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La couverture de "josé", premier roman de Richard Andrieux, m'a fait penser à un livre pour enfant. J'ai eu beau regarder partout il est bien indiqué comme un roman, sans autre précision mais après sa lecture, je ne sais pas très bien a qui est destinée cette fable.

L'histoire est celle de josé qui vit dans un monde où personne n'a accès. À 9 ans, il se réjouit de cet univers hors du commun mais pour sa mère c'est très angoissant. Pourtant le médecin lui a dit que tout s'arrangerait sans doute avec le temps.
Le petit garçon a une imagination débordante : il appelle courage le banc de l'école, renomme son lit voyage et ainsi de suite avec tous les objets qui l'entourent.
Mais il est dans l'impossibilité de communiquer avec les autres enfants. Plus le temps passe et moins il arrive à parler avec sa mère qui est veuve et se morfond. Elle va jusqu'à déprimer et noyer son chagrin dans l'alcool. le médecin à beau l'alerter, elle finit par mourir. josé, orphelin, est accueilli par sa tante mais cesse de parler et de manger n'étant pas en mesure de comprendre ce qu'est la mort.

L'exploration de l'imaginaire d'un enfant qui a des troubles de la personnalité est un très beau sujet dont Richard Andrieux ne fait pas grand-chose, malgré son intention qui est louable. Aucune émotion pour moi à part les portraits caricaturaux de personnages parfois grotesques et une écriture qui laisse à désirer.


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Voici l'histoire de José, un petit bonhomme âgé de 9 ans qui vit seul avec sa mère. Il n'a jamais connu son père celui-ci est décédé, alors qu'il n'était qu'un bébé. Cet enfant s'enferme dans un monde imaginaire, vit entre "voyage" son lit, "le colonnel" un bougeoir, "ange" la photo d'un cheval, "pingouin" le réfrigérateur, "nuage" le plafond dont il est persuadé qu'il le regarde et lui sourit…en fait ce monde est à lui et rien qu'à lui. Bien sûr l'incommunicabilité s'établit avec les adultes y compris avec sa maman qu'il fini même par exclure de son univers. Cet état de fait pose bien des soucis pour lui et son entourage. du coup cet enfant qui parle peu et qui réinvente tout au grand damne des grands se retrouve interné à l'hôpital Saint-Charles, chambre 127...
C'est un petit conte onirique très court, très émouvant, en tant que maman l'histoire remue. L'auteur signe ici un premier roman très prometteur.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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José, c'est l'histoire d'un petit garçon de 9 ans qui vit seul avec sa maman et qui s'amuse à réinventer le monde.

C'est une histoire très émouvante et j'ai vraiment été touchée par ce petit garçon et par ses interrogations.

Lire l'intégralité de cette critique sur : http://carnetdunelectrice.over-blog.com/article-20050840.html
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C'est une lame de fond émotionnelle qui nous entraîne tout au long des 120 pages de ce roman poignant.
José est un enfant de 9 ans heureux dans le monde qu'il s'est créé mais imperméable à tout le reste, même au désespoir de sa mère qui n'arrive plus à communiquer avec lui et qui en meurt.
Une lettre écrite par cette dernière et qu'il lira longtemps après son décès sera un choc émotionnel qui le conduira à être hospitalisé.
Un des médecins qui le prend en charge usera d'un superfuge peu déontologique pour le "sauver" et le ramener à la vie et à ses congénères.
Un livre émouvant, plein d'espoir, à lire et à relire sans modération.
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Cette histoire est touchante. Ce petit garçon a une drôle de vie, refermé sur lui-même dans son monde imaginaire si particulier. Autiste peut être. Il vit avec sa mère qu'il écarte complètement de lui. Celle-ci souffre énormément de cette absence de lien qui devrait exister entre son enfant et elle. Les destins si particuliers de cet enfant et celui, tragique, de sa mère s'entremêlent et nous prennent aux tripes. Quand on vit seule avec son enfant et que la vie est parfois très dure, ce roman nous touche d'autant plus. qu'est-ce que j'ai pleuré en lisant ce roman, terrible... mais magnifique.
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Les enfants ont la particularité de se projeter avec une grande facilité dans un imaginaire foisonnant. Mais José va trop loin et peu à peu l'univers qu'il s'est fabriqué se substitue à la vraie vie. le jeune enfant vit seul avec sa maman depuis le décès du papa. Au grand désespoir de la jeune femme, le petit garçon l'exclut peu à peu de son monde, lui préférant ses amis les objets : un bougeoir (surnommé le colonel), le plafond de sa chambre (le nuage) et quelques autres objets sont ses compagnons d'aventure. La jeune maman est fragile et sombre peu à peu dans la dépression…

