L'hiver de Solveig

Une histoire belle et tragique ( sans être larmoyante ) ,
une intrigue prenante qui m' a accroché dès la première page .
Différents narrateurs nous racontent , peu à peu , la façon dont ils ont vécu la guerre et ses terribles événements : l'Occupation , la réquisition de logements , la déportation des Juifs , la Résistance puis la Libération
et ses exactions ...
Un premier roman réussi , bien écrit, qu'on ne peut refermer
sans être ému .
Sans aucun doute , je lirai le prochain livre de Reine Andrieu .

C'est cette couverture qui m'attire de prime abord dans ce roman ainsi que ce titre un peu énigmatique. Je ne savais pas que j'allais être projetée en plein Occupation ; ce qui n'est pas pour me déplaire (n'oubliez pas, je ne lis pas souvent les résumés des livres).

J'aime beaucoup le contexte historique ainsi que le récit imaginé par l'auteure. J'apprécie également beaucoup la construction du roman qui met donc en avant une multitude de narrateurs et qui oscille entre 1940 et 1946. Tout cela est savamment orchestré par l'auteure.

Je découvre la plume tout en justesse de l'auteure et c'est dans un roman addictif qu'elle nous embarque.

Tout me plaît dans ce livre que je referme avec beaucoup d'émotions.

Je vous conseille cette lecture.

Au printemps 1946, une petite fille est retrouvée seule sur un banc dans un village du bordelais. Elle ne se souvient ni de son nom, ni comment elle est arrivée là. Un jeune gendarme décide de percer le mystère, d'autant qu'elle semble n'être recherchée nulle part. Des années plus tôt sous l'Occupation, à quelques kilomètres de là, la famille Lenoir s'est vue contrainte d'héberger un sous-officier allemand...
Ce roman est un véritable puzzle historique que l'on reconstitue au fil du récit des divers témoins de l'affaire, du couple Lenoir, Noémie et son époux docteur, de l'allemand Günter (dit L'indésirable), de leurs enfants Valentin et Solveig, du jardinier Germain ou du gendarme Justin. Si au sein du petit village de Lignon les habitants semblent au début du roman très catégorisés (entre ceux qui sont favorables à Pétain et ceux qui ont décidé de résister à leur manière à plus ou moins grande échelle), la vérité est évidemment plus nuancée comme elle a pu l'être pendant la guerre. Chacun a ses soucis et ses secrets, personne n'est ni tout à fait blanc ni tout à fait noir, même quand cela concerne un officier nazi dont tout le monde se méfie. Les personnages ne sont pas vraiment sympathiques mais en évitant d'en faire des héros ou des repentis cela ne les rend finalement que plus vraisemblables (même si ça et là restent quelques incohérences). Il y a quelque chose de "Elle s'appelait Sarah" dans cette histoire qui se lit de manière très agréable et traite élégamment de l'Histoire et de la résilience.

Un peu déçue de ce roman j en attendais peut-être trop
C'est une histoire qui se passe dans le monde de la résistance des collabos de la deuxième guère mondiale
Ce n est pas la première fois que je lis ce genre d histoire mais là je n ai trouvé aucun suspens aucune sympathie avec les personnages pourtant ce livre à 448 pages.
Je n ai pas plongé dans l histoire qui c'est révéler un peu monotone faut écrire que mon dernier livre évoquant ce sujet était l'Adieu aux armes.

Merci à Babelio et aux éditions Préludes de m'avoir offert l'opportunité de découvrir ce livre. L'histoire s'installe au fur et à mesure que les pages se tournent. La jolie plume de l'auteure nous entraîne sans difficulté sur le doux chemin de la lecture.
Une histoire qui happe le lecteur dès les premières pages. On voyage à travers le temps, entre la seconde guerre mondiale dans la France occupée, divisée en deux, avec d'un côté les partisans du maréchal et de l'autre ceux qui s'organisent contre l'ennemi. Une période durant laquelle on ne sait plus en qui on peut avoir confiance. Puis, on fait un bond en 1946 lorsqu'une petite fille est retrouvée seule et amnésique. Sa rencontre avec un gendarme dévoué et amoureux de son travail changera à jamais le cours de sa vie. Enfin, on retrouve une femme septuagénaire en 2011 qui nous raconte différents épisodes marquants de sa vie. le hasard a mis sur sa route des personnes qui lui ont permis de se construire malgré les épreuves.
Quel lien peut-il exister entre tous ces personnages ? Une intrigue captivante et inattendue.

