Hmm... Comment dire... c'est déjà si difficile d'écrire quelque chose sur un sujet pareil ! Alors écrire sur quelque chose qui écrit sur un tel sujet...
L'inceste. Entre un père et sa fille. Voilà, c'est dit.
Au-delà de la crudité des scènes de sodomie-fellation-sodomie-fellation qui s'enchaînent imperturbablement, Angot parvient très bien à démonter les mécanismes de
l'inceste par son procédé d'écriture blanche et clinique. On voit très bien que la fille n'a aucune volonté propre, qu'elle n'existe qu'à travers ce qu'elle peut procurer au père comme plaisir sexuel. Et lui la baratine, la culpabilise et la flatte tour à tour pour ne pas renoncer à ça. C'en est monstrueux.
Mais à mon sens, ces quelques dizaines de pages valent mieux que mille discours savants.
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