A vomir. Ce livre est à vomir. "
Une semaine de vacances", de
Christine Angot. Ou plutôt quelques heures de lecture éprouvantes.
Nous sommes quelque part du coté de Grenoble, dans une maison louée pour les vacances de la Toussaint. Il est là, cinquantenaire cultivé et archi-pédant. Elle est là, frêle jeune fille qui ne sait pas lui dire non. Et pourtant il va lui en demander des choses où elle aurait dû dire non, lui hurler, lui cracher à la gueule. Mais elle les fait, sans émotion, machinalement, toute dans son emprise, voulant lui faire plaisir, pour garder son amour. Tout est décrit dans les moindres détails, et c'est crû, et c'est glauque, et c'est à vomir, mais ça je vous l'ai déjà dit. On n'est pas trop sûr qu'il s'agisse d'un inceste, mais peu importe, l'horreur est là. En plus l'effet du fond est décuplé par la forme, celle d'un long chapitre qui ne s'arrête jamais pendant 140 pages.
Bref, vous l'aurez compris, ma lecture de
Christine Angot s'arrêtera là.
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