Quand Maud du service de presse des éditions Préludes m'a proposé ce roman aux parfums de secrets et de Seconde Guerre Mondiale, vous me connaissez, j'ai été tout de suite emballée !

Nous voilà après-guerre, en 1946, dans le Bordelais. Une petite fille arrive au bourg de Bournelin, hagarde, éraflée. Elle ne sait pas d'où elle vient ni qui elle est... Justin, un jeune gendarme, décide d'enquêter sur cette petite fille. L'hiver de Solveig prend alors des allures de polar pour découvrir les mystères qui entourent cette histoire... Mais qui peut bien être cette petite fille, et que lui est-il arrivé ?

L'enquête nous ramène en 1940, à quelques kilomètres de là, à Lignon, chez la famille Lenoir. Leur manoir est réquisitionné pour accueillir un officier allemand, Günter Kohler. Les coeurs et les raisons s'échauffent, pris dans la tourmente de la réalité de la guerre. Résistance, adultère, cache d'amis juifs, trahisons et secrets sont les maîtres mots du roman de Reine Andrieu. Tout n'est pas noir ou blanc, mauvais ou bon, chacun a ses zones d'ombres et doit composer avec.

Le roman est construit sur ces deux époques, l'histoire de 1940 se déroule à mesure que la petite fille de 1946 retrouve la mémoire. En plus de cela, chaque chapitre donne la parole à un personnage, ce qui donne au roman un effet chorale. Ce schéma de narration est pertinent et fait vraiment basculer le roman historique vers le polar. Que fait cette petite fille amnésique dans cette ville inconnue ? La guerre est terminée depuis plusieurs mois, quel est le lien ?

L'hiver de Solveig n'est pas un énième roman sur la Seconde Guerre Mondiale, il montre aussi les drames de la Libération, où chacun a dû rendre des comptes. Mais il arrive parfois que les apparences soient trompeuses et trompées... Reine Andrieu a choisi des ingrédients romanesques de qualité, et sa recette est savoureuse ! J'ai aimé la complexité des personnages et aurais apprécié la creuser encore plus, notamment celles de Noémie et d'Armand.
Mais...quand un plat est bon, il n'y en a jamais assez, n'est-ce pas ?
Lien : http://bibliza.blogspot.com/..

En 1940, la famille Lenoir composée d'Armand, sa femme Noémie et leurs deux enfants sont contraints d'héberger un sous-officier allemand: Günter.
D'abord en colère et dégoûtée d'avoir l'ennemi sous leur toit, Noémie se contente de le tolérer. Mais, jours après jours, c'est un lien inattendu qui s'installe entre eux.
En parallèle, en 1946, une petite fille est retrouvée amnésique et emmenée auprès des services de police. C'est Justin, gendarme qui mènera cette enquête et prendra soin de cette enfant qu'il appellera Angèle et qui donnera un tournant important au reste de sa vie.

J'ai tout de suite été emportée par cette sublime et très délicate plume. Parfois douces et légères, parfois bouleversantes, les phrases qui composent ce roman sont souvent percutantes. le récit est si soigné qu'il ne peut que réveiller toute notre sensibilité.
Il y a de la grâce dans le style de l'auteure et cela en fait un ouvrage qui relève de l'art.

La guerre et ses enjeux, l'ennemi qui n'est pas toujours celui qu'on croit contrastent avec l'Amour interdit et les liens improbables tout en étant tous des sujets touchants et parfaitement amenés.

