AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Kadoc


Celle qui nous fut présentée comme "la papesse de l'autofiction" et qui, dés lors que tout un chacun a compris que "l'autofiction" était un concept marketing obsolète, a essayé de se défaire de cette étiquette nous revient.

Enfin, personnellement, elle ne me revient pas trop Christine ANGOT.

Le personnage qu'elle s'est créé et qu'elle traine de plateau TV en interview et d'interview en article de presse m'indiffère totalement.
Ce n'est pas la première fois qu'on agite un(e) rebel(le) en peau de lapin pour appâter le chaland.

Ce qui m'intéressait avec ce livre c'était de savoir si Christine ANGOT après avoir "évacué le pue" dans L'INCESTE, avait évoluée dans son écriture. Ce qui ne lui ferait pas de mal.

La réponse est non.

Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril. Parle d'elle même, de ces histoires de coeur, de cul. de celles des autres. Son regard ne se pose que sur les faiblesses de ceux qui l'entourent pour mieux se complaire dans une attitude et une écriture froide et molle. Un style en creux. Comme un sculpture du vide. Une forme "d'air littérature".

Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril.
De plus en plus vite. Comme attirée par sa propre vacuité.
Comme fascinée par ce qui sort d'elle.

Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril.
Autour ce trou dans lequel elle tombera définitivement, sans rémission.
Auto dévorée par des angoisses fictionnelles ou pas.
Auto détruite par un personnage dont elle n'est pas à la hauteur.

Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril.

Son seul espoir d'évolution, en qualité d'écrivain, est de voyager vers l'autre hémisphère.

Christine ANGOT tournera encore autour de son nombril.
Mais dans l'autre sens.




Commenter  J’apprécie          162



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}