C'est une histoire triste et qui montre à quel point il peut être déstabilisant pour un parent, à fortiori seul, d'être confronté à un problème psychologique rencontré par son enfant. L'extrême solitude de la maman fend le coeur, tout comme la prise de conscience tardive du petit José. L'écriture simple, presque naïve, permet d'approcher au plus près de la bulle de José

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Je sens que cette chronique va m'attirer des inimitiés...%%D'abord, l'auteur décrit bien l'enfermement de José. Par la suite, la souffrance du petit garçon est très bien explorée et analysée. Cependant, j'avoue avoir été agacée par beaucoup de choses. En premier lieu, José lui-même. Je sais que parfois, sans trop savoir pourquoi, des enfants s'enferment dans un autre monde, comme il le fait. Sans vouloir qu'il y ait obligatoirement une explication rationnelle, j'ai trouvé un peu facile que José soit ainsi sans qu'on sache pourquoi. Sa mère l'élève seule, et n'est pas forcément à la hauteur, mais elle agit mieux que certains. L'enfant est peut-être hypersensible, peut-être s'attache-t-il à des objets pour ne pas souffrir... Ou peut-être n'est-il pas assez mûr... Bref, on peut trouver des explications satisfaisantes, néanmoins, José ne m'a pas touchée. Au début, son arrogance (même si elle recouvrait autre chose), m'a déplu. Sa façon de s'inventer des obstacles, alors qu'il avait la chance d'être aimé... Il me faisait un peu l'effet de ces gens qui ont tout, et qui se paient le luxe de faire une dépression. Ensuite, lorsqu'il souffrait réellement, j'ai compris sa détresse, mais ayant déjà été refroidie par lui au début, je n'ai pas été vraiment émue.
[...]

Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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UN TRES BEAU LIVRE CHARGE d'EMOTION QUE l'ON REFERME BOULEVERSE !
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4ème de couverture: José a neuf ans. Ce bout de chou n'a jamais connu son père ; il vit avec sa mère, avec un lit qu'il appelle " voyage ", et un bougeoir rebaptisé le " colonel " Dans sa chambre, il s'invente un univers qui n'existe que pour lui. Personne n'y a accès, pas même sa propre mère. Reviendra-t-il indemne de cet ailleurs dans lequel il se mure ? le docteur dit de ne pas trop s'inquiéter, alors sa mère attend, sans trop y croire.
Avec une infinie pudeur, Richard Andrieux explore l'imaginaire d'un enfant à part, qui tient par un fil, suspendu entre deux mondes.

Dès que j'ai reçu ce livre par la poste ( de Martine qui me l'a gentiment envoyé et que je remercie) j'ai commencé à lire les premières pages, et ... je me suis arrêtée qu'après avoir lu la dernière page!!! Ce roman m'a vraiment happé!!!

José, petit garçon de neuf ans, réinvente son environnement, se construit un univers personnel auquel personne n'a accès, même pas sa mère qui se désespère de ne plus pouvoir communiquer avec son fils. José souffre, , il se renferme. Puis sa mère décède et José part habiter chez sa tant. Un jour il lit une lettre que sa mère lui avait écrite des années auparavant, et là il s'effondre. José souffre tellement qu'il met sa vie en danger. Il est hospitalisé...

Vous l'aurez compris, chers lecteurs, ce roman est vraiment un coup de coeur!! Pour son premier livre, Richard Andrieux réusiit à traiter un sujet dur avec une grande sensibilité sans jamais tomber dans la sensiblerie.
Avec une écriture simple, sobre (qui peut surprendre) l'auteur explore l'imaginaire d'un petit garçon qui se mure dans une réalité reconstruite. C'est touchant, émouvant, et on a qu'une seule envie durant tout le roman, serrer ce petit garçon dans ses bras...


Lien : http://laboitealectures.cana..
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José est un garçon de neuf ans qui n'a jamais connu son papa et vit seul avec sa mère. Il n'a pas d'amis, ne parle pas avec sa maman, mais s'invente des compagnons choisis parmi les objets quotidiens qui l'entourent, et rebaptisés d'un nom censé leur convenir mieux que celui par lequel on les désigne habituellement : son lit est " voyage ", un bougeoir devient le " colonel ", "Ange" est la photo d'un cheval , "pingouin" le réfrigérateur...
Le médecin de famille rassure la maman inquiète, en lui disant que cette manie passera à son enfant, mais celle-ci se sent impuissante face à cet enfant particulier, enfermé dans son monde intérieur. Elle se sent rejetée, mal aimée par son propre fils et va tomber lentement dans la dépression et l'alcoolisme, attendant vainement un mot, un geste de communication en provenance de l'enfant.
Le garçonnet est recueilli par une tante, mais commence à sombrer lui aussi dans un état dépressif, si bien qu'il doit être hospitalisé. Nous suivons l'évolution de son "mal' et son retour dans le monde réel, celui de la parole, de l'échange, de la communication entre les êtres.
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Lien : http://liliba.canalblog.com
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