J'ai trouvé ce roman à la fois triste et beau! Il est de ces livres qui bousculent tout en étant enveloppé d'Amour, c'est pour cela que je l'ai vraiment adoré et qu'il fera partie de ceux qui restent gravés.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui m'a été conseillé. La plume de l'auteur est fluide et je me suis faite happée par ce roman mêlant l'histoire et enquête policière. l'alternance de personnages narrateurs est au début un peu déroutante mais une fois dans le lecture, cette alternance permet de faire des pauses dans l'histoire et de comprendre petit à petit toute l'histoire.
Une belle découverte que je m'empresse de partager.

UN ROMAN HISTORIQUE CAPTIVANT! 🌸

1940. La France est occupée par les Allemands et les habitants sont parfois contraints d'accepter l'ennemi chez eux. À Lignon, les Lenoir doivent héberger Gunter. Passée une première répulsion pour ceux qu'ils surnomment l'indé (sirable), Noémie, l'épouse Lenoir va éprouver une forte attirance pour l'adjudant qui vit sous leur toit.
1946. La guerre est finie, une petite fillette est retrouvée près de Bordeaux victime d'amnésie. Qui est-elle? D'où vient t-elle? Un jeune gendarme, Justin, bien décidé à résoudre ce mystère la prend sous son aile...

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman! Une histoire très dynamique menée par une écriture sobre et sans jugement. C'est un roman choral, ce que j'aime beaucoup car cela permet de voir l'intrigue sous des angles différents ! Plusieurs personnages prennent donc la parole et plusieurs époques s'alternent. Mais ne vous inquiétez pas, aucun risque de perdre le fil ! Les chapitres sont clairement identifiés avec l'époque et le narrateur et la lecture est très fluide, le lecteur est guidé et on ne s'y perd pas du tout c'est très agréable !
Peu à peu le fil de l'intrigue se déroule, suspense et surprises sont au rendez-vous ! 😇

L'hiver de Solveig pose la question des jugements hâtifs et de la superficialité des relations humaines. Il démontre au lecteur qu'il est toujours indispensable d'écouter toutes les parties pour connaître la vérité. Et dans le cadre de l'intrigue c'est très intéressant... mais je ne vous en dit pas plus !

Une grande partie de cette histoire se passe pendant l'Occupation, et le tout est très crédible. Ce genre de destins croisés s'est forcément produit dans cette période là... L'hiver de Solveig rend un joli hommage à cette période difficile !

En bref, un roman profond et très bien documenté qui m'a régalée !

Pas de suspense ici : c'est un coup de coeur. L'l'intrigue est bien rythmée, on apprend certaines choses sur la deuxième guerre mondiale avec la pression que pouvait subir les familles sous l'occupation.
A la lecture de ce livre et dès les premières pages, j'ai rapproché ce livre avec le genre de romans que peut écrire Kate Morton.
L'auteur fait donc des allers retours du début de la 2ème guerre mondiale à la fin de la guerre avec un saut de temps en temps en 2011.
Au début de la guerre, on découvre les Lenoir. Ils habitent un manoir dans la région bordelaise, à Lignon. Petit à petit, ils découvrent les enjeux de la guerre et l'occupation en particulier. Bientôt, l'armée allemande va leur imposer d'héberger un allemand. Cette présente va leur être pesante dans un premier temps et bientôt, cet allemand va se rapprocher de la mère.
En 1946, on découvre une fillette effrayée sur un banc, amnésique et sale. On se pose des questions sur la fille retrouvée même si on devine facilement qui elle est. En revanche, on se pose des questions à savoir pourquoi elle est là et ce qu'il lui est arrivé. Parce que c'est bien cette amnésie contre laquelle le gendarme qui va la retrouver va enquêter dans l'espoir de retrouver sa famille. Sauf, qu'elle ne souvient donc de rien du tout.
Et en 2011, on découvre un personnage qui a pris du recul sur toute cette histoire. Et c'est très intéressant parce que même si au départ, on ne fait pas réellement de lien, petit à petit, ce qu'elle nous apprend fait écho à l'intrigue du début de la guerre.
En bref, un coup de coeur donc pour cette autrice que je ne connaissais pas. A suivre donc.