuit du 29 au 30 août. L'auteur multiplie les points de vue en passant d'un habitant à l'autre. Heureusement pas 400! Il s'arrange bien pour en raccourcir la liste.

Scènes trash et gores pour s'en débarrasser d'autres. La question de la survie et des vivres se pose évidemment. Surtout qu'il s'en passe des choses, chaque jour. Trop d'ailleurs, c'en devient lassant.Quelques centaines de pages en moins sur les 600 que le livre compte, ça aurait été aussi bien.

Quant au dénouement, que je tairai naturellement, j'ai juste trouvé que l'auteur avait fait dans la facilité. Bref, cette première incursion chez Mr Andrevon ne m'a pas convaincue. Ni procuré de plaisir de lecture. Pourtant, fantastique ou science-fiction, j'aime bien. Ici ça n'a pas pris, tant pis.
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